SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2012-2013 Zitting 2012-2013
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21 janvier 2013 21 januari 2013
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Question écrite n° 5-7843 Schriftelijke vraag nr. 5-7843

de Guido De Padt (Open Vld)

van Guido De Padt (Open Vld)

au secrétaire d'État à l'Environnement, à l'Énergie et à la Mobilité, adjoint à la ministre de l'Intérieur et de l'Égalité des Chances, et secrétaire d'État aux Réformes institutionnelles, adjoint au premier ministre

aan de staatssecretaris voor Leefmilieu, Energie en Mobiliteit, toegevoegd aan de minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen, en staatssecretaris voor Staatshervorming, toegevoegd aan de eerste minister
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Villes - Location de vélos - Villo - Vélo - Blue Bikes - Extension à d'autres villes - Campagne de sensibilisation pour les fonctionnaires Steden - Fietsverhuur - Villo - Velo - Blue Bikes - Uitbreiding naar andere steden - Sensibiliseringscampagne werknemers van de overheid 
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sensibilisation du public
véhicule à deux roues
mobilité durable
fonctionnaire
bewustmaking van de burgers
tweewielig voertuig
duurzame mobiliteit
ambtenaar
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21/1/2013Verzending vraag
28/5/2013Antwoord
21/1/2013Verzending vraag
28/5/2013Antwoord
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Question n° 5-7843 du 21 janvier 2013 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-7843 d.d. 21 januari 2013 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Le vélo gagne en popularité, surtout dans les grandes villes, où il est toujours plus dangereux de rouler en voiture. De plus en plus d'entreprises encouragent leur personnel à aller travailler à vélo. Ainsi, Siemens propose aux membres de son personnel d'échanger leur voiture de société contre une petite auto et un vélo. Outre le vélo normal, Colruyt offre également un vélo électrique à ses travailleurs qui habitent plus loin de la succursale.

Le projet Villo connaît un grand succès. Il est mis sur pied à Bruxelles et dans quelques autres grandes villes à l'étranger. Un abonnement permet d'emprunter un vélo en différents lieux à Bruxelles et de le restituer dans autant de lieux. 27 000 personnes ont déjà un abonnement à long terme à Bruxelles et en 2012 les vélos ont été prêtés 1,2 million de fois. À Anvers également, où une liste d'attente pour de nouveaux abonnements a dû être dressée, le projet est très populaire et quelque 40 stations supplémentaires seront prochainement aménagées.

Blue Bikes, une initiative de la SNCB, fonctionne selon le même concept. Les vélos ne peuvent cependant être prêtés que dans les gares, où ils doivent aussi être rapportés. Actuellement, en Flandre, 41 gares fonctionnent avec Blue Bikes.

Hélas, les Flamands utilisent encore trop souvent la voiture pour de petits déplacements. Un sur trois utilise même la voiture pour des déplacements inférieurs à un kilomètre. Quasiment 88% de tous les déplacements s'effectuent en voiture, alors que plus de la moitié de tous les déplacements sont inférieurs à cinq km, une distance facilement faisable à vélo.

Dans ce cadre, voici mes questions:

1) À Bruxelles et à Anvers, le projet Villo-Vélo est déjà en pleine expansion. Y a-t-il des plans pour étendre ce concept à d'autres grandes villes ? Les villes sont-elles elles-mêmes responsables de la réalisation d'un tel projet ?

2) Blue Bikes est un bon système alternatif au concept Villo dans les villes de moindre importance. Des projets existent-ils pour étendre encore le projet ? Pense-t-on à faire évoluer le concept lui-même et, par exemple, à placer un deuxième lieu d'emprunt à un autre endroit fort fréquenté, comme par exemple le marché de ces villes, ou l'objectif est-il de limiter le système aux gares ?

3) En 2012, un fonctionnaire fédéral sur dix s'est rendu une fois au moins en vélo à son travail. Des campagnes de sensibilisation sont-elles lancées pour persuader les fonctionnaires de se rendre à vélo à leur travail ou d'utiliser le vélo pour les petites distances ? Ceux qui habitent trop loin ou ne peuvent utiliser le vélo à cause de problèmes de santé ont-ils l'opportunité d'utiliser un vélo électrique ? Peuvent-ils, comme les travailleurs de Siemens, bénéficier gratuitement d'un abonnement Villo ?

 

Vooral in grootsteden, waar het steeds gevaarlijker wordt om met de auto te rijden, winnen fietsen aan populariteit. Ook meer en meer bedrijven moedigen hun werknemers aan om met de fiets naar het werk te komen. Zo stelt Siemens zijn werknemers voor om hun bedrijfswagen voor een kleine auto en een fiets in te ruilen. Colruyt biedt naast de gewone fiets aan werknemers die iets verder van het filiaal wonen, ook een elektrische fiets aan.

Het project Villo is een groot succes. Dat project is opgesteld in Brussel en enkele andere grootsteden in het buitenland. Met een abonnement kan men op verschillende plaatsten in Brussel een fiets ontlenen en die op evenveel plaatsen terug afzetten. Reeds 27 000 mensen hebben een langetermijnabonnement in Brussel en in 2012 zullen de fietsen ongeveer 1,2 miljoen keer uitgeleend zijn. Ook in Antwerpen, waar een wachtlijst voor nieuwe abonnementen moest worden aangelegd, is het project zeer populair en worden binnenkort bijna 40 extra fietsstations bijgebouwd.

Blue Bikes, een initiatief van de NMBS, werkt rond hetzelfde concept. Die fietsen kunnen echter enkel uitgeleend worden in treinstations, waar ze nadien ook moeten worden teruggebracht. Momenteel werken 41 stations in Vlaanderen met de Blue Bikes.

Helaas nemen Vlamingen nog veel te vaak de auto voor kleine verplaatsingen. Eén op drie gebruikt de auto zelfs voor verplaatsingen van minder dan één kilometer. Nagenoeg 88 % van alle verplaatsingen gebeurt met de auto, terwijl meer dan de helft van alle verplaatsingen minder dan vijf km bedraagt, een afstand die perfect haalbaar is met de fiets.

In dat kader heb ik volgende vragen:

1) In Brussel en Antwerpen is het project Villo - Velo al in volle uitbreiding. Zijn er plannen om dat concept ook naar andere grote steden uit te breiden? Zijn de steden zelf verantwoordelijk voor het verwezenlijken van zo'n project?

2) Blue Bikes is een goed vervangsysteem voor het Villo-concept in kleinere steden. Zijn er plannen om het project nog verder uit te breiden? Wordt er ook aan gedacht het concept zelf te laten evolueren en bijvoorbeeld een tweede fietsontleenpunt te plaatsen op een andere drukbezochte plaats, zoals bijvoorbeeld de markt van die steden, of is het de bedoeling het systeem tot de stations te beperken?

3) Eén op tien werknemers van de federale overheid is in 2012 minstens één maal met de fiets naar het werk gegaan. Lopen er sensibiliseringscampagnes om werknemers van de overheid ervan te overtuigen met de fiets naar het werk te komen, of om de fiets te gebruiken voor kleine afstanden? Krijgen werknemers die te ver wonen of door gezondheidsproblemen de fiets niet kunnen nemen, de kans om gebruik te maken van een elektrische fiets? Kunnen ze, zoals de werknemers van Siemens, genieten van een gratis Villo-abonnement?

 
Réponse reçue le 28 mai 2013 : Antwoord ontvangen op 28 mei 2013 :

1. Les systèmes de partage de vélos à Bruxelles et à Anvers sont, en effet, en pleine expansion, quoique celle-ci reste limitée au territoire de l’agglomération. Les deux projets sont exploités par une firme privée en collaboration avec les services de mobilité de la ville. Pour « Villo » à Bruxelles il s’agit de l’entreprise internationale de publicité J.C. Decaux et pour « Velo » à Anvers de la firme concurrente Clear Channel.

La comparaison internationale des systèmes de partage de vélos montre que les preneurs d’initiative en Belgique ont tiré des leçons d’un des rares cas d’échec de tels systèmes en Europe : le système de partage de vélos « Cyclocity » lancé en 2006 à Bruxelles avec des moyens trop modestes.

Lors du lancement de « Villo » à Bruxelles en 2009 on a opté d’emblée pour des corrections au niveau de l’échelle, du choix du vélo, de la durée du trajet et des tarifs. Depuis lors s’y est ajoutée la collaboration avec les sociétés de transport en commun, entre autres. en offrant les services « Villo » aux détenteurs de cartes MOBIB.

A Anvers le succès de « Velo » a dépassé dès le départ les attentes des organisateurs eux-mêmes. Ici aussi on œuvre actuellement à un élargissement d’échelle: plus tôt que prévu le nombre de stations de location passe de 85 à 150, dont 14 sur la rive gauche de l’Escaut, afin de pouvoir ravitailler les stations de façon rentable.

Nous ne disposons pas d’informations quant aux projets d’élargissement de ces initiatives aux autres grandes villes. Le marché est libre, tout comme le droit à l’initiative des villes et des communes, qui portent une part de responsabilité pour le succès d’une telle entreprise.

Il semble toutefois que le nombre de villes dans notre pays disposant d’une échelle suffisante pour un projet de partage de vélos rentable est extrêmement limité. Le marché des villes moyennes et même plus petites vient par ailleurs d’être occupé par le système de partage de vélos « Blue-bike ».

2. Blue-bike est une initiative commune de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB)-Holding et de FIETS enWERK, la coupole d’entreprises de vélocistes dans l’économie sociale qui exploite déjà les 41 « Points Vélos » auprès de 41 gares de la SNCB. Pour son démarrage ce projet a obtenu l’aide du Service public fédéral (SPF) Mobilité et Transports, la Région flamande, la Région wallonne, la Loterie Nationale ainsi que le sponsoring d’un producteur d’énergie verte.

« Blue-bike » et d’autres systèmes de partage de vélos comme « Villo » à Bruxelles et « Velo » à Anvers sont complémentaires. « Blue-bike » est surtout intéressant quand on veut utiliser le vélo toute la journée et quand on se rend souvent dans des villes de plus petite taille. Dans celles-ci « Blue-bike » élargit singulièrement les options en matière de mobilité puisque la panoplie de transports en commun n’y est pas aussi large que dans les grandes villes. Ce système de partage de vélos est déservi par les « Points Vélos » liés au Groupe SNCB avec un contrat SLA. Depuis peu il y a aussi des accords avec d’autres sociétés de transport en commun. De ce fait des points de location de vélos peuvent aussi être créés en dehors des gares ferroviaires, à proximité d’autres interfaces importants comme des haltes de bus, des places publiques ou des parcs industriels étendus, surtout en combinaison avec des sociétés d’exploitation de bus.

Après un projet pilote installé à sept endroits dans trois villes (Gand, Hasselt et Louvain) « Blue-bike » va démarrer avec des vélos électriques sur 34 emplacements, pas nécessairement situés aux abords de gares. La réalisation ultérieure du réseau « Blue-bike » semble assurée puisqu’un marché vient d’être lancé pour l’élargissement du nombre de « Points Vélos » à 67 au total.

Des initiatives propres des villes et communes semblent importantes dans ce contexte ; ainsi la ville de Deinze a déjà conclu un accord pour le démarrage d’une station de location sur le place publique.

A l’avenir la carte « Blue-bike » pourra servir aussi pour emprunter des vélos auprès d’autres systèmes de partage de vélos en Belgique et à l’étranger, augmentant de façon considérable le rayon d’action et le niveau de service pour les utilisateurs.

Signalons enfin qu’en Wallonie il existe auprès de la société de transport en commun des TEC un système de location de vélo pliable combiné un abonnement de bus annuel: les « CycloTEC ». Pour un prix forfaitaire (à partir de 60 euros) à ajouter au montant de l’abonnement de bus classique, un vélo pliable « CycloTEC » est mis à la disposition du client pendant un an. Il y a actuellement dix points de distribution pour les « CycloTEC ».

3. Plusieurs initiatives peuvent être citées en matière de sensibilisation des fonctionnaires à l’utilisation de la bicyclette pour leurs déplacements domicile-travail ou de service.

Ainsi l’enquête fédérale «  Domicile-travail » comprend des questions sur les mesures prises sur le site en faveur des travailleurs optant pour le vélo, soit pour leur trajet principal, soit pour le pré-trajet ou pour le post-trajet. Quinze mesures potentielles sont suggérées.

Cfr le Tableau 52 du rapport: http://www.mobilit.fgov.be/data/mobil/RapportWWV_2011f.pdf.

Les mesures envisagées le plus souvent par les employeurs concernent les parkings vélos, suivi par les douches et les vestiaires. L’indemnité kilométrique pour cyclistes ne vient qu’en 3e lieu comme mesure potentielle, puisqu’elle existe déjà dans 74 % des sites d’établissement, surtout auprès des institutions publiques, où cette indemnité est un droit acquis depuis 1999.

Par ailleurs la promotion du vélo fait partie de la politique de mobilité durable exigée de la part des services publics fédéraux dans le cadre de leur gestion environnementale obligatoire sous EMAS. En effet, suite à une décision du Conseil des ministres du 20 juillet 2005 tous les SPF et SPP doivent obtenir l’enregistrement EMAS. Selon les chiffres dont dispose la DG Mobilité Durable et Politique Ferroviaire, il apparaît que le vélo est le plus utilisé pour le pré-trajet vers les transports en commun, étant donné que beaucoup de fonctionnaires utilisent les transports en commun pour atteindre leur lieu de travail à Bruxelles. Les fonctionnaires utilisant le vélo pour le trajet principal sont le plus souvent au travail en dehors du siège principal, surtout en Flandre.

Quelques institutions fédérales, dont le SPF Santé Publique, l’Office National des Pensions et le SPF Mobilité et Transports utilisent les services professionnels offerts par « BiketoWork » pour la sensibilisation de leur personnel. Il s’agit d’une initiative du GRACQ et de son homologue néerlandophone Fietsersbond.

Récemment un GT Mobilité Durable vient d’être créé auprès de la Commission Interdépartementale de Développement Durable (CIDD); celui-ci s’efforce également de mettre à la disposition des départements fédéraux des informations en matière de promotion du choix modal pour le vélo.

Qu’il existe encore un grand potentiel pour les alternatives à la voiture pour les courtes distances est d’aillerus confirmé par les résultats de l’enquête BELDAM 2011 (Belgian Daily Mobility), la première enquête sur la mobilité des belges depuis l’enquête MOBEL de 1999. Cf.http://www.mobilit.fgov.be/data/mobil/BELDAM.pdf

Il semble toutefois que ce n’est pas tellement auprès des fonctionnaires que le plus grand potentiel de transfert modal vers le vélo doive être recherché. En effet, ce groupe jouit déjà du droit à une prime kilométrique, travaille très souvent dans une grande ville, profite de transports en commun gratuits, reçoit déjà des messages de sensibilisation sur un choix modal plus durable et surtout, ne dispose par de voiture de société avec carte essence. Ces derniers éléments semblent prohibitifs pour un choix modal plus durable pour les déplacements domicile-travail, pour lequel il existe pourtant encore une marge énorme.

Il existe aussi des employeurs privés ayant de bonnes pratiques en matière de mobilité durable, comme vous en donnez quelques exemples.

Pour finir, je voudrais attirer l’attention de l’honorable membre sur le fait que les fonctionnaires n’ont pas droit à des voitures de société ; ils ne disposent pas non plus à de vélos pour leurs déplacements domicile-travail. De ce fait, les fonctionnaires habitant trop loin ou ayant des problèmes de santé ne disposent pas non plus de vélos électriques. Beaucoup de services publics possèdent toutefois des vélos de service pour les déplacements de courte distance et certains offrent à leurs collaborateurs un abonnement gratuit à un système de partage de vélos.

1. In Brussel en Antwerpen zijn de fietsdeelprojecten “Villo” en “Velo” inderdaad in volle uitbreiding, zij het binnen de grenzen van de eigen agglomeratie. Beide projecten worden gerund door een privaat exploitatiebedrijf in samenwerking met de mobiliteitsdiensten van de stad. Voor “Villo” te Brussel gaat het om het internationale publiciteitsbedrijf J.C. Decaux en voor “Velo” in Antwerpen om het concurrerend bedrijf Clear Channel.

Uit een internationale benchmarking van deelfietsprojecten blijkt dat initiatiefnemers in België lessen getrokken hebben uit één van de zeldzame mislukkingen van dergelijke systemen in Europa: het in 2006 al te bescheiden opgezette deelfietssysteem “Cyclocity” in Brussel.

Bij de lancering van “Villo” in Brussel in 2009 werden meteen correcties uitgevoerd inzake schaal, fietskeuze, trajectduur en prijszetting. Daar is sindsdien ook samenwerking met openbaarvervoermaatschappijen bijgekomen, onder anderen door Villo open te stellen voor houders van MOBIB-reispassen.

In Antwerpen was het succes van Velo meteen veel groter dan de initiatiefnemers zelf hadden ingeschat. Ook hier wordt momenteel gewerkt aan schaalvergroting: een vervroegde verhoging van het aantal fietsstations van 85 naar 150, waarvan 14 op Linkeroever, om op een rendable manier de stations te kunnen bevoorraden.

Of er plannen zijn om deze initiatieven naar andere grote steden uit te breiden is niet bekend. De markt is vrij, net als het initiatiefrecht van de steden en gemeenten die terzake inderdaad gedeelde verantwoordelijkheid dragen voor het welslagen van een dergelijke onderneming.

Maar het lijkt erop dat het aantal steden in ons land met voldoende schaalgrootte voor een eigen rendabel fietsdeelproject uitermate beperkt is. Daar komt nog bij dat de markt van de middelgrote en kleinere steden recent werd ingenomen door het deelfietssysteem “Blue-bike”.

2. Blue-bike is een gemeenschappelijk initiatief van de Nationale Maatschappij der Belgische Spoorwegen (NMBS)-Holding en FIETSenWERK, de koepelorganisatie van fiets¬ondernemingen in de sociale economie die reeds de “Fietspunten” bij 41 NMBS-stations uitbaten. Het project genoot bij de opstart de steun van de Federale Overheidsdienst (FOD) Mobiliteit en Vervoer, de Vlaamse overheid, het Waalse Gewest, de Nationale Loterij en de sponsoring van een groenestroomproducent.“Blue-bike” en andere deelfietssystemen zoals “Villo” in Brussel en “Velo” in Antwerpen zijn complementair. “Blue-bike” is als fietsdeelsysteem vooral interessant als je de fiets een hele dag wil gebruiken, en als je vaak met de trein naar verschillende kleinere steden gaat.

In die steden vergroot “Blue-bike” ook aanzienlijk de mobiliteitsopties omdat het openbaar vervoer er niet zo sterk uitgebouwd is als in de grotere steden. Dit fietsdeelsysteem wordt bediend door de uitbaters van de “Fietspunten” die met een SLA-contract verbonden zijn aan de NMBS-groep. Ook met andere openbaarvervoermaatschappijen, zoals De Lijn, zijn er sinds kort akkoorden. Fietsontleenpunten kunnen dus ook worden opgestart buiten de treinstations, in de nabijheid van enkele andere grotere mobiliteitstransferia zoals drukke bushaltepunten, de markt of uitgestrekte industrieparken, vooral dan in combinatie met busmaatschappijen.

Na een proefproject op zeven locaties in drie steden (Gent, Hasselt en Leuven) start “Blue-bike” met elektrische fietsen op 34 locaties, niet noodzakelijk allemaal aan stations gelegen.

De uitbouw van het “Blue-bike”-netwerk lijkt verder verzekerd van de nodige dynamiek, aangezien momenteel ook een marktbevraging loopt voor de uitbreiding van het Fietspunten-netwerk naar 67 locaties. Eigen initiatieven van steden en gemeenten lijken in deze context belangrijk; zo is er met de stad Deinze reeds een akkoord gesloten voor de opstart van een “Blue-bike” ontleningsstation op de markt.

In de nabije toekomst zal de “Blue-bike”-kaart bovendien kunnen worden gebruikt voor het ontlenen van fietsen van andere leenfietssystemen in België en in het buitenland, wat de actieradius en het service-niveau voor de gebruikers zeer aanzienlijk vergroot.

Tot slot wil ik erop wijzen dat er bij het Waalse openbaarvervoerbedrijf TEC een systeem van huurfietsen bestaat waarbij een jaarabonnnement voor de bus gecombineerd kan worden met de huur van een vouwfietsje, “CycloTEC” genaamd. Voor een forfaitair bedrag (vanaf 60 euro) bovenop het klassieke busabonnement wordt een “CycloTEC”-vouwfiets ter beschikking gesteld van de reiziger gedurende één jaar. Er zijn momenteel tien verdeelpunten voor de “CycloTEC”.

3. Inzake sensibilisering van ambtenaren om meer gebruik te maken van de fiets in het woonwerkverkeer of voor dienst-verplaatsingen kunnen wij diverse initiatieven aanhalen.

Zo wordt via de enquêtevragen bij de Federale Diagnose Woon-Werkverkeer gepeild naar maatregelen genomen op de vestigingssite ten gunste van werknemers die kiezen voor de fiets, hetzij voor het hoofdtraject, hetzij voor het voor- of natraject naar de werkplaats. Vijftien potentiële maatregelen worden opgesomd. Cfr.Tabel 52 van het verslag: http://www.mobilit.fgov.be/data/mobil/RapportWWV_20011n.pdf.http://www.mobilit.fgov.be/data/mobil/RapportWWV_20011n.pdf.

De meest door de werkgevers overwogen maatregelen zijn die i.v.m. fietsparkeer-voorzieningen, gevolgd door douches en en omkleedruimtes. Daarna pas komt de fietsvergoeding, maar deze maatregel bestaat reeds in 74% van de vestigingseenheden, vooral dan bij de overheid, waar het recht op een fietsvergoeding verworven is sinds 1999.

De bevordering van het fietsen maakt daarenboven deel uit van het duurzame mobiliteitsbeleid dat de federale diensten moeten voeren in het kader van hun verplichte milieuzorg in het kader van EMAS. Krachtens een beslissing van de ministeraad van 20 juli 2005 moeten alle FOD’s en POD’s immers EMAS-geregistreerd zijn. Uit cijfers waarover het DG Duurzame Mobiliteit en Spoorbeleid beschikt, blijkt dat vooral meer gefietst wordt in het voortraject naar het openbaar vervoer, gelet op het feit dat vele ambtenaren naar hun werkplek te Brussel reizen met het openbaar vervoer. Ambtenaren die het hoofdtraject naar de werkplaats met de fiets afleggen, zijn veelal buiten de hoofdzetel tewerkgesteld, vooral dan in Vlaanderen.

Enkele federale instellingen, waaronder de FOD Volksgezondheid, de Rijksdienst voor Pensioenen en de FOD Mobiliteit en Vervoer maken gebruik van professionele dienstverlening van “BiketoWork” bij de sensibilisering van hun personeelsleden.Het betreft hier een initiatief van de Fietsersbond en de Franstalige tegenhanger GRACQ.

Recent is bij de Interdepartementale Commissie Duurzame Ontwikkeling (ICDO) een werkgroep Duurzame Mobiliteit opgestart die eveneens informatie ter beschikking stelt van de federale departementen inzake een fietsvriendelijk beleid.Dat er nog een groot potentieel is voor alternatieven voor de auto voor de korte afstanden wordt overigens bevestigd door de resultaten van de BELDAM-enquête 2011 (Belgian Daily Mobility), de eerste enquête over de mobiliteit van de Belgen sinds de MOBEL-enquête van 1999. Cfr.http://www.mobilit.fgov.be/data/mobil/BELDAM.pdf

Het ziet er evenwel naar uit dat het niet bij de bevolkingsgroep van de ambtenaren is dat het grootste potentieel voor een modal shift naar de fiets dient gezocht. Deze groep heeft immers reeds recht op een fietsvergoeding, is veelal in een grotere stad gehuisvest, geniet van gratis openbaar vervoer, krijgt reeds sensibiliserende boodschappen inzake duurzame mobiliteit en beschikt bovenal niet over een bedrijfswagen met tankkaart. Dit laatste blijkt een grote rem op de verduurzaming van de mobiliteit in het woon-werkverkeer, waarvoor nochtans nog een ruime marge is.

Dit belet niet dat er ook private werkgevers zijn die goede praktijken hanteren inzake duurzame mobiliteit, zoals u zelf met enkele voorbeelden aangeeft.

Tot slot moet ik het geacht lid erop wijzen dat overheidsambtenaren niet alleen geen recht hebben op bedrijfswagens, maar ook niet op fietsen voor het woon-werkverkeer. Voor zij die te ver wonen of gezondheidsproblemen hebben zijn er dan ook geen elektrische fietsen beschikbaar. Vele overheidsdiensten beschikken wel over dienstfietsen voor korte trips en enkele offreren een gratis abonnement op een deelfietssysteem aan hun medewerkers.