SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2021-2022 Zitting 2021-2022
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27 octobre 2021 27 oktober 2021
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Question écrite n° 7-1393 Schriftelijke vraag nr. 7-1393

de Tom Ongena (Open Vld)

van Tom Ongena (Open Vld)

au vice-premier ministre et ministre de la Justice et de la Mer du Nord

aan de vice-eersteminister en minister van Justitie en Noordzee
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Vie privée - Technologie - Bluetooth - Appareils sans fil - Chiffres et tendances Privacy - Technologie - Bluetooth - Draadloze apparatuur - Cijfers en tendensen 
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protection de la vie privée
télécommunication sans fil
sécurité des systèmes d'information
espionnage
eerbiediging van het privé-leven
radiocommunicatie
informatiebeveiliging
spionage
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27/10/2021Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 25/11/2021)
21/12/2021Antwoord
27/10/2021Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 25/11/2021)
21/12/2021Antwoord
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Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 7-1394 Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 7-1394
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Question n° 7-1393 du 27 octobre 2021 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 7-1393 d.d. 27 oktober 2021 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Il ressort d'une étude norvégienne (https://www.hegnes.tech/2021/09/01/location tracking of wifi access point and bluetooth devices/) que les accessoires sans fil sont moins sûrs qu'on ne le pense. Ces accessoires sont notamment des appareils séparés que l'on peut connecter à des objets comme des smartphones ou des montres connectées. Il s'agit généralement d'oreillettes sans fil, de casques sans fil, d'enceintes ou d'autres objets semblables qui ont généralement besoin d'une connexion Bluetooth pour se relier aux appareils. Et c'est précisément à ce niveau que de nombreux appareils présentent une faille de sécurité.

L'étude montre que l'on peut suivre les utilisateurs de ces appareils quasiment en continu. Lors d'une expérience menée à Oslo, le chercheur a pu identifier et tracer, en l'espace de 24 heures, 9 149 appareils dotés d'un émetteur Bluetooth. Pas moins de 129 casques sans fil ont même pu être tracés sur une période plus longue que 24 heures (https://nrkbeta.no/2021/09/02/someone could be tracking you through your headphones/).

Si certains appareils numériques peuvent être tracés en continu, c'est parce qu'ils ne modifient pas ou ne peuvent pas modifier leur adresse MAC régulièrement. C'est cette adresse qui rend chaque appareil Bluetooth unique et qui est utilisée pour faire communiquer de tels appareils entre eux.

Cette technologie n'est toutefois pas dépourvue de risques et le danger est encore plus grand lorsqu'il s'agit de personnes en situation de vulnérabilité (journalistes, informateurs, lanceurs d'alerte, etc.). Autrement dit, il ne suffit pas de changer de numéro de téléphone, comme le font souvent ces personnes pour assurer leur sécurité.

En revanche, la plupart des smartphones renouvellent leur adresse MAC régulièrement. Ce changement a fait suite aux révélations d'Edward Snowden. Celui-ci a révélé que la NSA cartographiait les déplacements d'individus en traçant les adresses MAC de leurs smartphones. C'est pourquoi de nombreux smartphones modernes créent une nouvelle adresse MAC à intervalles réguliers afin de garantir la vie privée.

Seuls quelques fabricants d'accessoires sans fil ont commencé à implémenter de telles mesures dans leurs produits, comme cela se fait pour les smartphones. Le phénomène abordé ici reste méconnu alors qu'il peut en pratique représenter un risque élevé pour la sécurité. Quelques recherches suffisent pour relier rapidement les appareils à des personnes.

Par ailleurs, le fait que l'on puisse acheter en ligne des modules Bluetooth capables d'intercepter les flux de données des appareils Bluetooth n'arrange rien.

On accuse souvent les smartphones de mettre en péril notre vie privée mais les appareils que l'on y connecte sont au moins aussi dangereux.

En ce qui concerne le caractère transversal de la question: les différents gouvernements et maillons de la chaîne de sécurité se sont accordés sur les phénomènes qui doivent être traités en priorité au cours des quatre prochaines années. Ceux-ci sont définis dans la Note-cadre de sécurité intégrale et dans le Plan national de sécurité pour la période 2016-2019 et ont fait l'objet d'un débat lors d'une conférence interministérielle à laquelle les acteurs de la police et de la justice ont également participé. Cette question concerne dès lors une compétence régionale transversale, les Régions intervenant surtout dans le volet préventif.

Je souhaiterais donc poser au ministre les questions suivantes.

1) Dans quelle mesure nos services ont-ils connaissance des problèmes de sécurité liés aux accessoires sans fil? La Sûreté de l'État, le SGRS et la police ont-ils déjà reçu des directives à ce sujet? Que ce soit le cas ou non, pour quelle raison?

2) Dans quelle mesure croyez-vous que certains abusent du Bluetooth pour écouter ou tracer d'autres utilisateurs? Pouvez-vous justifier votre réponse?

3) Existe-t-il déjà en Belgique des cas connus d'espionnage ou d'abus commis grâce à de tels accessoires? Dans l'affirmative, quel est le nombre de cas connus et en quelles années ont-ils été observés? De quels appareils spécifiques s'agissait-il (marque, type, etc.)? Des tendances se dégagent-elles à ce propos? Dans quels domaines? Où le problème se situait-il? Comment a-t-on pu le résoudre? Dans la négative, pour quelle raison?

4) Le Bluetooth présente-t-il, selon vous, des risques spécifiques?

5) Comment les autorités peuvent-elles réduire ce risque? Comment informer au mieux les utilisateurs à ce sujet? Que peut-on faire personnellement pour réduire ce risque le plus possible?

6) Lorsqu'elles réalisent des mesures, les autorités se basent-elles sur d'autres paramètres que les appels téléphoniques et l'utilisation de smartphones, comme l'utilisation du Bluetooth ou de technologies similaires? S'intéressent-elles aussi à d'autres appareils électroniques (casques sans fil, etc.)?

7) Une réglementation de ces appareils est-elle en préparation? Dans l'affirmative, pourquoi et quelle en est la teneur? Dans la négative, pour quelle raison?

8) Les services de sécurité compétents ont-ils déjà élaboré une contre-stratégie face à ces dangers? Dans l'affirmative, en quoi consiste-t-elle? Dans la négative, pour quelle raison?

 

Uit een Noors onderzoek (https://www.hegnes.tech/2021/09/01/location-tracking-of-wifi-access-point-and-bluetooth-devices/), blijkt dat draadloze accessoires minder veilig zijn dan gedacht. Onder deze accessoires vallen afzonderlijke apparaten die kunnen worden aangesloten op zaken zoals smartphones of smartwatches. Doorgaans zijn dit draadloze oortjes, draadloze koptelefoons, speakers of andere aanverwante zaken die meestal Bluetooth nodig hebben om zo de apparaten te kunnen verbinden. Het is juist hier dat er bij veel apparaten een veiligheidslek bestaat.

Uit het onderzoek blijkt dat men de gebruikers bijna continu kan blijven volgen. De onderzoeker kon uit een experiment in Oslo in 24 uur maar liefst 9 149 unieke apparaten met Bluetooth-zenders herkennen en traceren. Ten minste 129 draadloze koptelefoons konden zelfs over een langere periode van 24 uur getraceerd worden (https://nrkbeta.no/2021/09/02/someone-could-be-tracking-you-through-your-headphones/).

De reden waarom sommige digitale apparaten blijvend kunnen worden getraceerd, is dat zij niet regelmatig hun MAC-adres (kunnen) veranderen. Dit adres maakt elk Bluetooth-apparaat uniek en wordt gebruikt zodat dergelijke producten met elkaar kunnen communiceren.

Toch houdt dit risico's in: voor mensen die zich in een kwetsbare situatie bevinden (journalisten, informanten, klokkenluiders,…) is dit extra gevaarlijk. Dit betekent dat het niet volstaat om je telefoonnummer te veranderen, zoals deze personen vaak doen om hun veiligheid te waarborgen.

De meeste smartphones daarentegen verversen hun MAC-adres wél regelmatig. Deze omslag kwam na de Snowden-onthullingen. Hieruit bleek dat de NSA de bewegingen van individuele personen in kaart bracht door de MAC-adressen van hun smartphones te traceren. Veel moderne smartphones maken daarom om de zoveel tijd een nieuw adres aan om de privacy te garanderen.

Slechts enkele fabrikanten van draadloze accessoires zijn begonnen met het inbouwen van soortgelijke maatregelen in hun producten, naar het voorbeeld van de smartphones. Dit is een onderbelicht fenomeen dat in de praktijk een groot veiligheidsrisico kan betekenen. Met klein beetje speurwerk kan men al snel de apparaten linken aan personen.

Daarnaast helpt het niet dat men online Bluetoothmodules kan kopen die berichtenstromen kunnen onderscheppen van Bluetooth-apparaten.

Men kijkt meestal naar de smartphones als gevaar voor onze privacy, maar de apparatuur die errond hangt is minstens even belangrijk.

Wat betreft transversaal karakter: de verschillende regeringen en schakels in de veiligheidsketen zijn het eens over de fenomenen die de komende vier jaar prioritair moeten worden aangepakt. Die staan gedefinieerd in de kadernota integrale veiligheid en het nationaal veiligheidsplan voor de periode 2016-2019 en werden besproken tijdens een interministeriële conferentie waarop ook de politionele en justitiële spelers aanwezig waren. Het betreft aldus een transversale Gewestaangelegenheid waarbij de rol van de gewesten vooral preventief is.

Graag had ik dan ook volgende vragen voorgelegd aan de geachte minister:

1) In hoeverre zijn de veiligheidsproblemen omtrent draadloze accessoires bekend bij onze diensten? Hebben de Staatsveiligheid/ADIV en de politie hier reeds richtlijnen over? Waarom wel/waarom niet?

2) Hoe reëel acht u het dat men Bluetooth misbruikt om andere gebruikers af te luisteren of te traceren? Waarom wel/niet?

3) Zijn er in België reeds gevallen bekend van spionage of misbruik via dergelijke accessoires? Zo ja, hoeveel en in welke jaren was dit? Welke specifieke apparaten waren dit (merk, type etc.). Zijn er trends hieromtrent te bemerken? In welk domein? Waar zat het probleem? Hoe heeft men dit kunnen oplossen? Zo nee, waarom niet?

4) Zijn er volgens u unieke risico's die gerelateerd zijn aan Bluetooth?

5) Hoe kan de overheid ingrijpen op dit risico? Hoe kan men de gebruikers hieromtrent het best inlichten? Wat kan men zelf doen om dit risico te minimaliseren?

6) Worden bij metingen van de overheid naast telefoonverkeer en smartphoneverbruik ook andere parameters gebruikt, zoals Bluetooth-gebruik of andere soortgelijke zaken? Kijkt men ook naar andere elektronische apparaten (draadloze koptelefoons enz.)?

7) Zijn er reguleringen op til in verband met deze apparaten? Waarom wel/niet? Zo ja, wat houden deze in? Zo nee, waarom niet?

8) Hebben de bevoegde veiligheidsdiensten reeds een contrastrategie uitgewerkt tegen deze gevaren? Zo ja, hoe ziet deze eruit? Zo nee, waarom niet?

 
Réponse reçue le 21 décembre 2021 : Antwoord ontvangen op 21 december 2021 :

En réponse à cette question, je vous renvoie à ma réponse à votre question numéro 7-1397 portant sur le même sujet et comportant les mêmes questions.

Als antwoord op deze vraag verwijs ik graag naar mijn antwoord op uw vraag met nummer 7-1397 met hetzelfde onderwerp en vraagstelling.