Sclérose en plaques - Tysabri - Remboursement - Rôle de la résonance magnétique nucléaire (RMN) - Examens
maladie du système nerveux
médecine nucléaire
assurance maladie
statistique officielle
dépense de santé
neurologie
coût de la santé
10/11/2008 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 11/12/2008) |
5/1/2009 | Dossier clôturé |
Réintroduite comme : question écrite 4-2335
Les conditions actuelles de remboursement du Tysabri sont les suivantes :
– « Soit le patient a réagi insuffisamment à un traitement par interféron bêta de douze mois minimum ; pendant ce traitement, le patient a présenté au minimum une exacerbation, ayant duré au moins 24 heures, sans fièvre, suite à une période stable d’au moins trente jours, avec récupération complète ou incomplète. Une RMN cérébrale récente donne une image montrant au minimum neuf lésions T2 hyper-intenses dont au moins une est rehaussée par gadolinium ;
–Soit le patient souffre d’une sclérose en plaques grave de la forme relapsing-remitting qui évolue rapidement, définie par deux exacerbations invalidantes ou plus par an, et une RMN cérébrale récente montrant une lésion rehaussée par gadolinium ou plus. Chacune des exacerbations a duré au moins 24 heures, sans fièvre, suite à une période stable, avec récupération incomplète. »
En d’autres mots, la RMN est le critère principal pour commencer ou poursuivre un traitement au Tysabri, l’aspect clinique – l’examen et les indications du neurologue – est considéré comme secondaire. Ceci conduit à une forte augmentation des examens RMN pour mettre en évidence les taches de gadolinium qui sont exigées.
En conséquence, voici mes questions :
L’honorable ministre peut-elle donner un aperçu (par trimestre) du nombre d’examens par RMN réalisés pour des patients souffrant de sclérose en plaques de 2005 à 2007 ?
Peut-elle nous donner un aperçu du coût de ces examens par RMN ?
Quel pourcentage de ce coût est-il supporté par la Sécurité sociale ? Quel pourcentage est-il à charge du patient ?
La procédure est-elle standardisée ? Si ce n’est pas le cas, pourquoi ne l’est-elle pas ?
Peut-elle confirmer que des RMN de haute technologie (par exemple avec des champs de 3 Tesla et bientôt de 7 Tesla) effectuée avec des injections de triples doses de gadolinium augmentent la probabilité de détecter des zones de contraste ?
Peut-elle confirmer que les critères actuels excluent le remboursement aux patients qui ont des inflammations (avec taches de contraste) dans la moelle épinière ?
Envisage-t-elle pour la fixation de nouveaux critères de remboursement de donner un rôle plus important au neurologue traitant ?