SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2011-2012 Zitting 2011-2012
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29 juin 2012 29 juni 2012
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Question écrite n° 5-6623 Schriftelijke vraag nr. 5-6623

de Bert Anciaux (sp.a)

van Bert Anciaux (sp.a)

au vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes

aan de vice-eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken
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Somaliland - République de Somalie - Relations Somaliland - Republiek van Somalië - Relaties 
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Somalie
indépendance nationale
guerre civile
reconnaissance d'État
Somalië
nationale onafhankelijkheid
burgeroorlog
erkenning van een staat
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29/6/2012Verzending vraag
10/10/2012Antwoord
29/6/2012Verzending vraag
10/10/2012Antwoord
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Question n° 5-6623 du 29 juin 2012 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-6623 d.d. 29 juni 2012 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Le 26 juin 1960, le Somaliland a acquis son indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne et a d'emblée été reconnu par 35 États, dont les États-Unis (USA) et le Royaume-Uni. Un mois plus tard, ce pays du nord-est de l'Afrique a constitué avec son voisin, la Somalie, et le Puntland, une union appelée république de Somalie.

Depuis le début des années 1990, la république est accablée par les guerres civiles et l'instabilité permanente. Cela a conduit le Somaliland à la décision de mettre fin à l'union et de rétablir l'indépendance du pays de manière à pouvoir se comporter comme un État indépendant. Il a ses propres institutions démocratiques (président, parlement, autorités locales,...) et sa propre constitution, il est économiquement viable et a connu des évolutions positives dans les domaines de la paix, de la stabilité, de la bonne gouvernance et des droits de l'homme. Depuis qu'il a proclamé son indépendance en 1991, le Somaliland tente en vain d'obtenir la reconnaissance de la communauté internationale. Sans cette reconnaissance, cet État tout jeune mais prometteur a des difficultés à se procurer des moyens financiers (aide au développement, prêts, etc.) auprès d'institutions internationales et d'autres pays et son développement s'en trouve ralenti.

La politique actuelle de l'UE et de la plupart des pays européens consiste à considérer que le Somaliland et la Somalie doivent eux-mêmes parvenir à un compromis. Reste toutefois à savoir comment des accords peuvent être conclus avec un État quasi inexistant et chaotique. De plus, la communauté internationale observe plutôt la position qu'adopte l'Union africaine (UA) à ce propos. De nombreux pays de l'UA ne sont pas favorables à une indépendance car ils craignent que cela crée un précédent qui pourrait aussi avoir des répercussions sur l'intégrité de leurs propres frontières. Cela, en dépit de l'article 4 de l’acte constitutif de l’UA qui dispose que l’Union fonctionnera conformément au principe suivant : « respect des frontières existant au moment de l’accession à l’indépendance ».

Je souhaiterais une réponse aux questions suivantes.

1) La Belgique faisait-elle partie des pays qui avaient reconnu l'indépendance du Somaliland le 26 juillet 1960 ? Cette reconnaissance s'est-elle éteinte lorsque le pays a rejoint la république de Somalie ?

2) La Belgique entretient-elle actuellement des relations formelles et informelles avec le Somaliland et quelles sont ces relations ? Dans quelle mesure la Belgique considère-t-elle le Somaliland, où la démocratie et la société civile fonctionnent bien, comme un facteur de stabilité dans une région caractérisée par ailleurs par de sanglants conflits internes et l'instabilité ? Dans quelle mesure la Belgique estime-t-elle qu'en s'intéressant au Somaliland et en continuant à lui apporter son assistance, elle pourra réellement consolider les progrès que le pays a réalisés depuis 1991 et contribuer ainsi à en faire un exemple pour la région ?

3) Quelle est l'ampleur de l'aide financière et matérielle que la Belgique accorde au Somaliland ?

4) La Belgique est-elle favorable à une participation plus intense du Somaliland aux structures de la communauté internationale, indépendamment de la reconnaissance de l'indépendance et de la souveraineté du pays ?

 

Op 26 juni 1960 verkreeg Somaliland zijn onafhankelijkheid van Groot-Brittannië en werd ook meteen erkend door 35 staten, waaronder de Verenigde Staten (VS) en het Verenigd Koninkrijk. Een maand later vormde dit Noord-Oost-Afrikaanse land samen met buurland Somalië en met Puntland één unie, de Republiek van Somalië.

Sinds begin jaren 1990 gaat de Republiek gebukt onder burgeroorlogen en voortdurende instabiliteit. Dit leidde ertoe dat Somaliland besliste een einde te maken aan de unie en de onafhankelijkheid van het land te herstellen, om aldus terug als een onafhankelijke staat te functioneren. Het beschikt over eigen democratische instellingen (president, parlement, lokale overheden, …), een eigen grondwet, het blijkt economisch levensvatbaar en kende positieve evoluties op het gebied van vrede, stabiliteit, goed bestuur en mensenrechten. Sinds het zijn onafhankelijkheid uitriep in mei 1991 probeert het, tevergeefs, internationale erkenning te krijgen bij de internationale gemeenschap. Zonder deze erkenning heeft de prille doch beloftevolle staat het moeilijk om financiële middelen (ontwikkelingshulp, leningen,…) te verkrijgen van internationale instellingen en andere landen en kan het zich minder snel ontwikkelen.

Het is de huidige politiek van de EU en de meeste individuele Europese landen dat Somaliland en Somalië zelf maar tot een vergelijk moeten komen. Het is maar de vraag hoe met een quasi niet bestaande en chaotische staat afspraken kunnen gemaakt worden. Daarbij komt dat de internationale gemeenschap vooral kijkt naar wat de Afrikaanse Unie (AU) hierover zegt. Vele landen in de AU zien een onafhankelijkheid niet zitten omdat ze dan vrezen een precedent te scheppen die ook voor de integriteit van de eigen grenzen gevolgen kan hebben. Dit ondanks artikel 4 van de oprichtingsakte van de AU dat stelt dat de Unie zal functioneren in overeenstemming met het volgend principe: “respect of borders existing on achievement of independence”.

Graag krijg ik antwoorden op volgende vragen:

1) Was België onder de landen die Somaliland erkenden bij de onafhankelijkheid op 26 juli 1960? Is deze erkenning vervallen toen het zich vervoegde bij de Republiek van Somalië?

2) Onderhoudt België momenteel formele en informele relaties met Somaliland en welke zijn deze? In hoeverre beschouwt België Somaliland met zijn goed functionerende democratie en maatschappelijk middenveld als een stabiele factor in een regio die verder wordt gekenmerkt door bloederige interne conflicten en instabiliteit? In hoeverre is België van mening dat betrokkenheid bij en verdere bijstand aan Somaliland een effectief middel kan zijn om de vooruitgang die sinds 1991 in Somaliland is geboekt te consolideren, waardoor het land in de regio als voorbeeld kan dienen?

3) Wat is de omvang van de financiële en materiële bijstand van België aan Somaliland?

4) Is België voorstander van een grotere participatie van Somaliland in de structuren van de internationale gemeenschap, ongeacht de expliciete erkenning van de onafhankelijkheid en soevereiniteit?

 
Réponse reçue le 10 octobre 2012 : Antwoord ontvangen op 10 oktober 2012 :
  1. La Belgique a reconnu la République démocratique de Somalie le 1er juillet 1960. Mes services n’ont pas retrouvé la trace d’une éventuelle reconnaissance du Somaliland en 1960.  

  1. La Belgique entretient des relations informelles avec le Somaliland. Le service Afrique de mon Département a reçu à plusieurs reprises des représentants du Somaliland ainsi que des représentants de la diaspora originaire de cette région. À ma connaissance, le Parlement fédéral ainsi que les parlements régionaux ont fait de même. Le Somaliland est effectivement un îlot de paix entouré de régions peu stables et cet équilibre interne est à encourager. La Belgique est par conséquent satisfaite de ce que le Somaliland soit toujours invité à prendre part aux discussions internationales sur l’avenir de la Somalie. La Belgique estime que l’expérience du Somaliland peut servir de modèle au pays entier.  

  1. La Belgique est présente au Somaliland via le Fonds Belge pour la Sécurité alimentaire (FBSA.) Ce programme concerne les besoins de base (alimentation, santé, eau, revenus de base) dans 9 districts du Somaliland. Le projet a pour objectif d’améliorer l’accès aux services de base, appuyer des activités en vue d’une augmentation de la production agricole et de l’élevage et mettre en place des activités génératrices de revenus on farm et off farm. Les contributions du FBSA (1e phase : 5 653 754 euros (2003-2007), 2e phase : 4 000 000 euros (2010-2014) sont financées sur les intérêts de placements faits par le FIDA/Fonds International de Développement Agricole. Le FIDA, gestionnaire effectif du projet, fait appel à des Organisations non-gouvernementale (ONGs) locales et internationales pour son exécution. La Belgique soutient également le Somaliland via les projets de l’Union européenne.  

  1. La Belgique reconnait un État en fonction de l’attitude de la Communauté internationale, cette dernière ayant ses propres règles en la matière. La Belgique ne peut pas jouer cavalier seul dans le contexte de la diplomatie internationale. Ni la Belgique ni l’Union européenne n’ont à ce stade de Dialogue avec l’Union africaine relativement au Somaliland et à son éventuelle indépendance. Cette question relève prioritairement de l’Union africaine.

1. België heeft de Democratische Republiek Somalië erkend op 1 juli 1960. Mijn diensten hebben geen spoor teruggevonden van een eventuele erkenning van Somaliland in 1960. 

2. België onderhoudt informele relaties met Somaliland. De Afrikadienst van mijn Departement heeft verscheidene keren vertegenwoordigers van Somaliland ontvangen, alsook vertegenwoordigers van de diaspora die uit dat gebied afkomstig is. Bij mijn weten hebben zowel het federale parlement als de regionale parlementen hetzelfde gedaan. Somaliland is inderdaad een eiland van vrede, dat omringd is door weinig stabiele regio’s. Die interne stabiliteit verdient aanmoediging. België is er bijgevolg tevreden over dat Somaliland altijd wordt uitgenodigd om deel te nemen aan de internationale discussies over de toekomst van Somalië. België is van oordeel dat de ervaring van Somaliland kan dienen als model voor het hele land. 

3. België is aanwezig in Somaliland via het Belgisch Fonds voor Voedselzekerheid (BFVZ). Dit programma heeft betrekking op de basisbehoeften (voeding, gezondheid, water, basisinkomen) in 9 districten in Somaliland. Het project heeft als objectief om de toegang tot de basisdiensten te verbeteren, activiteiten te ondersteunen met het oog op een verhoging van de landbouw- en veeteeltproduktie, en activiteiten op gang te brengen die zowel inkomsten on farm als off farm genereren. De bijdragen van het Belgisch Fonds voor Voedselzekerheid (BFVZ) (1ste fase : 5 653 754 euro voor de periode 2003-2007, 2de fase 4 000 000 euro voor de periode 2010-2014) worden gefinancierd op de interesten van de beleggingen die door het Internationaal Fonds voor Landbouwontwikkeling (IFAD) verricht worden. IFAD, dat de effectieve projectbeheerder is, doet een beroep op de lokale en internationale Niet-gouvernementele organisaties (NGO’s) voor de uitvoering van het project. België ondersteunt Somaliland eveneens via de projecten van de Europese Unie. 

4. België erkent een staat in functie van de houding van de Internationale Gemeenschap, die specifieke eigen regels terzake heeft. België kan niet op eigen houtje iets gaan ondernemen in de context van de internationale diplomatie. Noch België noch de Europese Unie hebben momenteel een dialoog met de Afrikaanse Unie met betrekking tot Somaliland en de eventuele onafhankelijkheid ervan. Deze kwestie dient prioritair door de Afrikaanse Unie behandeld te worden.