SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2010-2011 Zitting 2010-2011
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27 décembre 2010 27 december 2010
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Question écrite n° 5-702 Schriftelijke vraag nr. 5-702

de Patrick De Groote (N-VA)

van Patrick De Groote (N-VA)

au vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères et des Réformes institutionnelles

aan de vice-eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken en Institutionele Hervormingen
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Europe - Dépendance en matières premières - Politique de la Chine Europa - Afhankelijkheid van grondstoffen - Beleid van China 
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matière première
Chine
produit minier
Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement
Union européenne
cuivre
gestion des ressources
terres rares
grondstof
China
mijnbouwproduct
Conferentie van de Verenigde Naties voor handel en ontwikkeling
Europese Unie
koper
beheer van de hulpbronnen
zeldzaam aardmetaal
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27/12/2010Verzending vraag
24/2/2011Antwoord
27/12/2010Verzending vraag
24/2/2011Antwoord
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Question n° 5-702 du 27 décembre 2010 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-702 d.d. 27 december 2010 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Les marchés des matières premières sont souvent sujets à des fluctuations de prix. Dans les années 1970, dans le cadre de la Conférence des Nations unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), une série d'accords créant des organisations de produits ont été conclus avec pour objectif de stabiliser les prix grâce à des mécanismes de quotas à l'exportation et de stocks régulateurs. Ces mécanismes ayant été controversés, ils ont peu à peu été abandonnés.

Les accords et les organisations existent cependant toujours, mais ils se sont progressivement transformés en forums réunissant les pays producteurs et consommateurs en vue d'y échanger des informations concernant le marché mondial des produits et de se concerter sur différents thèmes spécifiques.

La Belgique est membre, directement ou par le biais de l'Union européenne, de treize organisations internationales de produits de base (OIP).

En octobre 2010, après un incident diplomatique avec les États-Unis, la Chine a menacé une fois de plus de réduire d'un tiers, l'année suivante, l'exportation de dix-sept minerais. La Chine produit dix des quatorze matières premières (antimoine, béryllium, cobalt, etc) pour lesquelles l'Europe connaît une pénurie (liste du 17 juin 2010). Une des quatorze matières premières est appelée « métaux de terres rares » (oxyde de lanthane,...). La Chine détient 95% de la production, alors que son sous-sol ne contient qu'un tiers des réserves mondiales. Il ne s'agit cependant pas d'un monopole naturel. Les prix pratiqués par la Chine sont tellement peu élevés que, sur le plan de la concurrence, elle évince le reste du monde. La Russie, le Canada, l'Inde, le Vietnam, l'Afrique du sud et les États-Unis possèdent encore d'importantes réserves, mais personne ne veut investir par crainte de fluctuations trop importantes des prix en raison d'une politique commerciale potentielle de la Chine.

Je souhaiterais recevoir une réponse aux questions suivantes :

1. Quelles sont les quatre matières premières qui sont rares mais ne sont pas essentiellement exploitées par la Chine ? Dans quels pays ces quatre minéraux rares sont-ils exploités ?

2. Parmi les quatorze matières premières minérales, quelles sont celles qui sont importantes pour la production belge et à quelles industries sont-elles destinées ?

3. La Chancelière allemande Merkel a organisé une conférence internationale sur la politique relative aux matières premières, à laquelle se sont jointes la Commission européenne et l'Organisation mondiale du commerce. Quel fut l'apport de la Belgique en tant que présidente européenne dans le débat sur les matières premières ?

4. La Belgique/Europe plaidera-t-elle en faveur de la création d'une OIP pour certaines de ces matières premières ?

5. Quelles matières premières de la liste du 17 juin sont-elles déjà présentes dans notre société et récupérables par recyclage ?

6. Est-il exact qu'après les nombreux vols de cuivre, entre autres sur les voies de chemin de fer, la Belgique a proposé que lors de la vente de cuivre le vendeur soit obligé de donner des informations sur l'origine du produit ? Y a-t-il d'autres produits et/ou matières premières pour lesquels la Belgique veut faire enregistrer l'origine lors de la vente ?

7. L'Allemagne a créé une agence officielle des matières premières. Quel est le rôle d'un tel organisme ?

 

De markt van grondstoffen zijn vaak onderhevig aan prijsschommelingen. In het kader van de Conferentie der Verenigde Naties voor Handel en Ontwikkeling (UNCTAD) werden in de jaren 1970 op basis van een reeks overeenkomsten productorganisaties opgericht die tot doel hadden de prijzen te stabiliseren via mechanismen van exportquota en buffervoorraden. Deze mechanismen werden in vraag gesteld en geleidelijk opgeheven.

De overeenkomsten en organisaties bestaan evenwel nog steeds, maar ze werden mettertijd omgevormd tot fora waar de producerende en verbruikende landen samenkomen om informatie uit te wisselen over de internationale productenmarkt en verschillende specifieke thema's te bespreken.

België is rechtstreeks of via de Europese Unie lid van een dertiental van dergelijke internationale grondstoffenorganisaties (IGO).

In oktober 2010 dreigde China na een diplomatiek incident met de Verenigde Staten even om de uitvoer van zeventien aardmetalen volgend jaar nogmaals met een derde te beperken. China produceert tien van de veertien grondstoffen (antimoon, beryllium, kobalt, ….) waar Europa een tekort aan heeft (lijst van 17 juni 2010). Een van deze veertien grondstoffen zijn de zogenaamde "zeldzame aardmetalen" (lanthaniumoxide, …). China heeft 95 procent van de productie in handen, terwijl het slechts een derde van de wereldreserves in de ondergrond zitten heeft. Het gaat hem echter niet om een natuurlijk monopolie. De prijzen van China zijn echter zo laag dat China de rest van de wereld wegconcurreert. In Rusland, Canada, India, Vietnam, Zuid-Afrika en de Verenigde Staten zijn er nog grote voorraden, maar niemand wil investeren met het gevaar op de te grote prijsschommelingen door een (potentiële) handelspolitiek van China.

Graag kreeg ik een antwoord op de volgende vragen:

1. Welke vier grondstoffen zijn tevens zeldzaam, maar worden niet voornamelijk door China ontgonnen? In welke landen worden deze vier zeldzame minerale ontgonnen?

2. Welke van deze veertien minerale grondstoffen zijn belangrijk voor de Belgische productie en voor welke industrietakken?

3. Bondskanselier Merkel organiseerde over het grondstoffenbeleid van China een internationale conferentie waarbij de Europese Commissie en de Wereldshandelsorganisatie aanschoven. Wat was de inbreng van België als Europese voorzitter in het debat met betrekking tot de grondstoffen tijdens het voorzitterschap?

4. Zal België/Europa pleiten om voor sommige van deze grondstoffen ook een IGO op te richten?

5. Welke van deze grondstoffen (lijst van 17 juni 2010) zijn reeds aanwezig in onze maatschappij en te recupereren door recyclage?

6. Klopt het dat België na de vele koperdiefstallen onder meer bij de spoorwegen een voorstel heeft gelanceerd om bij de verkoop van koper de verkoper te verplichten informatie over de herkomst te geven? Zijn er nog producten en/of grondstoffen waarbij België de herkomst bij verkoop wil laten registreren?

7. Duitsland heeft een officieel grondstoffeninstituut opgericht. Wat is de rol van een dergelijk grondstoffeninstituut?

 
Réponse reçue le 24 février 2011 : Antwoord ontvangen op 24 februari 2011 :

1. La Chine est dépendante de l’extérieur pour le tantale, le cobalt, les métaux du groupe du platine (ruthénium, rhodium, palladium, osmium, iridium, platine, rhénium) et le niobium. L’origine des métaux rares se trouve en premier lieu en Amérique du nord et Amérique du sud (États-Unis, Canada, Brésil, Argentine, Bolivie, Chili), en Afrique (australe, centrale et occidentale), en Inde, au Vietnam, en Australie et en Russie.

2. Il s’agit des ressources naturelles dans lesquelles la Belgique a des intérêts économiques importants en tant que producteur et sous-traitant. Ce sont surtout les secteurs avec une grande valeur ajoutée et les secteurs de haute technologie qui en sont dépendants: les secteurs médical, chimique, de la construction automobile, de l’aéronautique, spatial, optique, informatique et de l’industrie électronique. Il s’agit de matières premières utilisées dans la production de condensateurs, de panneaux solaires, de catalyseurs et de filtres, de batteries pour les moteurs électriques, d’alliages spéciaux et de portables.

3. Pendant la présidence européenne, la Belgique a plaidé, au sein du groupe du Conseil sur les produits de base (PROBA), en faveur d’une initiative afin de donner une plus grande visibilité à la problématique des matières premières et une approche plus cohérente. A cause du report de la publication de la Communication de la Commission européenne sur le Raw Materials Initiative, prévue pour novembre 2010 mais reportée à février 2011, cette initiative n’a pu avoir lieu sous présidence belge. En parallèle, la Belgique est très engagée sur cette question, notamment en Afrique, afin de promouvoir une plus grande transparence et une meilleure gouvernance. En décembre 2010, un colloque a été organisé sur les divers aspects de cette problématique. La Belgique participe activement à une concertation en Afrique centrale et a créé un groupe de travail MIRECA (Mineral Resources in Africa). Dans le cadre du partenariat UE-UA, la Belgique contribue au renforcement des capacités des Etats africains en matière d’analyses géologiques. La Belgique soutient l’EITI (Extractives Industry Transparency Initiative), et a contribué à l’élaboration des lignes directrices de l’OCDE sur la bonne gouvernance des chaînes d’approvisionnements des minéraux en provenance de territoires à risque.

4. Concernant les matières minérales critiques, il n’est pas opportun de créer des organisations intergouvernementales avec tous ses aspects d’ordre constitutionnel, juridique, financier et administratif, compte tenu du volume limité et le nombre restreint des intervenants sur le marché.

5. Ces matières premières sont déjà présentes dans des produits introduits dans notre société. Plusieurs entreprises en Belgique, spécialisées dans le recyclage, peuvent recycler jusqu’à 95 % des ces matières et assurer un marché secondaire.

6. La loi portant des dispositions diverses du 29 décembre 2010 prévoit une identification de l’acheteur et un certificat d’origine pour les transactions supérieures à 1 000 euros. Cette réglementation est d’application aux vieux et aux précieux métaux en général.

7. L’agence allemande pour les matières premières regroupe les services des entités existantes et est compétente pour la mise en œuvre de la stratégie allemande sur les matières premières. Cette agence:

- élabora un système d’informations afin de favoriser la transparence,

- conseillera l’industrie et les entreprises afin d’assurer la sécurité d’approvisionnement et la diversification des sources,

- appuiera le gouvernement pour des programmes d’exploration, d’exploitation et d’efficacité d’utilisation des matières premières,

- promouvra la recherche et développement (R&D) concernant le potentiel des matières premières et les procédures et équipements pour l’exploitation des matières premières,

- coopérera avec les pays riches en matières premières en collaboration avec le ministère de la Coopération au développement.

1. Voor de metalen Tantalum, Cobalt, metalen uit de platinum groep (platin, palladium, rhodium, iridium, ruthenium en osmium) en Niobum is China aangewezen op bevoorrading uit het buitenland. De oorsprong van zeldzame metalen naast China ligt vooral in Noord- en Zuid-Amerika (de VSA, Canada, Brazilië, Argentinië, Chili en Bolivië), Afrika (Centraal, West en Zuid) India, Vietnam, Australië en de Russische Federatie.

2. Het gaat hier over grondstoffen waar België als hoofdproducent of toeleverancier economische belangen heeft. Het zijn vooral de sectoren met hoge toegevoegde waarde en high tech-sectoren die afhankelijk zijn van deze grondstoffen: de medische sector, chemische sector, automobielsector, vliegtuigbouw, ruimtevaart, optiek, computer/elektronica-industrie. Het gaat hier om grondstoffen voor het produceren van elektrolietcondensatoren, zonnecellen, katalysatoren en filters, batterijen voor de electro-aandrijving, speciale legeringen en GSM’s.

3. België heeft tijdens het Europees Voorzitterschap in de Raadswerkgroep PROBA (grondstoffen) gepleit voor het nemen van een initiatief dat de grondstoffenproblematiek meer visibiliteit en een coherente aanpak zou verlenen. Door uitstel van de publicatie van de Mededeling van de Europese Unie-Commissie over het “Raw Materials Initiative”, gepland in november 2010, maar uitgesteld tot februari 2011, kon dit initiatief echter niet onder Belgisch voorzitterschap plaatsvinden. Ondertussen is België zeer geëngageerd in de problematiek van natuurlijke grondstoffen, onder andere in Afrika, teneinde de transparantie en goed beheer te bevorderen. Er werd in december 2010 een colloquium georganiseerd over alle aspecten van deze problematiek. België neemt deel aan overleg in Centraal-Afrika en heeft mede de think tank MIRECA opgericht (Mineral Resources in Africa), België steunt de capaciteitsopbouw in Afrikaanse staten m.b.t. geologische analyse in het kader van een EU-AU-partenariaat, België steunt actief het EITI (Extractives Industry Transparency Initiative), heeft bijgedragen tot de uitwerking van OECD-richtlijnen van “due diligence” (zorgvuldig beheer) voor de bevoorradingsketens van mineralen afkomstig uit risico-gebieden.

4. Voor de zeldzame grondstoffen loont het niet om IGOs op te richten met alle verdragsrechtelijke, juridische en financieel-administratieve implicaties, gezien het geringe volume en het beperkt aantal marktdeelnemers.

5. Deze grondstoffen zijn reeds aanwezig in producten beschikbaar in onze maatschappij. België telt meerdere firma’s gespecialiseerd in recyclage die tot 95 % van deze grondstoffen kunnen recuperen om een secundaire markt te bewerkstelligen.

6. De wet van 29 december 2010 houdende diverse bepalingen voorziet in de identificatie van de verkoper en een certificaat van oorsprong voor transacties ter waarde van meer dan 1 000 euro. Deze regelgeving is van toepassing op oude en kostbare metalen in het algemeen.

7. De “Deutsche Rohstoffagentur” groepeert de diensten van bestaande entiteiten en staat in voor de implementatie van de Duitse grondstoffenstrategie:

- opbouw van een informatiesysteem over grondstoffen ter bevordering van de transparantie.

- adviesverlening aan de industrie en bedrijven teneinde de bevoorradingszekerheid en de diversificatie van de bronnen te verbeteren.

- steun van de regering aan programma’s voor grondstoffenexploratie, -ontginning en materiaalefficiëntie.

- bevorderen van onderzoek en ontwikkeling i.v.m. potentieel van grondstoffen en procedures en uitrusting voor ontginning.

- samenwerking met landen rijk aan grondstoffen, in samenwerking met het ministerie voor Ontwikkelingssamenwerking.