SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2020-2021 Zitting 2020-2021
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9 novembre 2020 9 november 2020
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Question écrite n° 7-720 Schriftelijke vraag nr. 7-720

de Bert Anciaux (sp.a)

van Bert Anciaux (sp.a)

au vice-premier ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique

aan de vice-eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid
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L'émergence de superbactéries par surconsommation d'antibiotiques De opmars van superbacteriën door overconsumptie van antibiotica 
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antibiotique
industrie pharmaceutique
politique de la santé
biologie
antibioticum
farmaceutische industrie
gezondheidsbeleid
biologie
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9/11/2020Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 10/12/2020)
21/12/2020Antwoord
22/12/2020Aanvullend antwoord
9/11/2020Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 10/12/2020)
21/12/2020Antwoord
22/12/2020Aanvullend antwoord
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Réintroduction de : question écrite 7-13 Réintroduction de : question écrite 7-13
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Question n° 7-720 du 9 novembre 2020 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 7-720 d.d. 9 november 2020 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Un médecin spécialiste, haut fonctionnaire du ministère britannique de la Santé publique a déclaré que l'on assistait à l'émergence préoccupante de davantage de bactéries résistantes aux antibiotiques – également appelées superbactéries. Il prévoit que, dans quelques années, il ne sera plus possible de pratiquer de simples interventions chirurgicales en raison du risque d'infection par ces bactéries. Selon certaines estimations, 25 000 personnes décèdent déjà chaque année de telles infections bactériennes dans l'Union européenne (UE). Mme Gyssens, un professeur flamand d'infectiologie, a confirmé ce pronostic alarmant et a déclaré qu'il était plus que temps de réagir.

En dépit de campagnes à ce sujet, l'utilisation et la consommation d'antibiotiques ne cessent de croître. Durant la période 2004-2010, le nombre d'emballages vendus est passé de 5,1 à 5,6 millions. Le professeur Gyssens pointe un doigt accusateur vers l'industrie pharmaceutique. Celle-ci investit très peu dans le développement de nouveaux antibiotiques parce que leur marge bénéficiaire est trop étroite.

1) Comment l'honorable ministre évalue-t-elle les mises en garde répétées et de plus en plus insistantes du monde scientifique sur les proportions dramatiques que prend l'émergence de superbactéries et le risque que bientôt, dans quelques années, la menace élevée d'infections mortelles ne rende les interventions chirurgicales les plus routinière impossibles? Partage-t-elle cette analyse qui met en évidence un risque s'aggravant rapidement?

2) Dans quelle mesure et dans quel délai le développement des superbactéries aura-t-il une influence extrêmement négative sur l'efficacité de nos soins de santé?

3) Comment réagit-elle à l'accroissement constant de l'utilisation et de la consommation d'antibiotiques? A-t-elle développé en collaboration avec les Communautés une stratégie adéquate de réduction de cette consommation? Comment se fait-il que les résultats positifs soient trop peu nombreux? Qui en est responsable et comment?

4) Pense-t-elle que cette menace retienne suffisamment l'attention des politiques et peut-elle démontrer dès à présent que notre politique de santé réussira à arrêter ces évolutions indésirables?

5) Confirme-t-elle que l'industrie pharmaceutique investit trop peu dans le développement de nouveaux antibiotiques efficaces? Ne peut-elle prendre des mesures d'encouragement dans ce domaine? Quels efforts fournit-on déjà et lesquels prévoit-on?

6) Enfin, adhère-t-elle à l'analyse très répandue selon laquelle le phénomène des superbactéries constitue l'un des défis majeurs pour notre santé et nos soins de santé? Peut-elle confirmer en toute franchise et honnêteté que l'on s'attache à relever ce défi avec une priorité suffisante?

 

Een hoge ambtenaar en gespecialiseerd arts van het Britse ministerie van Volksgezondheid verklaarde dat er onrustbarend meer bacteriën opduiken – ook wel super bacteriën genoemd – waartegen geen antibiotica meer werkzaam zijn. Hij voorspelt dat eenvoudige chirurgische ingrepen binnen enkele jaren niet meer mogelijk zullen zijn wegens het gevaar op besmetting met deze bacteriën. Er zijn schattingen dat in de Europese Unie (EU) nu reeds jaarlijks 25 000 mensen sterven aan deze bacteriële infecties. Een Vlaamse professor infectiologie, mevrouw Gyssens, bevestigt die alarmerende prognose en waarschuwde al eerder dat het ondertussen «vijf voor twaalf» werd.

Ondanks campagnes ter zake blijft het gebruik en het verbruik van antibiotica alsmaar toenemen. In de periode 2004 -2010 klom het aantal verkochte verpakkingen van 5,1 naar 5,6 miljoen. Professor Gyssens wijst beschuldigend naar de farmaceutische industrie. Die investeert erg beperkt in de ontwikkeling van nieuwe antibiotica omdat de winstmarges er te beperkt zijn.

1) Hoe evalueert de geachte minister de herhaaldelijke en alsmaar harder en dringender klinkende waarschuwingen van de wetenschap dat de opmars van de zogenaamde superbacteriën een dramatische omvang aanneemt en dat daardoor straks, binnen enkele jaren, de meest routinematige heelkundige ingrepen onmogelijk zullen worden door een acuut en dodelijk infectiegevaar? Deelt ze deze analyse van een snel oprukkend gevaar?

2) In welke mate en binnen welke termijn zal de ontwikkeling van deze superbacteriën de slagkracht van onze gezondheidszorg ingrijpend negatief beïnvloeden?

3) Hoe reageert ze op de vaststelling dat het gebruik en het verbruik van antibiotica nog steeds toenemen? Bestaat er, in samenwerking met de Gemeenschappen, een adequate strategie om dit verbruik terug te dringen? Hoe komt het dat hier te weinig positieve resultaten worden geboekt? Wie draagt hier welke verantwoordelijkheden?

4) Vindt ze dat deze bedreiging voldoende beleidsaandacht krijgt en kan zij momenteel aantonen dat ons gezondheidsbeleid met succes deze ongewenste ontwikkelingen kan counteren?

5) Bevestigt ze de stelling dat de farmaceutische industrie te weinig investeert in de ontwikkeling van nieuwe en werkzame antibiotica? Kan ze hieromtrent geen stimulerend beleid voeren? Welke inspanningen worden hiervoor nu al geleverd en staan gepland?

6) Ten slotte, deelt ze de ruim verspreide analyse dat het fenomeen van de superbacteriën een van de belangrijkste uitdagingen voor onze gezondheid en gezondheidszorg vormt? Kan zij in alle openheid en eerlijkheid bevestigen dat deze uitdaging voldoende prioritair wordt aangepakt?

 
Réponse reçue le 21 décembre 2020 : Antwoord ontvangen op 21 december 2020 :

L’honorable membre trouvera ci-après la réponse à sa question.

1) La résistance aux antimicrobiens est un problème mondial qui touche tant les pays en voie de développement que les pays développés. C’est donc également un défi majeur pour notre pays. Il est estimé qu’environ 700 000 personnes meurent chaque année dans le monde à cause d’infections résistantes aux médicaments. Un rapport anglais estime que si aucune action n’est entreprise, dix millions de personnes mourront chaque année d’ici 2050 pour cette raison, soit plus que par le cancer (O’ Neill, 2014). De nombreuses instances internationales telles que les Nations unies et l’Organisation mondiale de la santé le rappellent d’ailleurs régulièrement. C’est pourquoi j’ai fait de la lutte contre la résistance aux agents antimicrobiens l’une de mes priorités lors de la précédente législature. Afin de renforcer davantage encore l’efficacité de nos initiatives en la matière, j’ai notamment porté au sein de la Conférence interministérielle Santé, qui regroupe les ministres fédéraux, régionaux et communautaires compétents pour la santé publique, un projet de développement d’un plan d’action national One Health de lutte contre la résistance aux antimicrobiens et les infections associées aux soins, en y associant également les ministres compétents pour la santé animale et l’environnement. En effet, il est indispensable de redoubler d’efforts et d’appliquer dans ce domaine l’approche «One World One Health», en échangeant et collaborant de façon multidisciplinaire et intersectorielle. De nouvelles actions devront s’ajouter aux nombreuses mesures déjà en place actuellement, notamment au sein des hôpitaux ainsi que celles appliquées dans le secteur vétérinaire, et des moyens suffisants devront être libérés.

2) Il est vrai que pour notre pays, comme pour le reste de l’Union européenne et du monde, la pression est forte, et le problème ne cesse de s’accroître. En 2011-2012, les premières bactéries résistantes aux carbapénèmes, une classe d’antibiotiques utilisée en cas de résistance aux antibiotiques habituels, ont commencé à être détectées chez des patients hospitalisés dans notre pays. En concertation avec le Conseil supérieur de la santé, Sciensano, le laboratoire national de référence et les experts du monde hospitalier, une collaboration efficace a été mise en place afin de maîtriser cette situation. Les différents niveaux de pouvoir ont également collaboré et validé en 2013 un «Plan national stratégique de lutte contre les MDRO, les «Multi Drugs Resistant Organisms», au sein de la Conférence interministérielle Santé afin de contenir le développement de ces bactéries multi-résistantes, d’assurer une surveillance et de mettre à disposition des structures d’aide pour les institutions soumises à des épidémies. Tant le système de santé que les hôpitaux se sont donc adaptés pour faire face à ce risque. Nous devons aujourd’hui faire davantage encore, car les résistances continuent de se propager. Selon une récente simulation de l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économique, 533 décès annuels pourraient être attribués à cette problématique annuellement en Belgique, avec un coût annuel estimé de 24 millions d’euro en frais de soins de santé (OECD, 2018, Stemming the Superbug Tide: Just A Few Dollars More).

3) L’utilisation d’antibiotiques diminue en Belgique, tant dans le secteur hospitalier que dans le secteur ambulatoire, même si cette diminution est certainement trop lente. Environ 90 % de la consommation des antibiotiques en médecine humaine est liée à la pratique ambulatoire. En 1999-2000, le niveau de consommation était à 3,6 packs par mille habitants par jour et en 2017-2018, nous en sommes à 2,1 packs par mille habitants par jour. Cela représente une diminution de près de 40 %. La consommation diminue également en médecine vétérinaire: la diminution est actuellement de 35 % en six ans (2012-2018). Mais la Belgique reste un pays qui utilise significativement plus d’antibiotiques que les pays européens les mieux classés comme les Pays-Bas et les pays scandinaves. Cela veut dire que nous devons réduire davantage encore notre consommation. Et ces efforts doivent effectivement être réalisés par les différents niveaux de pouvoir étant donné le partage de compétences. Citons à titre d’exemple l’interaction entre les différents établissements de soins qui dépendent de niveaux de compétences différents: les transferts de patients entre maisons de repos et de soins et les hôpitaux sont identifiés comme étant un des facteurs de risque de transmission et de propagation des germes multi-résistants.

4) Je réfère l’honorable membre à ma réponse à la première question. Je pense que nous devons faire encore plus d’efforts dans ce domaine, et c’est pourquoi un plan d’action national est en cours de développement sous la coordination de mon administration le service public fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement, en collaboration avec les institutions fédérales impliquées (Agence fédérale des médicaments et des produits de santé – AFMPS, Agence fédérale de sécurité de la chaîne alimentaire – AFSCA, Institut national d’assurance maladie-invalidité – INAMI, Sciensano) et les entités fédérées. Ce projet se basera notamment sur le rapport que mon administration a commandité au KCE (notre Centre fédéral d’expertise des soins de santé) sur ce sujet, publié début avril, et qui analyse la situation belge dans les détails et formule des recommandations pour une politique plus efficace en Belgique. Le projet de plan d’action national est attendu pour fin 2019, en vue d’être adopté par les nouveaux gouvernements tant régionaux et communautaires que fédéral.

5) Il semble que le modèle économique actuel ne favorise pas la recherche et le développement de nouveaux produits antibiotiques. L’industrie pharmaceutique a pourtant également un rôle à jouer dans la lutte contre la résistance aux antibiotiques et antimicrobiens en général. Le plan d’action contiendra donc également des actions en lien avec l’amélioration de la disponibilité d’antibiotiques actuellement sur le marché, et le développement de nouveaux.

6) Le projet de développement d’un plan d’action national One Health de lutte contre la résistance aux antimicrobiens et les infections associées aux soins, que j’ai porté au sein de la Conférence interministérielle de la Santé, et qui est développé en collaboration avec les ministres compétents pour la santé animale et l’environnement, témoigne de ma volonté de mettre cette problématique en lumière et d’activer tous les leviers d’actions en vue d’une lutte plus efficace. Je continuerai à soutenir son développement ainsi que le travail du service public fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement, qui coordonne ce projet. Mais mon espoir est que tout le monde se sente concerné et s’y implique, en investissant les moyens humains et financiers nécessaires.

Het geachte lid vindt hieronder het antwoord op zijn vragen.

1) Antimicrobiële resistentie is een wereldprobleem dat zowel de ontwikkelingslanden als de ontwikkelde landen treft. Het vormt dus ook een grote uitdaging voor ons land. Geraamd wordt dat jaarlijks ter wereld ongeveer 700 000 mensen sterven als gevolg van geneesmiddelenresistente infecties. Een Engels rapport meent dat, indien er geen actie ondernomen wordt, er tegen 2050 jaarlijks tien miljoen mensen om die reden zullen sterven, wat meer is dan door kanker (O’ Neill, 2014). Heel wat internationale instanties zoals de Verenigde Naties en de Wereldgezondheidsorganisatie brengen dat overigens regelmatig in herinnering. Daarom heb ik van de bestrijding van de resistentie tegen antimicrobiële middelen een van mijn prioriteiten gemaakt tijdens de voorgaande legislatuur. Teneinde de doeltreffendheid van onze initiatieven ter zake nog meer te versterken, heb ik meer bepaald binnen de Interministeriële Conferentie Gezondheid, waarin de federale, gewestelijke en communautaire ministers zitten die bevoegd zijn voor volksgezondheid, een ontwerp gelanceerd voor de ontwikkeling van een nationaal actieplan One Health voor de bestrijding van antimicrobiële resistentie en de zorggerelateerde infecties, waarbij ook de ministers die bevoegd zijn voor dierengezondheid en leefmilieu betrokken zijn. Het is immers noodzakelijk om nog meer inspanningen te doen en op dat vlak de aanpak «One World One Health» toe te passen, door uit te wisselen en op een multidisciplinaire en intersectorale manier samen te werken. Er zullen nieuwe acties moeten komen boven op de talrijke maatregelen die reeds ingesteld zijn, meer bepaald binnen de ziekenhuizen en in de veterinaire sector, en er zullen voldoende middelen vrijgemaakt moeten worden.

2) Het klopt dat de druk groot is, zowel voor ons land als voor de rest van de Europese Unie en de wereld, en het probleem blijft maar groter worden. In 2011-2012 doken de eerste bacteriën op die resistent waren tegen carbapenems, een antibioticaklasse die gebruikt wordt in geval van resistentie tegen gewone antibiotica, bij patiënten die in ons land gehospitaliseerd zijn. In overleg met de Hoge Gezondheidsraad, Sciensano, het nationale referentielaboratorium en de experts uit de ziekenhuiswereld werd een doeltreffende samenwerking ingesteld om die situatie onder controle te krijgen. Ook de verschillende bestuursniveaus hebben samengewerkt en in 2013 hun goedkeuring gehecht aan een «Nationaal strategisch plan voor de bestrijding van MDRO’s, Multi Drugs Resistant Organisms», binnen de Interministeriële Conferentie Gezondheid teneinde de ontwikkeling van die multiresistente bacteriën in te dijken, te zorgen voor bewaking en hulpstructuren ter beschikking te stellen voor de instellingen die te maken krijgen met epidemieën. Zowel het gezondheidssysteem als de ziekenhuizen hebben zich dus aangepast om dat risico het hoofd te bieden. Wij moeten dus vandaag nog meer doen, want de resistenties blijven zich maar uitbreiden. Volgens een recente simulatie van de OESO, de Organisatie voor economische samenwerking en ontwikkeling, zouden jaarlijks 533 sterfgevallen in België toe te schrijven zijn aan die problematiek, met een jaarlijkse kostprijs die geraamd wordt op 24 miljoen euro aan gezondheidszorgkosten (OECD, 2018, Stemming the Superbug Tide: Just A Few Dollars More).

3) Het gebruik van antibiotica daalt in België, zowel in de ziekenhuissector als in de ambulante sector, ook al is die daling zeker te traag. Ongeveer 90 % van het verbruik van antibiotica in de menselijke geneeskunde hangt samen met de ambulante praktijk. In 1999-2000 bedroeg het consumptieniveau 3,6 packs per duizend inwoners per dag en in 2017-2018 2,1 packs per duizend inwoners per dag. Dat komt neer op een daling met bijna 40 %. Het verbruik daalt ook in de diergeneeskunde: de daling bedraagt momenteel 35 % over zes jaar (2012-2018). Maar België blijft een land dat significant meer antibiotica gebruikt dan de best geklasseerde landen zoals Nederland en de Scandinavische landen. Dat wil zeggen dat wij ons verbruik nog meer moeten terugschroeven. En die inspanningen moeten daadwerkelijk uitgevoerd worden door de verschillende bestuursniveaus, gelet op de verdeling van bevoegheden. Zo denken we bijvoorbeeld aan de interactie tussen de verschillende zorginstellingen die afhangen van verschillende bevoegdheidsniveaus: de overdrachten van patiënten tussen rust- en verzorgingstehuizen en de ziekenhuizen worden geïdentificeerd als een van de risicofactoren voor het overbrengen en verspreiden van multiresistente kiemen.

4) Ik verwijs het geachte lid naar mijn antwoord op de eerste vraag. Ik denk dat we nog meer inspanningen op dat vlak moeten leveren, en daarom wordt er momenteel gewerkt aan een nationaal actieplan, onder de coördinatie van mijn administratie – de federale overheidsdienst Volksgezondheid, Veiligheid van de voedselketen en Leefmilieu, in samenwerking met de betrokken federale instellingen (Federaal Agentschap voor geneesmiddelen en gezondheidsproducten – FAGG, Federaal Agentschap voor de veiligheid van de voedselketen – FAVV, Rijksinstituut voor ziekte- en invaliditeitsverzekering – RIZIV, Sciensano) en de deelstaten. Dit ontwerp zal meer bepaald gebaseerd zijn op het rapport dat mijn administratie besteld heeft bij het KCE (ons Federaal Kenniscentrum voor de gezondheidszorg) over dat onderwerp, dat begin april gepubliceerd is en waarin de Belgische situatie gedetailleerd geanalyseerd wordt en aanbevelingen geformuleerd worden voor een doeltreffender beleid in België. Het ontwerp van nationaal actieplan word tegen eind 2019 verwacht, met de bedoeling aangenomen te worden door de nieuwe zowel federale als gewestelijke en communautaire regeringen.

5) Het huidige economische model lijkt het onderzoek naar en de ontwikkeling van nieuwe antibiotische producten niet te bevorderen. De farmaceutische industrie moet evenwel een rol spelen in de bestrijding van resistentie tegen antibiotica en antimicrobiële middelen in het algemeen. Het actieplan zal dus ook acties bevatten in verband met de verbetering van de beschikbaarheid van antibiotica die momenteel op de markt zijn, en de ontwikkeling van nieuwe antibiotica.

6) Het ontwerp voor de ontwikkeling van een nationaal actieplan One Health voor de bestrijding van antimicrobiële resistentie en de zorggerelateerde infecties, dat ik lanceerde binnen de Interministeriële Conferentie Gezondheid en dat ontwikkeld is in samenwerking met de ministers die bevoegd zijn voor dierengezondheid en leefmilieu, getuigt van mijn wil om die problematiek onder de aandacht te brengen en alle hefbomen voor acties in werking te stellen teneinde de bestrijding doeltreffender te maken. Ik zal blijven mijn steun verlenen aan de ontwikkeling ervan en aan het werk van de federale overheidsdienst Volksgezondheid, Veiligheid van de voedselketen en Leefmilieu, die dit ontwerp coördineert. Maar ik hoop dat iedereen zich betrokken voelt en inspanningen levert, door de nodige financiële en menselijke middelen te investeren.

Réponse complémentaire reçue le 22 décembre 2020 : Aanvullend antwoord ontvangen op 22 december 2020 :

Permettez-moi d’ajouter deux éléments complémentaires à la réponse fournie précédemment.

Le premier pour actualiser les informations fournies. Le projet de plan d'action national (NAP) One Health de lutte contre la résistance aux antimicrobiens (AMR) et les infections associées aux soins a été présenté le 22 novembre 2019 à l’ensemble des acteurs privés et publics concernés, c’est-à-dire des acteurs issus de la santé humaine, de la santé animale et de l’environnement, pour une phase de concertation et d’appropriation de ce plan. Une version consolidée du NAP-AMR a été soumise le 6 mars 2020 aux ministres fédéraux en charge de la santé publique, de l’agriculture et de l’environnement. Le service public fédéral (SPF) Santé publique a par ailleurs entamé des rencontres avec les différentes administrations des entités fédérées afin de parvenir à une validation technique et politique des mesures décrites et ce faisant, donner à ce plan sa réelle dimension nationale. Enfin, une consultation publique sera organisée dans le cadre de ces démarches. Toutefois, la crise sanitaire à laquelle nous faisons face actuellement a mobilisé la plupart des collaborateurs fédéraux, des fonctionnaires et acteurs externes impliqués dans la lutte contre l’AMR. Les actions et les budgets prévus dans le NAP-AMR ne sont donc, à ce jour, pas encore validés. La finalisation du plan est ainsi reportée jusqu’à la fin de la crise sanitaire et à la reprise des activités «habituelles» de nos institutions.

Le deuxième pour confirmer que les initiatives prises pendant la législature précédente dans le cadre de la lutte contre le risque infectieux en général et contre la résistance microbienne et contre les infections associées aux soins en particulier seront poursuivies et restent une priorité de la politique de la santé. La reconnaissance des spécialités en infectiologie clinique et en microbiologie médicale qui a eu lieu en mai 2020 fournit à notre système de santé une capacité supplémentaire et essentielle à l’amélioration des pratiques et des soins médicaux. C’est pourquoi mes collaborateurs et moi nous attacherons à donner aux médecins habilités à exercer ces spécialités ainsi qu’aux professionnels de la prévention et du contrôle des infections les moyens nécessaires au plein exercice de leurs mandats. Enfin, la crise sanitaire actuelle illustre éminemment la nécessité d’une collaboration bien plus accrue entre le secteur hospitalier et le secteur des soins de première ligne. Sur cet aspect également, des initiatives sont prises afin de renforcer ces liens de façon structurelle et pérenne.

Sta me toe daar nog twee bijkomende elementen aan het vroeger meegedeelde antwoord toe te voegen.

Het eerste element om de aangeleverde gegevens te actualiseren. Het ontwerp van nationaal actieplan (NAP) One Health voor de bestrijding van antimicrobiële resistentie (AMR) en zorggerelateerde infecties werd op 22 november 2019 voorgesteld aan alle betrokken private en openbare actoren, dit wil zeggen de actoren op het vlak van de gezondheid van mens, dier en leefmilieu, met het oog op een fase voor overleg en afstemming van dit plan. Een geconsolideerde versie van het NAP-AMR werd op 6 maart 2020 voorgelegd aan de federale ministers die belast zijn met volksgezondheid, landbouw en leefmilieu. De federale overheidsdienst (FOD) Volksgezondheid is bovendien gesprekken gestart met de verschillende administraties van de deelstaten teneinde te komen tot een technische en politieke goedkeuring van de beschreven maatregelen en dit plan op die manier zijn echte nationale dimensie te geven. Tot slot zal een publieksraadpleging georganiseerd worden in het kader van die maatregelen. De meeste federale medewerkers, ambtenaren en externe actoren die betrokken zijn bij de strijd tegen AMR, zijn momenteel echter bezig met de gezondheidscrisis waaraan wij nu het hoofd moeten bieden. De acties en de budgetten die voorzien zijn in het NAP-AMR zijn dus op heden nog niet goedgekeurd. De afwerking van het plan is dus uitgesteld naar het einde van de gezondheidscrisis en naar de hervatting van de «gewone» activiteiten van onze instellingen.

Het tweede element om te bevestigen dat de initiatieven die tijdens de voorgaande legislatuur genomen zijn in het kader van de strijd tegen het risico op infecties in het algemeen en tegen microbiële resistentie en zorggerelateerde infecties in het bijzonder, zullen worden voortgezet en blijven prioritair in het gezondheidsbeleid. De erkenning van de specialiteiten in de klinische infectiologie en in de medische microbiologie die in mei laatstleden plaatsvond, verleent ons gezondheidssysteem een bijkomende en noodzakelijke capaciteit om de praktijken en de medische zorg te verbeteren. Om die reden zullen mijn medewerkers en ik de artsen die gemachtigd zijn om die specialiteiten uit te oefenen en de professionals inzake infectiepreventie en -controle de nodige middelen proberen te geven om hun mandaten ten volle uit te oefenen. Tot slot illustreert de huidige gezondheidscrisis voortreffelijk dat de ziekenhuissector en de sector van de eerstelijnszorg veel nauwer moeten samenwerken. Ook wat dat betreft, zijn er initiatieven genomen om die banden op een structurele en duurzame manier te versterken.