| SÉNAT DE BELGIQUE | BELGISCHE SENAAT | ||||||||
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| Session 2012-2013 | Zitting 2012-2013 | ||||||||
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| 26 mars 2013 | 26 maart 2013 | ||||||||
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| Question écrite n° 5-8608 | Schriftelijke vraag nr. 5-8608 | ||||||||
de Nele Lijnen (Open Vld) |
van Nele Lijnen (Open Vld) |
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à la ministre des Classes moyennes, des PME, des Indépendants et de l'Agriculture |
aan de minister van Middenstand, KMO's, Zelfstandigen en Landbouw |
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| Poulets de chair - Production - Label pour les poulets - Belplume - Label de contrôle de qualité - Législation - Infractions | Vleeskuikens - Productie - Kippenkeurmerk Belplume - Controle kwaliteitslabels - Wetgeving - Inbreuken | ||||||||
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| bien-être des animaux statistique officielle volaille élevage intensif label de qualité |
welzijn van dieren officiële statistiek pluimvee intensieve fokkerij kwaliteitsmerk |
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| Aussi posée à : question écrite 5-8607 | Aussi posée à : question écrite 5-8607 | ||||||||
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| Question n° 5-8608 du 26 mars 2013 : (Question posée en néerlandais) | Vraag nr. 5-8608 d.d. 26 maart 2013 : (Vraag gesteld in het Nederlands) | ||||||||
Aux Pays-Bas, plus aucun poulet dit « gonflé » (poulet de chair) ne sera vendu dans les supermarchés d'ici 2020, voire d'ici 2015. Les poulets « gonflés » sont des poulets issus d'élevages industriels qui, en l'espace de six semaines, transforment un poussin de 200 grammes en poulet de 2,2 kilos. Cette croissance exponentielle (quatre fois plus rapide qu'un poulet ordinaire) est obtenue grâce à un nourrissage répété et au confinement des volailles dans un espace réduit. Le poulet « gonflé » sera remplacé par une autre race qui a une croissance plus lente. À partir de 2020, les poulets ne pourront plus croître de plus de 50 grammes par jour, devront disposer de davantage d'espace et d'un environnement plus propice à l'épanouissement des volailles, comme la paille et l'herbe. Ces règles ne valent toutefois que pour les poulets vendus aux Pays-Bas. Les poulets destinés à l'exportation n'y sont pas soumis. Les Pays-Bas vont ainsi plus loin que les règles européennes en vigueur en matière de bien-être et santé des animaux et de sécurité alimentaire. La Belgique est à la traîne dans ce domaine. Conformément à la directive 2007/43/CE du Conseil du 28 juin 2007 fixant des règles minimales relatives à la protection des poulets destinés à la production de viande, la densité d’élevage maximale ne doit pas dépasser 33 kilos par mètre carré. Si l'éleveur respecte des exigences complémentaires en matière de gestion et d'hébergement, la densité maximale peut être portée à 39 kilos par mètre carré et s'il remplit les critères particulièrement stricts relatifs au taux de mortalité, la densité d'élevage peut être portée à maximum 42 kilos par mètre carré. Cette directive vise à améliorer le bien-être des poulets de chair. La Belgique la transposée en 2010. Notre pays a choisi de n'inscrire que les règles minimales dans l'arrêté royal et non pas de suivre les conclusions du comité scientifique de la santé et du bien-être des animaux de la Commission européenne, comme l'ont fait les Pays-Bas. Dans ces conclusions, le comité affirme que des troubles de la santé et du comportements sont déjà observables dès une densité d'élevage de 30 kilos par mètre carré, qu'il y ait ou non une climatisation efficace. Une étude expérimentale a comparé une densité de 13 poulets par mètre carré (28 kilos) à une densité de 20 poulets par mètre carré (42 kilos) et montre que le taux de mortalité est nettement inférieur chez les poulets pour lesquels la densité d'élevage est faible. De plus, ces poulets ont moins beaucoup de problèmes aux pattes et ont un poids plus élevé. Les exploitations de moins de 500 poulets, les exploitations où sont élevés uniquement des poulets reproducteurs et les couvoirs ne sont pas soumis à cette directive. Ils sont visés par la directive 98/58/CE concernant la protection des animaux dans les élevages. De plus, une récente communication révèle que Belplume, le label de qualité de la volaille, transige facilement avec la législation belge, pourtant pas tellement stricte, relative aux poulets de chair. Nonante pour cent des éleveurs de poulets à rôtir sont affiliés à Belplume. En 2010, les éleveurs dont les poulets sont élevés conformément au label Belplume, ont pu bénéficier d'emblée de la norme de 42 kilos par mètre carré parce que le label Belplume remplissait la plupart des critères. Cela signifie que la quasi-totalité des éleveurs de poulets peuvent bénéficier de la norme de 42 kilos par mètre carré. Il s'avère maintenant que Belplume lui-même est assez laxiste vis-à-vis de ces critères, surtout en ce qui concerne les taux de mortalité. Sur les conseils de Belplume, les éleveurs n'intègrent pas dans leur taux de mortalité les animaux qu'ils abattent eux-mêmes, ce qui leur permet de rester en dessous du taux de 3,2 %. Belplume, qui est agréé par l'autorité flamande, a expliqué, pour justifier son attitude, que les éleveurs de volailles laissaient leurs animaux malades à l'abandon pour ne pas devoir les prendre en compte dans leurs taux de mortalité. C'est pourquoi on les a autorisés à ne pas intégrer dans les 3,2 % les animaux qu'ils abattent. De très nombreux poulets de chair élevés sur une surface réduite (42 kilos par mètre carré ou 18 poulets) souffrent de lésions plantaires. Ces animaux sont en principe sains mais doivent être abattus parce que les blessures qu'ils ont aux pattes les empêchent de se nourrir et les font souffrir. Ces maladies n'étant pas prises en compte dans le taux de mortalité, cette règle manque son objectif. Nous avons donc les plus fortes raisons de douter que les entreprises qui portent le label Belplume soient vraiment si soucieuses du bien-être animal. C'est pourtant ce que l'on est en droit d'attendre d'un tel label de qualité. Le SPF Santé publique, qui est responsable des contrôles du respect des règles relatives aux bien-être animal, a déjà contrôlé plusieurs entreprises affiliées à Belplume mais n'a encore pu à ce jour constater aucun manquement. En effet, si l'on peut produire une attestation du vétérinaire établissant que la mortalité est due à des circonstances exceptionnelles, cette mortalité n'est elle non plus pas prise en compte dans le taux de mortalité. Il me semble que l'on fait preuve d'une certaine désinvolture avec la législation relative aux poulets de chair qui n'est déjà pas trop rigoureuse. Je souhaiterais poser à la ministre les questions suivantes. 1) Savez-vous que Belplume suggère à ses membres les moyens de contourner la loi sur l'élevage de poulets de chair ? 2) Le Service public fédéral (SPF) Santé publique déclare n'avoir encore constaté aucune infraction. Combien de contrôles ont-ils été réalisés chaque année depuis l'adoption de la loi en 2010 ? Je souhaiterais obtenir les chiffres pour les années 2010, 2011 et 2012. 3) Quel est le nombre de poulets de chair produits annuellement en Belgique ? De combien d'entreprises s'agit-il ? Quel est le nombre moyen de poulets de chair élevés par mètre carré en Belgique ? 4) Quel est le nombre annuel de poulets de chair qui sont abattus pour cause de maladie ou, comme le dit le secteur, éliminés à la suite d'une sélection ? Quel est le nombre annuel d'attestations qui sont délivrées par des vétérinaires pour établir que la mortalité résulte de circonstances exceptionnelles ? 5) Estimez-vous que la loi actuelle relative à l'élevage de poulets de chair offre trop d'échappatoires et qu'un durcissement de la loi s'impose ? Êtes-vous prête à aller au-delà des règles minimales qu'impose la directive européenne sur les poulets de chair, comme l'ont fait les Pays-Bas ? 6) Qu'en est-il des labels de qualité tel que le label Belplume ? Que pensez-vous d'un label de qualité général concernant le bien-être animal qui serait applicable à l'ensemble de l'industrie belge de la viande et du poisson à l'instar du label néerlandais ? |
In Nederland zullen tegen 2020, en mogelijks al tegen 2015 geen zogenaamde "plofkippen" (vleeskuikens) meer te verkrijgen zijn in de supermarkten. "Plofkippen" zijn industrieel gekweekte kippen die op zes weken tijd van een kuiken van 200 gram opgroeien tot een kip van 2,2 kg. Deze exponentiële groei (vier keer sneller dan een gewone kip) wordt veroorzaakt door het veelvuldig voederen en het houden van de kippen in te krappe ruimtes. Nederland heeft daarom gezocht naar een alternatief. De plofkip zal plaats maken voor een ander ras. Dit ras groeit trager. Vanaf 2020 mogen kippen niet sneller aangroeien dan 50 gram per dag, ze moeten meer ruimte hebben en er moet meer afleidingsmateriaal zijn, zoals stro en gras. Dit geldt echter enkel voor kippen die in Nederland verkocht worden. Kippen die bestemd zijn voor export moeten niet aan die regels voldoen. Nederland gaat daarmee verder dan de vigerende Europese regels qua welzijn, diergezondheid en voedselveiligheid. België hinkt op dat vlak achter. Volgens richtlijn 2007/43/EG tot vaststelling van de minimumvoorschriften voor de productie van vleeskuikens, kunnen vleeskuikens best gehouden worden met een maximumbezetting van 33 kilo per vierkante meter. Indien de exploitant voldoet aan een aantal aanvullende eisen aangaande management en huisvesting kan dit opgetrokken worden tot 39 kilo per vierkante meter, en indien men voldoet aan de bijzondere strenge regels qua uitvalpercentage kan de maximumbezetting opgedreven worden tot maximum 42 kilo per vierkante meter. Het gaat hier om een Europese richtlijn om het welzijn van vleeskuikens te verbeteren. België heeft deze richtlijn in 2010 omgezet in een wet. Ons land koos ervoor om enkel te minimumvoorwaarden op te nemen in het koninklijk besluit en niet om, zoals Nederland, de conclusies van het Wetenschappelijk Comité van dierenwelzijn en diergezondheid van de Europese Commissie te volgen. Deze conclusies stellen dat er reeds vanaf 30 kilo per vierkante meter ernstige gezondheids- en gedragsstoornissen waar te nemen zijn, of er nu een goede klimaatregeling is of niet. Proefondervindelijk onderzoek wijst uit dat wanneer men de vergelijking maakt van 13 kuikens per vierkante meter (28 kilo) en 20 kuikens per vierkante meter (42 kilo), er een veel lagere uitval is bij de kuikens met de lage bezettingsgraad. Bij hen kwamen veel minder pootproblemen voor. Tevens wogen deze kuikens meer. Bedrijven met minder dan 500 vleeskuikens, bedrijven met enkel vermeerderingsdieren en broederijen vallen niet onder deze richtlijn. Zij vallen onder de richtlijn 98/58/EG-regels voor de bescherming van voor landbouwdoeleinden gehouden dieren. Bovendien blijkt uit recente communicatie dat Belplume, het kwaliteitslabel voor pluimvee, het zelf niet zo nauw neemt met de Belgische, niet zo strenge wetgeving omtrent vleeskuikens. 90% van de Belgische braadkippenhouders is aangesloten bij Belplume. In 2010 mochten de kwekers die hun kippen houden onder het Belplumelabel onmiddellijk starten aan de norm van 42 kilo per vierkante meter omdat Belplume aan de meeste voorwaarden voldoet. Wat dus eigenlijk wil zeggen dat bijna alle vleeskuikenkwekers de norm van 42 kilo per vierkante meter halen. Nu blijkt dat Belplume zelf nogal losjes omgaat met deze voorwaarden, vooral wanneer het gaat om de uitvalcijfers. Op aanraden van Belplume tellen zij de dieren die zij afmaken niet mee in hun sterftecijfers. Zo blijven zij onder de 3,2 %. Belplume, dat erkend is door de Vlaamse overheid, verklaart dit door te stellen dat pluimveehouders hun zieke dieren lieten zitten om ze niet te moeten opnemen in hun sterftecijfers. Daarom liet men toe dat dieren die men afmaakt niet worden meegeteld in de 3,2 %. Heel veel vleeskuikens die op een kleine ruimte worden gehouden (42 kilo per vierkante meter of 18 kippen) krijgen last van voetzoollaesies. De kippen zijn in principe gezond, maar moeten afgemaakt worden omdat de pootblessures hen verhinderen te eten en zij veel pijn lijden. Door deze ziektes niet mee te tellen in het "uitvalcijfer" schiet deze regel zijn doel voorbij. We kunnen dus sterk betwijfelen of de bedrijven die het Belplumelabel dragen, het wel zo nauw nemen met het dierenwelzijn. Dat mogen we toch verwachten van een dergelijk kwaliteitslabel. De FOD Volksgezondheid, die verantwoordelijk is voor de controles op het navolgen van de regels omtrent dierenwelzijn, heeft al een aantal van de bedrijven die aangesloten zijn bij Belplume gecontroleerd, maar tot op heden geen tekortkomingen kunnen vaststellen. Indien men immers een attest kan voorleggen van de dierenarts dat de sterfte te wijten is aan overmacht, telt deze ook niet mee voor het uitvalcijfer. Het lijkt mij dat er nogal losjes wordt omgesprongen met de zo al niet te strenge wetgeving omtrent vleeskuikens. Ik zou de geachte minister de volgende vragen willen stellen: 1) Bent u op de hoogte van het feit dat Belplume haar leden mogelijkheden aanreikt om de wet op het houden van vleeskuikens te omzeilen? 2) De Federale Overheidsdienst (FOD) Volksgezondheid verklaart nog geen inbreuken vastgesteld te hebben. Hoeveel controles zijn er jaarlijks uitgevoerd sinds het invoeren van de wet in 2010 en dit opgesplitst per jaar 2010, 2011, 2012? 3) Hoeveel vleeskuikens worden jaarlijks geproduceerd in België? Over hoeveel verschillende bedrijven gaat het? Wat is het gemiddeld aantal vleeskuikens dat gehouden wordt per vierkante meter in België? 4) Hoeveel vleeskuikens worden jaarlijks afgemaakt wegens ziekte, of zoals dit in de sector wordt genoemd "uitgeselecteerd"? Hoeveel attesten worden jaarlijks uitgereikt door dierenartsen om te stellen dat de sterfte om overmacht gaat? 5) Bent u van mening dat de huidige wet op het houden van vleeskuikens te veel achterpoortjes biedt en dat een verdere verstrenging van de wet zich opdringt? Bent u bereid, zoals in Nederland, om verder te gaan dan de minimumvereisten ons opgelegd door de Europese richtlijn over vleeskuikens? 6) Wat met kwaliteitslabels zoals Belplume? Hoe staat u tegenover een algemeen kwaliteitslabel aangaande dierenwelzijn voor de ganse Belgische vlees- en visindustrie naar het voorbeeld van Nederland? |
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| Réponse reçue le 6 mai 2013 : | Antwoord ontvangen op 6 mei 2013 : | ||||||||
Je vous informe que le sujet sur lequel vous m'interrogez relève des compétences de la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Laurette Onkelinx. Je vous suggère donc de vous référer à la réponse qui sera donnée par ma collègue, également questionnée sur le sujet (n° 5-8607). |
Ik breng u ervan op de hoogte dat het onderwerp, waarover u mij een vraag stelt, valt onder de bevoegdheden van de vice-eerste minister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid, Laurette Onkelinx. Ik stel u dus voor u te wenden tot het antwoord dat zal worden gegeven door mijn collega, aan wie de vraag over dit onderwerp eveneens werd gesteld (n° 5-8607). |