SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2018-2019 Zitting 2018-2019
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10 janvier 2019 10 januari 2019
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Question écrite n° 6-2096 Schriftelijke vraag nr. 6-2096

de Lode Vereeck (Open Vld)

van Lode Vereeck (Open Vld)

au vice-premier ministre et ministre des Finances, chargé de la Lutte contre la fraude fiscale, et Ministre de la Coopération au développement

aan de vice-eersteminister en minister van Financiën, belast met Bestrijding van de fiscale fraude, en Minister van Ontwikkelingssamenwerking
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Nouveau fonds de capital à risque 'Belgian Growth Fund (BGF) - Financement - Secteur privé - Autorité Nieuw durffonds 'Belgian Growth Fund (BGF)' - Financiering - Private sector - Overheid 
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société d'investissement
investissement public
investissement privé
capitaux à risque
jeune pousse
Société fédérale de Participations et d'Investissement
transfert d'entreprise
beleggingsmaatschappij
overheidsinvestering
particuliere investering
durfkapitaal
startende onderneming
Federale Participatie- en Investeringsmaatschappij
bedrijfsovername
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10/1/2019Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 14/2/2019)
18/2/2019Antwoord
10/1/2019Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 14/2/2019)
18/2/2019Antwoord
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Herindiening van : schriftelijke vraag 6-1896 Herindiening van : schriftelijke vraag 6-1896
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Question n° 6-2096 du 10 janvier 2019 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 6-2096 d.d. 10 januari 2019 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Le 29 mai dernier, le journal De Standaard a annoncé le lancement du nouveau fonds de capital à risque 'Belgian Growth Fund'. Cet important fonds de capital à risque doit permettre aux entreprises à forte croissance de demeurer en Belgique. D'après les informations que le journal De Standaard a pu consulter, l'autorité fédérale espère constituer un fonds de 300 à 450 millions d'euros. Les fonds proviendraient tant du secteur public, via la Société fédérale de participations et d'investissement (SFPI), que du secteur privé.

Avec le fonds de capital à risque, le ministre veut, selon l'article de presse, aider les entreprises prometteuses à prospérer. Ces « scale-up » devraient en effet trop souvent se tourner vers l'étranger, notamment les États-Unis, pour trouver les capitaux nécessaires à leur croissance. Ce fonds de capital à risque est un « fonds de fonds » et n'investit pas directement dans des entreprises à forte croissance mais dirige l'argent vers des fonds qui cherchent à leur tour des entreprises.

Les moyens du nouveau fonds de capital à risque proviendront en partie de la Société fédérale de participations et d'investissement (SFPI), un élément du budget fédéral. La situation financière du gouvernement fédéral, comme la santé financière des entités fédérées, détermine la performance budgétaire de la Belgique aux yeux de la Commission européenne. En outre, les Régions sont compétentes pour l'innovation et l'esprit d'entreprise. Il y a de ce fait une interaction avec les fonds de capital à risque régionaux qui investissent dans des entreprises à forte croissance, comme la Participatiemaatschappij Vlaanderen (PMV) et la GIMV. Tout cela prouve d'emblée le caractère transversal de la présente question.

D'où les questions suivantes au ministre :

1. Le ministre espère réunir entre 300 et 450 millions d'euros avec le 'Belgian Growth Fund'.

a. Quel pourcentage espère-t-on obtenir du secteur privé ?

b. Quel pourcentage proviendra-t-il du secteur public ? À quel article du budget ces moyens seront-ils inscrits à l'avenir, outre les moyens provenant de la Société fédérale de participations et d'investissement (SFPI) ?

c. En ce qui concerne les moyens publics, on lorgnerait également des structures régionales comme la PMV et la Société Régionale d'Investissement de Wallonie (SRIW). J'aimerais obtenir des explications plus détaillées à cet égard.

2. D'après l'article de presse, le ministre veut que ces entreprises à forte croissance restent dans notre pays, qu'elles soient gérées à partir de celui-ci et qu'elles se développent sur le plan international.

a. Le ministre a-t-il une idée du nombre annuel de « scale-up » qui ont quitté la Belgique depuis 2014 ou depuis l'année pour laquelle des données sont disponibles ? Combien y en a-t-il ?

b. Le ministre prévoit-il une coopération avec les agences régionales comme l'Agence flamande Innover et Entreprendre (VLAIO) ? Dans l'affirmative, comment cette coopération se concrétisera-t-elle ? Dans la négative, pourquoi ?

3. Les moyens du fonds de capital à risque ne seront pas directement investis dans des entreprises à forte croissance mais bien dans des fonds qui recherchent de telles entreprises.

a. Le ministre peut-il donner quelques exemples de ce genre de fonds qui recherchent des entreprises ?

b. Par qui et de quelle manière décide-t-on quels fonds d'investissement seront choisis ? A-t-on élaboré une procédure et/ou un contrôle ? Comment cela se déroule-t-il concrètement ?

c. Comment la recherche d'investisseurs se déroulera-t-elle concrètement ?

d. De quelle manière, dans quel délai et selon quels critères l'investissement dans le fonds est-il évalué  ? Comment la procédure se déroule-t-elle concrètement ?

e. Comment l'autorité peut-elle contrôler la destination des moyens si leur affectation est confiée à d'autres fonds ? Une fois sélectionnés, ces autres fonds auront-ils carte blanche ?

4. Le ministre peut-il fournir des précisions sur la gestion du fonds ?

a. Est-il exact que 51 % de la structure de gestion sera confiée au secteur privé et que le secteur public, via la SFPI, disposera d'une participation minoritaire de 49 % ?

b. Quand la décision sur la sélection du(des) gestionnaire(s) privé(s) doit-elle être prise ?

c. La gestion effective sera assurée par une structure séparée, BGF Management. Quels acteurs feront-ils partie de cette structure ? Quelles sont les missions les plus importantes reprises dans la description des tâches de cette structure ?

d. Pourquoi la gestion du « fonds de fonds » a-t-elle été sous-traitée ? A-t-on effectué une analyse coûts-bénéfices d'une gestion interne du fonds et de son externalisation ? Dans l'affirmative, est-il apparu que l'externalisation engendrait des coûts inférieurs et des bénéfices supérieurs à la gestion interne ? Dans la négative, qu'est-ce qui justifie la décision d'externalisation de la gestion ?

5. Quand le fonds doit-il effectivement être lancé ?

6. Le fonds peut-il également investir dans des projets ayant un impact social ou un rendement social ? Le fonds peut-il également investir dans ces projets s'ils sont financés par la technique des obligations à impact social ?

 

Op 29 mei jl. berichtte het dagblad De Standaard over de lancering van het nieuwe, federale durffonds 'Belgian Growth Fund'. Dit grootschalig durfkapitaalfonds moet groeibedrijven in België houden. Volgens informatie, die De Standaard kon inkijken, streeft de federale overheid naar een fondsomvang tussen 300 en 450 miljoen euro. De middelen zouden afkomstig zijn van zowel de publieke sector, de Federale Participatie  en Investeringsmaatschappij (FPIM), als van de private sector.

Met het durffonds wil de minister "jonge beloftevolle bedrijven (…) helpen doorgroeien", aldus het krantenartikel. De zogenaamde scale-ups zouden immers maar al te vaak naar het buitenland, in het bijzonder de Verenigde Staten, trekken om aldaar het nodige kapitaal op te halen voor verdere ontwikkeling. Het durffonds is een zogenaamd 'dakfonds' en investeert niet rechtstreeks in groeibedrijven, maar loodst het geld naar "fondsen die op hun beurt bedrijven zoeken".

De middelen voor het nieuw durffonds zullen deels afkomstig zijn vanuit de middelen van de Federale Participatie  en Investeringsmaatschappij (FPIM), een onderdeel van de federale begroting. De financiële situatie van de federale regering bepaalt, samen met de financiële gezondheid van de deelstaten de prestatie van België op begrotingsvlak ten overstaan van de Europese Commissie. Daarnaast zijn de Gewesten bevoegd voor 'Innoveren en Ondernemen'. Hierdoor is er een verwevenheid met regionale durffondsen die investeren in groeibedrijven, bijvoorbeeld de Participatiemaatschappij Vlaanderen (PMV) en de GIMV. Hieruit blijkt dan ook meteen het transversale karakter van het onderwerp van deze vraag.

Ik heb volgende vragen voor de minister:

1. Met het 'Belgian Growth Fund' streeft de minister naar een omvang tussen 300 en 450 miljoen euro.

a. Hoeveel procent hiervan wordt nagestreefd in de private sector?

b. Hoeveel procent zal afkomstig zijn van de overheid? Op welk begrotingsartikel zullen deze middelen in de toekomst ingeschreven worden, buiten de middelen afkomstig van de Federale Participatie  en Investeringsmaatschappij (FPIM)?

c. Wat betreft de publieke middelen zou er "ook gekeken wordt naar regionale structuren zoals PMV en de Société Régionale d'Investissement de Wallonie (SRIW)". Graag ontving ik verdere en meer gedetailleerde toelichting hieromtrent.

2. Het krantenartikel stelt dat de minister "wil dat die groeiers in eigen land gevestigd blijven, van hieruit aangestuurd worden én zich internationaal ontwikkelen".

a. Heeft de minister zicht op het aantal scale-ups dat jaarlijks sinds 2014 of vanaf wanneer er gegevens beschikbaar zijn uit België zijn vertrokken? Over welke aantallen gaat het dan?

b. Voorziet de minister hiervoor in een samenwerking met de regionale agentschappen, zoals het Vlaams Agentschap Innoveren en Ondernemen (VLAIO) in Vlaanderen? Zo ja, welke invulling wordt aan deze samenwerking gegeven? Zo nee, waarom niet?

3. De middelen uit het durffonds zullen niet rechtstreeks in groeibedrijven worden geïnvesteerd, maar wel in fondsen die op zoek gaan naar groeiers.

a. Kan de minister een aantal voorbeelden geven van dergelijke fondsen, die "op zoek gaan naar bedrijven"?

b. Door wie en op welke manier wordt beslist over welke fondsen voor investering weerhouden worden? Is er hiervoor een leidraad en/of een toets uitgewerkt? Hoe verloopt de procedure concreet?

c. Hoe zal de zoektocht naar investeerders concreet verlopen?

d. Op welke manier, over welke termijn en volgens welke criteria wordt de investering in het fonds geëvalueerd? Hoe verloopt de procedure concreet?

e. Hoe kan de overheid toezicht houden op de besteding van de middelen als de besteding wordt uitbesteed aan andere fondsen? Krijgen deze andere fondsen na hun selectie carte blanche?

4. Kan de minister meer details geven over het beheer van het fonds?

a. Klopt het dat 51% van de beheersstructuur in handen van de private sector zal zijn en dat de overheid, via de FPIM, over een minderheidsaandeel van 49% beschikt?

b. Wanneer is de beslissing over de selectie van de private beheerder(s) voorzien?

c. Het effectieve beheer zal gebeuren vanuit een apart vehikel, BGF Management. Welke actoren zullen van dit vehikel deel uitmaken? Hoe luiden de belangrijkste opdrachten binnen de taakomschrijving van dit vehikel?

d. Waarom wordt het beheer van het dakfonds uitbesteed? Werd er een kosten-batenanalyse uitgevoerd waarbij het intern beheer van het fonds en de uitbesteding ervan werden geanalyseerd? Zo ja, bleek hieruit dat uitbesteding lagere kosten en grotere baten oplevert tegenover intern beheer? Zo nee, waarop steunt de beslissing tot uitbesteding van het beheer?

5. Wanneer is de effectieve start van het fonds voorzien?

6. Kan het fonds ook investeren in projecten met een sociale impact of een sociaal rendement? Kan het fonds hierin ook investeren indien deze projecten via de techniek van de sociale impactobligaties gefinancierd worden?

 
Réponse reçue le 18 février 2019 : Antwoord ontvangen op 18 februari 2019 :

1) a) En ce qui concerne la levée de fonds, au moins la moitié (> 50 %) du capital souscrit du BGF doit provenir d’investisseurs privés (banques, assureurs, fonds de pension et « family offices »).

b) La part des investisseurs publics doit être inférieure à la moitié (< 50 %) du capital souscrit du BGF. Le secteur public n’investira pas directement dans le fonds.

C’est en effet la SFPI qui agira comme société d’investissement du secteur public. Conformément à sa politique d’investissement, elle utilisera ses propres moyens pour investir dans le fonds à concurrence de maximum 150 millions d’euros. La SFPI est consolidée au moyen de comptes de l’État.

c) Les sociétés d’investissement régionales ont été invitées à participer au capital du BGF. La PMV s’est déjà engagée à participer à hauteur de maximum 45 millions d’euros (soit 10 % du capital souscrit du BGF), à condition toutefois que la part totale des investisseurs publics ne dépasse pas la moitié (< 50 %) du capital souscrit du BGF.

2) a) En 2017, un « high-level expert group » a été mis sur pied afin de se pencher sur la problématique du financement de la croissance des entreprises qui contribuent grandement à la création d’emplois en Belgique. En se basant sur une analyse qualitative, ce groupe de travail a recommandé de créer un fonds de fonds pour les scale-ups belges, destiné aux fonds qui investissent dans des scale-ups, c’est-à-dire de jeunes entreprises à fort potentiel qui ont besoin de capital de croissance pour financer notamment leur développement international.

b) Aucune coopération formelle n’est prévue avec la VLAIO. Le BGF est un fonds de fonds qui investit dans des fonds de croissance existants ou nouveaux issus du secteur privé (et donc pas directement dans des entreprises proprement dites). Quant à son administration, le BGF sera placé sous la direction d’experts indépendants en financement de la croissance et fonctionnera en toute indépendance vis-à-vis des autorités publiques.

3) a) Il s’agit de fonds de capital-investissement axés sur le financement de la croissance et le capital-risque de développement (later-stage venture capital) à destination des scale-ups belges. Des coupons d’investissement de minimum 20 millions d’euros émis par le BGF renforceront la solidité financière de ces fonds, afin que ces derniers puissent investir dans des scale-ups et des entreprises à forte croissance belges. À titre d’exemples, on peut citer les fonds qui se concentrent sur les scale-ups actives dans les secteurs suivants : SaaS (Software as a Service), fintech, secteurs en mutation sous l’influence de la numérisation (industrie 4.0), biotechnologie et soins de santé. (Des fonds investissant dans de tels secteurs ont déjà été créés et gérés notamment par Capricorn Venture Partners, Fortino Capital Partners, Life Science Partners, Smartfin Capital.)

b) Le conseil d’administration se compose de membres indépendants et agit comme comité d’investissement dans le cadre de la prise des décisions d’investissement. En revanche, l’analyse, l’établissement et le suivi des dossiers d’investissement seront sous-traités à des prestataires spécialisés dans la gestion des investissements de fonds de fonds.

c) La levée de fonds est en cours auprès des investisseurs institutionnels (banques, assureurs, fonds de pension) et des « family offices ». En outre, l’objectif avoué est d’impliquer des assureurs et des fonds de pension belges pour cette catégorie d’actifs spécifique, étant donné qu’ils sont sous-représentés par rapport à leurs concurrents européens.

d) La procédure d’investissement comprend les étapes suivantes : génération du flux d’affaires (deal flow), processus de vérifications préalables (due diligence), préparation de la décision d’investissement, négociation des documents contractuels, et exécution de la transaction d’investissement. Les prestataires analyseront et évalueront le flux d’affaires généré – qui s’inscrit dans la politique d’investissement du BGF – à la lumière de critères de sélection conformes au marché (à savoir la stratégie du fonds, la composition de l’équipe, le bilan et les résultats du fonds, les perspectives de marché et les paramètres du fonds). Durant les cinq premières années, également appelées « période d’investissement », le BGF pourra prendre des engagements dans des fonds d’investissement.

e) Le BGF est commanditaire des fonds dans lesquels il investit, et ne prendra dès lors pas part aux décisions d’investissement/de désinvestissement de ces fonds. Lors de la procédure de sélection, les prestataires du BGF procéderont toutefois à une vérification préalable minutieuse des gestionnaires et des fonds, afin d’évaluer si ceux-ci répondent aux critères d’investissement du BGF. Qui plus est, les prestataires assureront le suivi de ces fonds sur la base des rapports transmis aux commanditaires, et surveilleront la politique d’investissement par le biais des organes d’administration de ces fonds (limited partners advisory committee).

4) a) L’actionnariat de la société de gestion se composera comme suit : SFPI à hauteur de 49 %, Participatiemaatschappij Vlaanderen (PMV) à hauteur de 31 %, et BNP Paribas Fortis à hauteur de 20 %.

b) La SFPI a sondé le marché international à grande échelle (appel d'offres datant du 09/05/2018). Le duo formé par la PMV et BNP Paribas Fortis a été désigné comme prestataire du BGF (en date du 25/07/2018). La PMV fournira des services généraux et d’expertise, tandis que BNP Paribas Fortis proposera uniquement des services d’expertise.

c) Le conseil d’administration se composera d’experts indépendants en financement de la croissance. L’objectif sera de remédier au deuxième déficit de fonds propres (second equity gap) des scale-ups et des entreprises à forte croissance belges. Les représentants des investisseurs privés institutionnels siégeront au limited partners advisory committee du BGF afin de surveiller la politique d’investissement du BGF.

d) La SFPI a opté pour une gestion indépendante du BGF afin de convaincre également les investisseurs institutionnels de participer au capital du BGF. À la suite d’une étude de marché internationale, la SFPI a décidé de faire appel à l’expertise spécifique de la PMV et de BNP Paribas Fortis en matière de fonds. Le BGF sera géré de manière rentable. Les commissions de gestion s’élèvent à 0,5 % du capital souscrit, soit un taux nettement inférieur par rapport aux commissions auxquelles les gestionnaires de fonds peuvent traditionnellement prétendre (à savoir 1 % du capital souscrit).

5) Le lancement effectif du BGF est prévu pour le premier trimestre de 2019.

6) Le BGF entend obtenir un retour sur investissement tout en ayant des retombées positives sur la société (notamment création d’emplois dans les scale-ups, ancrage des scale-ups en Belgique, et valorisation de la propriété intellectuelle belge). Toutefois, l'unique critère de l’impact ou du rendement social ne suffit pas pour pouvoir prétendre à un investissement du BGF. Il n’en reste pas moins que le BGF accorde bel et bien de l’importance à la responsabilité sociale des entreprises, et appliquera dans cette optique les critères ESG (environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance), car cette politique assurera à terme une croissance durable.

1) a) Wat de fondsenwerving betreft, dient minstens de helft (> 50%) van het toegezegd kapitaal van BGF opgehaald te worden bij private investeerders (banken, verzekeraars, pensioenfondsen en ‘family offices’).

b) Het belang van overheidsgerelateerde investeerders dient lager te zijn dan de helft (< 50%) van het toegezegd kapitaal van BGF. De overheid investeert niet rechtstreeks in het fonds.

De FPIM treedt op als de investeringsmaatschappij van de overheid en zal, met haar eigen middelen en conform haar investeringsbeleid, een investering verschaffen aan het fond voor een maximum van 150 miljoen euro. De FPIM is geconsolideerd met de staatsrekeningen.

c) De regionale investeringsmaatschappijen werden uitgenodigd om te participeren in het kapitaal van BGF. PMV heeft zich reeds gecommitteerd om te participeren voor een bedrag van maximum 45 miljoen euro (10% van het toegezegd kapitaal van BGF) evenwel op voorwaarde dat het totale belang van overheidsgerelateerde investeerders lager is dan de helft (< 50%) van het toegezegd kapitaal van BGF.

2) a) In 2017 werd een ‘high level expert group’ opgestart die zich heeft toegelegd op de problematiek van de groeifinanciering van ondernemingen die bijdragen aan een belangrijk deel van de jobcreatie in België. Op basis van een kwalitatieve analyse heeft deze werkgroep de aanbeveling geformuleerd om een Belgisch scale-up dakfonds, dat zich richt op fondsen die investeren in scale-ups, zijnde jonge beloftevolle bedrijven die nood hebben aan groeikapitaal om ondermeer hun internationale expansie te kunnen financieren, op te richten.

b) Er wordt geen formele samenwerking voorzien met VLAIO. Het fonds is opgezet als een dakfonds dat investeert in bestaande of nieuwe groeifondsen uit de privésector (en dus niet rechtstreeks in bedrijven zelf).Qua governance zal BGF aangestuurd worden door onafhankelijke experts in groeifinanciering en volledig onafhankelijk opereren van de overheid.

3) a) De beoogde fondsen zijn private equity fondsen, die zich toeleggen op later-stage venture capital voor Belgische scale-ups en groeifinanciering. Investeringstickets van minimaal 20 miljoen euro afkomstig van BGF zullen deze fondsen meer financiële slagkracht geven om te investeren in deze Belgische scale-ups en groeibedrijven. Voorbeelden zijn fondsen die zich toeleggen op scale-ups actief in Software-as-a-Service (SaaS), fintech, transformerende sectoren onder invloed van digitalisering (Industrie 4.0), biotech en healthcare. (Fondsen met dergelijke investeringsfocus werden in het verleden o.a. opgericht en beheerd door Capricorn Venture Partners, Fortino Capital Partners, Life Science Partners, Smartfin Capital)

b) De raad van bestuur is onafhankelijk samengesteld en fungeert als investeringscomité voor het nemen van investeringsbeslissingen. De eigenlijke analyse, uitwerkingen en opvolging van investeringsdossiers zal uitbesteed worden aanservice providers die gelden als experten in het beheer van dakfondsinvesteringen.

c) De fondsenwerving loopt momenteel bij institutionele investeerders (banken, verzekeraars, pensioenfondsen) en ‘family offices’. Bovendien is het expliciet de bedoeling om Belgische verzekeraars en pensioenfondsen te mobiliseren voor deze specifieke ‘asset class’ aangezien zij hierin ondervertegenwoordigd zijn ten opzichte van hun Europese sectorgenoten.

d) Het investeringsproces bestaat uit dealflowgeneratie, due diligence, voorbereiding van de investeringsbeslissing, negotiatie van de contractdocumentatie en uitvoering van de investeringstransactie. De service providers zullen de gegeneerde dealflow, die binnen de investeringsfocus van BGF valt, overeenkomstig marktconforme selectiecriteria (met name strategie van het fonds, samenstelling team, track record, marktopportuniteit en fondsparameters) analyseren en beoordelen. Gedurende de eerste vijf jaar, de zogenaamde investeringsperiode, zal BGF commitments in investeringsfondsen kunnen nemen.

e) BGF is een ‘limited partner’ in de fondsen waarin het investeert en zal dus niet deelnemen aan de (des)investeringsbeslissingen van deze fondsen. De service providers van BGF zullen tijdens de selectieprocedure evenwel grondig due diligence uitvoeren op de beheerders en de fondsen om te beoordelen als ze voldoen aan de investeringscriteria van BGF. Bovendien zullen de service providers de fondsen monitoren op basis van de rapporteringen aan de limited partners en tevens toezicht houden op het investeringsbeleid vanuit de governance organenvan deze fondsen (‘limited partners advisorycommittee’).

4) a) Het aandeelhouderschap van de beheervennootschap ziet er als volgt uit: FPIM 49%, Participatiemaatschappij Vlaanderen (PMV) 31% en BNP Paribas Fortis (BNPPF) 20%

b) FPIM heeft een brede internationale marktbevraging uitgevoerd (request for proposal d.d. 09/05/2018). De tandem van PMV en BNPPF werd aangeduid als service providers van BGF (d.d. 25/07/2018). PMV zal algemene- en expertisediensten verlenen, BNPPF expertisediensten.

c) De raad van bestuur is onafhankelijk samengesteld met experts in groeifinanciering. De ambitie is om de ‘second equity gap’ voor Belgische scale-ups en groeibedrijven te dichten. De vertegenwoordigers van de institutionele privé-investeerders zullen zitting hebben in een ‘limited partners advisorycommittee’ (LPAC) van BGF om toezicht te houden op het investeringsbeleid van BGF.

d) FPIM heeft geopteerd voor een onafhankelijk beheer van BGF teneinde ook institutionele investeerders te overtuigen om te participeren in het kapitaal van BGF. Na een internationale marktbevraging heeft FPIM beslist om beroep te doen op de specifieke fondsexpertise van PMV en BNPPF. BGF zal kostenefficiënt beheerd worden. De beheervergoeding bedraagt 0,5% op het toegezegd kapitaal wat substantieel lager is dan de vergoeding die dakfondsbeheerders traditioneel aanrekenen (1% op het toegezegd kapitaal).

5) De effectieve start van BGF is voorzien in Q1 2019.

6) BGF streeft financiële return én maatschappelijke impact na (o.a. tewerkstelling in scale-ups, verankering van scale-ups in België, valorisatie van Belgische IP). Louter sociale impact of een sociaal rendement is echter onvoldoende om in aanmerking te komen voor een investering van BGF. Anderzijds hecht BGF wel belang aan verantwoord ondernemen en zal een ESG-beleid (Environmental, Social & Corporate Governance) gehanteerd worden omdat dit op termijn leidt tot duurzame groei.