| SÉNAT DE BELGIQUE | BELGISCHE SENAAT | ||||||||||||
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| Session 2021-2022 | Zitting 2021-2022 | ||||||||||||
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| 9 mars 2022 | 9 maart 2022 | ||||||||||||
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| Question écrite n° 7-1509 | Schriftelijke vraag nr. 7-1509 | ||||||||||||
de Nadia El Yousfi (PS) |
van Nadia El Yousfi (PS) |
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au vice-premier ministre et ministre de l'Economie et du Travail |
aan de vice-eersteminister en minister van Economie en Werk |
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| Marché des semi-conducteurs - Programme «Chips Act» de la Commission européenne - Position de la Belgique - Contribution financière - Articulation avec le Plan de relance - Futures lignes de production - Implantation - Économie belge - Retombées | Halfgeleidermarkt - «Chips Act»-programma van de Europese Commissie - Standpunt van België - Financiële bijdrage - Inpassing in het herstelplan - Toekomstige productielijnen - Inplanting - Belgische economie - Return | ||||||||||||
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| composant électronique production industrielle politique industrielle de l'UE approvisionnement relance économique indépendance technologique innovation |
elektronisch onderdeel industriële productie EU-industriebeleid voorziening heractivering van de economie technologische onafhankelijkheid vernieuwing |
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| Aussi posée à : question écrite 7-1510 | Aussi posée à : question écrite 7-1510 | ||||||||||||
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| Question n° 7-1509 du 9 mars 2022 : (Question posée en français) | Vraag nr. 7-1509 d.d. 9 maart 2022 : (Vraag gesteld in het Frans) | ||||||||||||
La pandémie de Covid-19 et la forte reprise économique ont entraîné une pénurie mondiale de semi-conducteurs, ou puces électroniques, un secteur indispensable à toute l'industrie. C'est certainement le secteur automobile qui a le plus été touché par cette pénurie d'intrants tout comme le secteur de l'électroménager. Bien évidemment, au-delà des enjeux «consuméristes» (voitures, portables, consoles, etc.), cette problématique touche à la sécurité informatique et à la santé publique, dont les équipements dépendent aussi largement de composants à base de puces. Cette situation a révélé la grande dépendance de l'Europe envers les producteurs asiatiques, ultradominants sur la place mondiale (Taïwan, Corée et Chine). En effet, si l'industrie européenne était encore dominante au début des années 2000, ce n'est plus le cas actuellement, faute à la délocalisation des pôles de production vers l'Asie principalement. Prenant le problème à bras-le-corps, la Commission européenne a présenté début février 2022 son «Chips Act». Il s'agit d'un programme visant à relancer l'Europe dans la course technologique mondiale. L'objectif est de faire en sorte que l'Europe retrouve sa place sur le marché des semi-conducteurs dans cinq à six ans. Crise sanitaire, crise climatique, tensions commerciales et géopolitiques: le spectre redondant d'une rupture d'approvisionnement dans l'avenir nous fait aujourd'hui prendre conscience de la nécessité de ramener ces pôles de production vers l'Europe. À plus forte raison encore lorsque l'on sait que les voitures électriques contiennent davantage de puces que les véhicules à carburant. Dès lors, la Commission européenne dégage une enveloppe de 42 milliards d'euros en subventions pour alimenter ce repositionnement. Le «Chips Act» contient une partie destinée à la recherche et l'autre partie pour l'industrie. Dans la mesure où tant l'économie que la recherche scientifique impliquent à la fois le niveau fédéral et les entités fédérées (recherche fondamentale, et recherche et innovation d'entreprise), le dépôt de la question au Sénat prend tout son sens. En ce qui concerne le volet de subventions dédiées à la recherche, la Commission propose de rediriger vers la recherche 12 milliards d'euros, dont 6 milliards du budget de l'Union européenne (UE) et 6 milliards versés par les États membres. Concernant la fabrication de puces électroniques, la Commission européenne allouerait 30 milliards d'euros à l'industrie pour le rapatriement de cette production en Europe. 1) Comment se positionne la Belgique dans ce programme de relance de l'Europe dans la course technologique mondiale? 2) Quelle sera la contribution de la Belgique dans le financement de ces lignes pilotes et quel montant la Belgique peut-elle espérer recevoir pour stimuler la recherche? 3) Comment l'articulation de ce «Chips Act» va-t-elle se faire avec la mise en œuvre de notre ambitieux plan de relance? 4) Si on sait que l'Institut de microélectronique (IMEC) de Louvain est le chef de file mondial dans la recherche sur les semi-conducteurs et les nanotechnologies, qu'en est-il du reste de la Belgique? 5) A-t-on déjà une idée de lieu géographique de l'implantation des chaînes de production à venir? 6) Quelles retombées pour l'économie belge peut-on espérer? |
Vanwege de covidpandemie en de daaropvolgende felle heropleving van de economie is er een wereldwijde schaarste aan halfgeleiders of chips, die onontbeerlijk zijn voor de gehele industrie. De automobielsector werd het hardst getroffen door de schaarste van dit productieonderdeel, samen met de sector van de huishoudelektro. Naast de ongemakken voor de consument (wagens, mobiele telefoons, consoles, enzovoort) heeft deze problematiek gevolgen voor de cyberveiligheid en de volksgezondheid, aangezien al die systemen ook grotendeels afhankelijk zijn van bestanddelen met chips. Deze situatie toonde ook aan hoezeer Europa afhankelijk is van Aziatische producenten die wereldwijd een heel dominante positie innemen (Taiwan, Korea, China). De Europese industrie was op dit stuk nog leidinggevend in het begin van de jaren 2000, maar dat is niet langer het geval ten gevolge van de verhuizing van de productie-eenheden, voornamelijk naar Azië. Om dat probleem grondig aan te pakken heeft de Europese Commissie begin februari 2022 een chipwet voorgesteld, een programma om het technologisch leiderschap van Europa in de wereld te versterken. Het doel is dat Europa binnen de vijf of zes jaar zijn concurrentievermogen kan herstellen op de halfgeleidermarkt. De gezondheidscrisis, de klimaatcrisis, geopolitieke spanningen en verstoring van de wereldhandel: de talrijke risico's op haperingen in de bevoorradingsketen doen ons vandaag beseffen dat we de productie van halfgeleiders terug naar Europa moeten halen. Dit is zeker zo als we weten dat elektrische wagens nog meer chips bevatten dan auto's met verbrandingsmotoren. Daarom maakt de Europese Commissie een pakket van 42 miljard euro aan subsidies vrij om die omslag te maken. De chipwet bevat een gedeelte dat over het onderzoek gaat en een ander deel over de industrie. Economie en wetenschappelijk onderzoek zijn beide een zaak van de federale overheid en de deelstaten (fundamenteel onderzoek, en onderzoek en innovatie op bedrijfsniveau) en daarom is de indiening van deze vraag in de Senaat zinvol. De Commissie stelt voor om 12 miljard euro subsidies uit te trekken en te besteden aan onderzoek, waarvan 6 miljard uit de begroting van de Europese Unie (EU) komt en 6 miljard gestort wordt vanuit de Europese lidstaten. Inzake de productie van chips zou de Europese Commissie 30 miljard euro aan de industrie toekennen om die toeleveringsketen terug naar Europa te brengen. 1) Hoe staat België tegenover dit programma voor de versterking van de Europese positie inzake halfgeleidertechnologie? 2) Wat zal de Belgische bijdrage zijn in de financiering van die pilootprojecten en welk bedrag zal België ontvangen om het onderzoek ter zake te stimuleren? 3) Hoe zal deze chipwet worden ingepast in ons ambitieuze herstelplan? 4) Het is bekend dat het Interuniversitair Micro-Electronica Centrum (IMEC) uit Leuven wereldleider is in onderzoek naar halfgeleiders en nanotechnologie, maar hoe zit dat in de rest van België? 2) Weet men al waar de toekomstige productielijnen zullen worden gevestigd? 3) Op welke return mogen we hopen voor de Belgische economie? |
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| Réponse reçue le 6 octobre 2023 : | Antwoord ontvangen op 6 oktober 2023 : | ||||||||||||
1) Ce dossier revêt une importance stratégique pour la Belgique et pour toute l’Europe. Il s’agit de nous affranchir de notre dépendance aux États-Unis et à l’Asie en la matière. Les semi-conducteurs jouent effectivement un rôle central dans la compétitivité industrielle à l’ère du numérique mais l’Europe est de plus en plus dépendante d’importations des États-Unis ou de pays asiatiques. Elle ne détient que 10 % d’un marché mondial des semi-conducteurs évalué à 440 milliards d’euros. 2) Les contributions individuelles dans le financement de ces lignes pilotes restent encore à définir. La Belgique avec quelques entreprises de pointe, pourrait probablement bénéficier d’un financement européen important. 3) Cette initiative européenne large et conjointe élargira l’impact de nos investissements, contribuera à assurer notre autonomie dans le domaine des «chips» et permettra à nos entreprises de renforcer leur compétitivité internationale grâce aux applications numériques les plus innovantes, ce qui va de pair avec les orientations reprises dans le Plan de relance. 4) Au cours des dix dernières années, la Belgique a développé un tissu industriel d’entreprises et de scale-ups concevant des puces. En outre, la Belgique dispose d’acteurs industriels puissants dans le secteur des télécommunications et dans celui de l’automobile. 5) Non. 6) Ces retombées sont difficiles à évaluer cependant et, à titre d’exemple, d’après une étude récente d’Idea Consult, Imec a, à lui seul, en dix ans généré 5 milliards en valeur ajoutée et a rapporté à la Flandre et à l’État fédéral pas moins de 2,5 milliards de rentrées fiscales. |
1) Dit dossier is van strategisch belang voor België en voor heel Europa. Het is een kwestie ons op dit gebied los te maken van de afhankelijkheid van de Verenigde Staten en Azië. Halfgeleiders spelen in het digitale tijdperk inderdaad een centrale rol in het industriële concurrentievermogen, maar Europa is steeds meer afhankelijk van invoer uit de Verenigde Staten en uit Aziatische landen. Het heeft slechts 10 % in handen van een wereldmarkt van halfgeleiders die geraamd wordt op 440 miljard euro. 2) De individuele bijdragen in de financiering van deze proeflijnen zijn nog nader te bepalen. België zal met enkele speerpuntbedrijven waarschijnlijk in aanmerking komen voor een aanzienlijke Europese financiering. 3) Dit brede en gezamenlijke Europese initiatief zal de impact van onze investeringen verruimen, zal onze autonomie op het gebied van «chips» helpen veiligstellen en zal onze bedrijven in staat stellen om hun internationaal concurrentievermogen op te drijven dankzij de meest innovatieve digitale toepassingen, hetgeen in overeenstemming is met de krijtlijnen van het Herstelplan. 4) In de loop van de laatste tien jaar heeft België een industrie van bedrijven en scale-ups uitgebouwd die chips ontwerpen. Daarnaast beschikt België over sterke industriële spelers in de telecommunicatiesector en de automobielsector. 5) Neen. 6) Deze spin-offs zijn moeilijk te ramen. Niettemin, volgens een recente studie van Idea Consult, om maar een voorbeeld te geven, zou Imec alleen al op tien jaar tijd 5 miljard aan toegevoegde waarde gegenereerd hebben en aan Vlaanderen en de federale overheid niet minder dan 2,5 miljard aan belastinginkomsten opgeleverd hebben. |