SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session extraordinaire de 2010 Buitengewone zitting 2010
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30 aôut 2010 30 augustus 2010
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Question écrite n° 5-75 Schriftelijke vraag nr. 5-75

de Bart Tommelein (Open Vld)

van Bart Tommelein (Open Vld)

au ministre de la Défense

aan de minister van Landsverdediging
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Somalie - Mission européenne de formation - Participation éventuelle de la Belgique Somalië - Europese opleidingsmissie - Eventuele deelname van België 
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coopération militaire
force à l'étranger
politique européenne de défense
Somalie
mission militaire de l'UE
force paramilitaire
militaire samenwerking
strijdkrachten in het buitenland
Europees defensiebeleid
Somalië
militaire missie van de EU
paramilitaire troepen
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30/8/2010Verzending vraag
14/10/2010Antwoord
30/8/2010Verzending vraag
14/10/2010Antwoord
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Question n° 5-75 du 30 aôut 2010 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-75 d.d. 30 augustus 2010 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

La communauté internationale s'accorde à dire que la situation se détériore en Somalie. De plus en plus de navires marchands, de bateaux de pêche et de bateaux de plaisance européens ayant fait l'objet d'actes de piraterie, l'Union européenne a estimé que la coupe était pleine. L'opération Atalanta mise sur pied par la suite, et à laquelle d'ailleurs la Belgique participe, peut être considérée dans l'ensemble comme un succès. Sur le continent, la situation est toutefois plus difficile. Les milices Al-Shabab ne cessent de gagner du terrain dans la lutte pour le contrôle de l'État défaillant. Cette lutte a déjà coûté plus de 20 000 vies depuis 2007.

Pour stabiliser quelque peu la situation, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont décidé le 25 janvier 2010 de mettre en place une nouvelle mission. Celle-ci vise à former des forces de sécurité somaliennes en Ouganda. À cette fin, l'Union européenne met à disposition une centaine d'instructeurs. L'opération devrait fournir 2 000 soldats somaliens supplémentaires, ce qui porterait le total des effectifs à 6 000 hommes. L'Espagne et la France ont déjà promis leur collaboration. Toutefois, la position de la Belgique n'est pas encore définie et l'on peut, en outre, se poser plusieurs questions sur l'efficacité de l'opération.

Je souhaiterais dès lors poser les questions suivantes :

1. Le 9 mars 2010, le ministre a déclaré devant la commission des Relations extérieures et de la Défense du Sénat que les deux missions en Somalie constituaient une priorité lors de la présidence belge de l'Union européenne. Quel est concrètement l'ordre du jour ? Quel rôle notre pays se voit-il endosser dans ces deux missions lors de la présidence ? Le ministre a-t-il lui-même inscrit ces points à l'ordre du jour ? Dans l'affirmative, pourquoi la Belgique considère-t-elle la Somalie comme une priorité ?

2. La Belgique entend-elle contribuer financièrement et militairement à la mission de formation ? Dans l'affirmative, quelle est l'importance des moyens que le ministre compte mettre à disposition et combien de militaires seront-ils envoyés ? Le ministre ne craint-il pas qu'un nombre trop élevé d'effectifs soient ainsi déployés (overstretch) et peut-il expliquer pourquoi cela serait oui ou non le cas ?

3. Comment les recrues somaliennes seront-elles sélectionnées ? Qui exerce le contrôle sur cette force armée ? Mogadiscio n'a en effet pas de gouvernement et est qualifié depuis longtemps d'État défaillant par la communauté internationale. L'Union européenne (en ce compris la Belgique, si elle est disposée à se lancer dans cette aventure) ne risque-t-elle pas de former des personnes qui pourraient abuser à l'avenir de leurs capacités nouvellement acquises ? Compte tenu de ces remarques, n'est-il pas plus opportun de soutenir les activités menées par l'Union africaine en Somalie ?

 

In de internationale gemeenschap heerst een consensus over het feit dat het met Somalië de verkeerde kant opgaat. Wanneer steeds meer Europese koopvaardijschepen, vissersschepen en recreatieve vaartuigen het voorwerp werden van piraterij was de maat voor de Europese Unie vol. De operatie Atalanta die daaropvolgend tot stand kwam, en waaraan België overigens deelneemt, kan over het algemeen als een succes worden beschouwd. Op het land is de situatie echter moeilijker. De Al-Shabaab-milities krijgen steeds meer greep in de strijd om de controle over de 'failed state'. De strijd heeft sinds 2007 al meer dan 20.000 levens gekost.

Om de toestand enigszins te stabiliseren, besloten de ministers van Buitenlandse Zaken van de Europese Unie op 25 januari 2010 een extra missie in te lassen. Die heeft tot doel Somalische veiligheidstroepen op te leiden in Oeganda. Hiervoor stelt de Europese Unie een honderdtal instructeurs vrij. Er wordt verwacht dat de operatie 2000 extra Somalische soldaten zou moeten opleveren, wat het totaal op 6000 brengt. Spanje en Frankrijk hebben reeds hun medewerking toegezegd. De positie van België is echter nog onduidelijk en bovendien kunnen meerdere vragen gesteld worden bij de doeltreffendheid van de operatie.

Ik heb dan ook volgende vragen:

1. Op 9 maart 2010 gaf de minister in de commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging van de Senaat aan dat beide missies in Somalië als een prioriteit worden beschouwd tijdens het Belgisch voorzitterschap van de Europese Unie. Wat staat concreet op de agenda? Welke rol ziet ons land tijdens het voorzitterschap weggelegd in beide missies? Heeft de minister de punten zelf geagendeerd? Zo ja, waarom ziet België Somalië als een prioriteit?

2. Is België van plan om financieel en militair bij te dragen tot de opleidingsmissie? Zo ja, hoeveel middelen is de minister van plan hiervoor vrij te maken en hoeveel manschappen worden ingezet? Vreest hij niet dat onze manschappen aldus te breed worden ingezet (overstretch) en kan hij uitvoerig toelichten waarom dat al dan niet het geval zou zijn?

3. Hoe worden de Somalische rekruten gescreend? Wie oefent toezicht uit op die strijdmacht? Mogadishu heeft immers geen regering en wordt al een lange tijd door de internationale gemeenschap als een 'failed state' bestempeld. Dreigt de Europese Unie (inclusief België als het bereidt is om mee te stappen in dit verhaal) niet mensen op te leiden die in de toekomst mogelijk misbruik zullen maken van hun verworven capaciteiten? Is het, rekening houdend met die opmerkingen, niet meer opportuun om de activiteiten van de Afrikaanse Unie in Somalië te steunen?

 
Réponse reçue le 14 octobre 2010 : Antwoord ontvangen op 14 oktober 2010 :

L'honorable membre est prié de trouver ci-après la réponse à ses questions.

1.

a. La Défense prend ses initiatives en la matière dans une approche interdépartementale concertée. Cette approche qualifiée de 3D-LO (en référence aux cinq départements en charge “Diplomacy, Defence, Development, Law, Order”) s’efforce de synchroniser et de coordonner les contributions des départements impliqués en vue d’obtenir un effet optimal.

b. La liberté de navigation dans la région de la Corne de l’Afrique fait partie des intérêts essentiels de l’Union européenne et de ses états membres. Elle leur permet également d’exercer efficacement un soutien aux actions humanitaires dans cette région du globe. Il est donc prioritaire pour l’Union européenne de contribuer à rétablir au plus vite cette liberté de navigation compromise par la piraterie endémique dans la région. L’opération navale Atalanta et la mission d’entraînement de troupes somaliennes en Ouganda sont deux initiatives européennes qui poursuivent ce but.

c. En tant que nation exerçant la Présidence européenne, notre pays se doit de promouvoir ces deux missions, mais également de contribuer de manière significative à leur mise en œuvre effective. Aussi la Belgique engage d’une part la frégate BNS Louise-Marie dans l’opération Européenne Atalanta, tout en apportant une contribution significative au commandement embarqué de celle-ci sur le navire amiral français De Grasse. Et d’autre part, elle a apporté son soutien à la mission d’instruction en Ouganda par la mise à disposition d’une équipe d’instructeurs.

2.

a. Cinq militaires belges et un collègue luxembourgeois ont été déployés ensemble en Ouganda afin de contribuer, en tant qu’équipe d’instructeurs, à la « mission européenne d’entraînement de troupes somaliennes ». Le coût de cette participation s’élève à 158000 euros.

b. Cette mission spécifique n’engendre pas de problèmes liés à une trop grande dispersion géographique des moyens de notre Défense. L’ensemble de l’appui sécuritaire, logistique, médical et administratif est pris en charge par des moyens européens.

3.

Le recrutement se fait au sein de la population somalienne. Pour ce faire, l’Union européenne, l’Ouganda et le Gouvernement Fédéral Transitoire de la Somalie se sont mis d’accord sur les critères de sélection retenus.

Het geachte lid gelieve hierna het antwoord te willen vinden op de door hem gestelde vragen.

1.

a. Defensie neemt zijn initiatieven terzake in een overlegde interdepartementale benadering. Deze benadering, genaamd 3D-LO (refererend naar de vijf betrokken departementen “Diplomacy, Defence, Development, Law, Order”), tracht de bijdrages van de betrokken departementen te synchroniseren en te coördineren met als doel een optimaal effect te bereiken.

b. De vrijheid van scheepvaart in de streek van de Hoorn van Afrika maakt deel uit van één van de essentiële belangen van de Europese Unie en zijn Lidstaten. Zij maakt het eveneens mogelijk om een degelijke ondersteuning van de humanitaire acties in deze streek van de wereld uit te oefenen. Het is dus voor de Europese Unie prioritair om bij te dragen aan een spoedig herstel van deze vrije scheepvaart, bedreigd door de lokale piraterij in de regio. De marineoperatie Atalanta en de trainingsmissie van Somalische troepen in Oeganda zijn twee Europese initiatieven die dit doel nastreven.

c. Als natie, die het Europees voorzitterschap uitoefent, moet ons land deze twee missies niet alleen ondersteunen maar ook een wezenlijke bijdrage leveren bij de effectieve inwerkingstelling ervan. Zo zal enerzijds België het fregat BNS Louise-Marie inzetten voor de Europese operatie Atalanta waarbij bijkomend een belangrijke bijdrage aan het commando, ingescheept op het Frans admiraalsschip De Grasse, wordt geleverd. Anderzijds heeft Defensie eveneens haar steun geleverd aan de instructieopdracht in Oeganda door middel van een ploeg onderrichters.

2.

a. Vijf Belgische militairen werden samen met een Luxemburgse collega in Oeganda ontplooid om, als een team van onderrichters, bij te kunnen dragen aan de “Europese trainingsmissie van de Somalische troepen”. De kost voor deze deelname bedraagt 158000 euro.

b. Deze specifieke opdracht brengt geen problemen verbonden aan een te grote geografische verspreiding van de middelen van onze Defensie met zich mee. Het geheel van de veiligheid, logistieke, medische en administratieve ondersteuning, is ten laste van de Europese middelen.

3.

De aanwerving gebeurt over de volledige Somalische bevolking. De Europese Unie, Oeganda en de Somalische Federale Overgangsregering hebben hiervoor een overeenstemming bereikt over de weerhouden selectiecriteria.