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Question écrite n° 4-3037

de Freddy Van Gaever (Vlaams Belang) du 20 février 2009

à la ministre des PME, des Indépendants, de l'Agriculture et de la Politique scientifique

Portails coulissants - Sécurité - Contrôle

réglementation technique
norme de sécurité
équipement du bâtiment
qualité du produit
automatisation
robotisation
machine électrique

Chronologie

20/2/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 26/3/2009)
11/3/2009Réponse

Aussi posée à : question écrite 4-3038

Question n° 4-3037 du 20 février 2009 : (Question posée en néerlandais)

La norme EN 13241-1 définit les exigences de placement et de sécurité des portails automatiques et règle également la responsabilité en cas d’accident. La sécurité exige le réglage de la vitesse du portail et des forces qui s’exercent lors du mouvement de celui-ci. Cela exige le placement de profils palpeurs et un mécanisme d’ouverture et de fermeture adapté.

La norme EN est une directive européenne qui est en vigueur depuis le 7 octobre 2003.(directive 89/106/CEE du Conseil des Communautés européennes du 21 décembre 1988 relative au rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives des États membres concernant les produits de construction). Les États membres furent obligés de transposer la norme dans une législation nationale. En Belgique, la norme est applicable depuis le 1er mai 2005 (arrêté ministériel du 29 avril 2005 portant dérogation transitoire au marquage CE des portes et barrières telles que définies par la norme harmonisée NBN EN 13241-1 " Portes et barrières industrielles, commerciales et de garage - Norme de produit - Partie 1 : Produits sans caractéristiques coupe-feu, ni pare-fumée "). Cela se justifie tout à fait, entre autres en raison des dangers de blocage, avec toutes les conséquences possibles, quand les portails coulissants automatiques ne sont pas pourvus des profils palpeurs nécessaires qui arrêtent le moteur de commande lorsque le profil palpeur entre en contact, par exemple, avec un bras coincé. Il va de soi qu’une installation qui doit empêcher ce type d’accident a un certain coût. Par conséquent, les portails coulissants qui ne respectent pas les conditions légales sont nettement moins chers. Il en résulte que les produits ne répondant pas aux normes, et donc dangereux, jouissent d’un important avantage concurrentiel.

Le grand public n’est hélas pas vraiment au courant des obligations légales imposées pour le placement de portails coulissants. Un nombre non négligeable de fabricants en profitent pour mettre sur le marché des portails coulissants dépourvus des profils palpeurs nécessaires à des prix beaucoup moins élevés que les fabricants qui respectent la loi. Ce phénomène alimente la rumeur selon laquelle il n’est pas vraiment indispensable de pourvoir le portail des dispositifs de sécurité nécessaires. Il en résulte que les installateurs qui respectent la loi sont de plus en plus évincés par des fabricants qui ne le font pas.

Dans les pays voisins, les portails coulissants automatiques installés sont régulièrement et minutieusement contrôlés quant au respect des obligations européennes. En Belgique, ce sont la Direction générale Qualité et Sécurité et la Direction Contrôle et Médiation du Service public fédéral (SPF) Économie qui sont chargées de ces contrôles. Il paraît toutefois que les contrôles de ce type étaient jusqu’à présent inexistants. On en arrive ainsi à la situation absurde où des installateurs, qui jusqu’alors ont toujours respecté la législation, envisagent à leur tour de mettre sur le marché des alternatives moins sûres afin de pouvoir sauvegarder leur entreprise.

Le ministre peut-il me dire :

1. quels types et combien de contrôles des normes de sécurité des portails coulissants automatiques ont jusqu’à présent été effectués ?

2. quelles constatations ont été faites à cette occasion et si des procès-verbaux ont été dressés jusqu’à présent ? Dans l’affirmative, de combien de procès-verbaux s’agit-il et quelle suite leur a-t-il été donnée ?

3. si l’on envisage de renforcer sensiblement ces contrôles à l’avenir ?

Réponse reçue le 11 mars 2009 :

J’ai l’honneur de renvoyer l’honorable membre à la réponse que fournira le ministre du Climat et de l’Énergie (question écrite n° 4-3038).