SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
________________
Session 2012-2013 Zitting 2012-2013
________________
13 décembre 2012 13 december 2012
________________
Question écrite n° 5-7581 Schriftelijke vraag nr. 5-7581

de Nele Lijnen (Open Vld)

van Nele Lijnen (Open Vld)

au secrétaire d'État aux Réformes institutionnelles, adjoint au premier ministre, et secrétaire d'État à la Régie des bâtiments, adjoint au ministre des Finances et du Développement durable, chargé de la Fonction publique

aan de staatssecretaris voor Staatshervorming, toegevoegd aan de eerste minister, en staatssecretaris voor de Regie der gebouwen, toegevoegd aan de minister van Financiën en Duurzame Ontwikkeling, belast met Ambtenarenzaken
________________
Services publics - Cyberattaques - Sécurisation informatique - Logiciels de protection - Formation du personnel Overheidsdiensten - Cyberaanvallen - Computerbeveiliging - Beveiligingssoftware - Opleiding personeel 
________________
criminalité informatique
protection des données
statistique officielle
virus informatique
Belnet
ministère
computercriminaliteit
gegevensbescherming
officiële statistiek
computervirus
Belnet
ministerie
________ ________
13/12/2012Verzending vraag
21/2/2013Antwoord
13/12/2012Verzending vraag
21/2/2013Antwoord
________ ________
Aussi posée à : question écrite 5-7566
Aussi posée à : question écrite 5-7567
Aussi posée à : question écrite 5-7568
Aussi posée à : question écrite 5-7569
Aussi posée à : question écrite 5-7570
Aussi posée à : question écrite 5-7571
Aussi posée à : question écrite 5-7572
Aussi posée à : question écrite 5-7573
Aussi posée à : question écrite 5-7574
Aussi posée à : question écrite 5-7575
Aussi posée à : question écrite 5-7576
Aussi posée à : question écrite 5-7577
Aussi posée à : question écrite 5-7578
Aussi posée à : question écrite 5-7579
Aussi posée à : question écrite 5-7580
Aussi posée à : question écrite 5-7582
Aussi posée à : question écrite 5-7583
Aussi posée à : question écrite 5-7584
Aussi posée à : question écrite 5-7566
Aussi posée à : question écrite 5-7567
Aussi posée à : question écrite 5-7568
Aussi posée à : question écrite 5-7569
Aussi posée à : question écrite 5-7570
Aussi posée à : question écrite 5-7571
Aussi posée à : question écrite 5-7572
Aussi posée à : question écrite 5-7573
Aussi posée à : question écrite 5-7574
Aussi posée à : question écrite 5-7575
Aussi posée à : question écrite 5-7576
Aussi posée à : question écrite 5-7577
Aussi posée à : question écrite 5-7578
Aussi posée à : question écrite 5-7579
Aussi posée à : question écrite 5-7580
Aussi posée à : question écrite 5-7582
Aussi posée à : question écrite 5-7583
Aussi posée à : question écrite 5-7584
________ ________
Question n° 5-7581 du 13 décembre 2012 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-7581 d.d. 13 december 2012 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

De nos jours, l'usage des ordinateurs et d'internet est devenue la norme. L'administration vit avec son temps et emploie divers logiciels pour le traitement et l'échange de données. Il s'agit souvent d'informations confidentielles. Cette évolution vers une administration davantage numérisée représente une menace, car des lacunes dans la sécurité peuvent avoir pour effet de faire aboutir des informations dans de mauvaises mains.

Par exemple, les services de renseignement militaire et la Sûreté de l'État s'inquiètent de la sécurisation informatique de différents services publics. On a dit qu'une fois par semaine en moyenne, les services de renseignement militaire sont confrontés à une cyberattaque ciblée. Les intentions des pirates ou les buts du logiciel illégal varient : faire en sorte qu'un système se plante, recueillir des mots de passe ou d'autres données, etc.

Un premier problème est que la plupart des systèmes des administrations sont protégés par des programmes que le simple particulier peut se procurer. Ces programmes interceptent certaines attaques, genre virus ou logiciel espion, mais pas toutes. Les virus que le programme ne détecte pas peuvent cependant occasionner des dégâts. Un autre facteur possible est que l'utilisateur, à savoir le fonctionnaire, n'est pas conscient des nombreux dangers virtuels. Et lorsque l'utilisateur détecte une pratique répréhensible, il arrive qu'il ne la signale pas, ce qui veut dire que le danger reste invisible.

Je souhaiterais poser quelques questions :

1) Vos services se sont-ils occupés de sécuriser tout le réseau local ? En d'autres termes, tous les PC connectés à internet sont-ils protégés d'une manière ou d'une autre ?

2) Disposez-vous de données chiffrées sur les cyberattaques ou les problèmes causés à vos services par des virus, des logiciels espions, des pirates etc. ? Dans la négative, comment se fait-il qu'on ne récolte pas ces données ?

3) Les données et les ordinateurs qu'utilisent vos services sont-ils protégés par des programmes « ordinaires » qu'emploient aussi les particuliers, ou bénéficient-ils d'une protection supplémentaire ?

4) Les données confidentielles sont-elles échangées par le canal de réseaux particuliers sécurisés, ou bien via la même connexion centrale ?

5) Le personnel de vos services est-il formé à faire face à ces menaces éventuelles ? L'incite-t-on à rapporter ce type de problèmes ? Disposez-vous de chiffres sur les rapports ou plaintes ?

 

Het gebruik van computers en internet is tegenwoordig de norm. Ook de overheid gaat met de tijd mee en gebruikt allerhande software om gegevens te verwerken en data uit te wisselen. Hierbij gaat het vaak om vertrouwelijke informatie. Die ontwikkeling naar een meer digitale overheid kan ook een bedreiging vormen voor de veiligheid van die overheid, want gaten in de beveiliging kunnen ertoe leiden dat data in verkeerde handen vallen.

Zo zijn de militaire inlichtingendienst en de Staatsveiligheid ongerust over de beveiliging van de informatica van de verschillende overheidsdiensten. Er werd bericht dat de militaire inlichtingendienst gemiddeld een keer per week wordt geconfronteerd met een gerichte ICT-aanval. De intenties van de hackers of illegale software zijn zeer divers: pogingen om de systemen te doen crashen, het vergaren van paswoorden of andere data, ...

Een eerste probleem is dat de meeste systemen van de overheidsdiensten worden beveiligd door programma's die de gewone particulier ook kan kopen. Die programma's houden wel een aantal aanvallen, virussen, spyware, enzovoort tegen, maar ook niet alles. Virussen die niet gekend zijn door het programma kunnen toch schade aanrichten. Een andere, mogelijke factor is het feit dat de gebruiker, dat wil zeggen de ambtenaar van een overheidsdienst, zich niet bewust is van de vele virtuele gevaren. Wanneer het misbruik toch wordt ontdekt door een gebruiker, wordt het soms niet gerapporteerd, waardoor het gevaar even onzichtbaar blijft.

Graag had ik hierover enkele vragen gesteld:

1) Is er bij uw diensten werk gemaakt van een computerbeveiliging van het hele lokale netwerk? Worden met andere woorden alle pc's die met het internet zijn verbonden door een vorm van computerbeveiliging beschermd?

2) Beschikt u over cijfermateriaal met betrekking tot cyberaanvallen of problemen door virussen, spyware, hackers, enzovoort die gericht zijn tegen uw diensten? Indien niet, waarom worden hierover geen cijfers verzameld?

3) Worden de gegevens en computers waarmee uw diensten werken beveiligd door "gewone" beveiligingsprogramma's die ook gebruikt worden door particulieren, of is er sprake van extra informaticabeveiliging?

4) Gebeurt de uitwisseling van vertrouwelijke data via aparte, beveiligde netwerken, of wordt alles via dezelfde centrale verbinding uitgewisseld?

5) Wordt het personeel van uw diensten opgeleid om met deze mogelijke bedreigingen om te gaan? Wordt het aangemaand om dergelijke problemen te melden? Beschikt u over cijfermateriaal met betrekking tot het aantal meldingen of klachten?

 
Réponse reçue le 21 février 2013 : Antwoord ontvangen op 21 februari 2013 :

1. Le réseau local de la Régie est protégé vis-à-vis de la communication avec les réseaux externes par un firewall, une inspection de contenu et une authentification.

Tous les PC sont accessibles de manière restreinte par authentification et disposent d’un logiciel anti-virus qui est mis à jour de manière centrale.  

2. Les logiciels du firewall et les systèmes d’inspection du protocole rassemblent des informations statistiques afin de pouvoir adapter continuellement les configurations aux nouvelles menaces sur Internet. 

3. Les données et les ordinateurs de la Régie des Bâtiments sont protégés par des logiciels de sécurisation professionnels.  

4. L’échange de données confidentielles s’effectue via un protocole internet qui permet un transfert de fichiers sécurisé entre différents ordinateurs. Il est possible d’envoyer, de supprimer et de manipuler des fichiers et des dossiers via la connexion sécurisée. 

Grâce au cryptage des informations envoyées, la confidentialité et l’intégrité des informations est garantie. Cependant, le protocole considère que l’authentification de l’utilisateur se fait par la connexion entre le client et le serveur.

La Régie a un accès internet sécurisé par connexion au réseau FedMAN. 

5. À la Régie des bâtiments, un ICT-security officer a été recruté afin de mettre en place la politique de sécurisation ICT et de la tenir à jour conformément à la politique fédérale de sécurité ICT.  

Les remarques et les plaintes des utilisateurs sont enregistrées via les applications ICT helpdesk.

1. Het lokale netwerk van de Regie is beveiligd ten aanzien van de communicatie met externe netwerken door een firewall, content inspectie en authenticatie.

Alle PC’s zijn beperkt toegankelijk door authenticatie en beschikken over een anti-virus software  die centraal geupdate wordt. 

2. De software paketten van de firewall en de protocol inspectie systemen verzamelen statistische info om de configuraties voortdurend te kunnen aanpassen aan de nieuwe bedreigingen op Internet. 

3. De gegevens en computers van de Regie der Gebouwen worden door professionele beveiligingsprogramma’s beschermd. 

4. De uitwisseling van vertrouwelijke data gebeurt door een internetprotocol dat een beveiligde bestandsoverdracht tussen verschillende computers mogelijk maakt. Het is mogelijk om bestanden en mappen te verzenden, te verwijderen en te manipuleren over de beveiligde verbinding.

Door de encryptie van de verzonden informatie, is de confidentialiteit en integriteit van de informatie verzekerd. Het protocol gaat er echter vanuit dat de authenticatie van de gebruiker gebeurd is bij het maken van de verbinding tussen client en server.

De Regie heeft een beveiligde internettoegang noodzakelijk door aansluiting op het FedMAN-netwerk. 

5. In de Regie der gebouwen werd een ICT-security officer aangeworven om de ICT beveiligingspolitiek op te stellen en up to date te houden conform de federale ICT security policy.

Meldingen en klachten van de gebruikers worden geregistreerd via de ICT helpdesk toepassingen