Les contrevenants peuvent être contraints par le tribunal de police à suivre une formation « driver improvement » auprès de l'Institut belge pour la sécurité routière (IBSR). Il existe différents modules selon la nature de l'infraction. Le projet est agréé et subventionné depuis 1995 par le Service public fédéral Justice. Les juges opteraient en outre de plus en plus pour cette mesure. En 2011, 1380 conducteurs ont été contraints de suivre cette formation. Je suis un partisan convaincu de solutions qui non seulement imposent une sanction mais aussi visent réellement à l'amélioration du comportement et à la réinsertion. Je souhaiterais une réponse aux questions suivantes. 1) Combien de contrevenants ont-ils été contraints de suivre une formation « driver improvement » au cours des cinq dernières années ? Quelle est leur proportion par rapport au nombre total de contrevenants ? 2) Les tribunaux sont-ils suffisamment informés de l'offre de l'IBSR ? De quelle manière les juges sont-ils encouragés à recourir aux mesures offertes par l'IBSR ? 3) Le projet a-t-il déjà fait l'objet d'une évaluation approfondie et avec quel résultat ? Dispose -t-on, par exemple, de statistiques sur le nombre de personnes ayant suivi la formation et le nombre de récidivistes ? 4) Quel est le coût annuel du projet ? Quel est le coût moyen par contrevenant ? Les coûts sont-ils imputés totalement ou partiellement au contrevenant ? |
Verkeersovertreders kunnen door de politierechtbanken worden verplicht om een cursus "driver improvement" te volgen bij het Belgisch Instituut voor de verkeersveiligheid (BIVV). Er bestaan verschillende modules volgens de aard van de overtreding. Het project wordt sinds 1995 erkend en gesubsidieerd door de Federale Overheidsdienst Justitie. Rechters zouden de maatregel ook steeds meer uitspreken. In 2011 werden 1380 chauffeurs tot een cursus verplicht. Ik ben een sterk voorstander van alternatieven die niet enkel dienen om te straffen, maar ook daadwerkelijk een verbetering van het gedrag en re-integratie beogen. Graag antwoord op volgende vragen: 1) Hoeveel verkeersovertreders werden de afgelopen vijf jaar jaarlijks tot een cursus "driver improvement" verplicht? Hoe staat dat aantal in verhouding tot het totale aantal verkeersovertreders? 2) Zijn de rechtbanken voldoende bekend met het aanbod van het BIVV? Op welke wijze worden de rechters aangemoedigd om gebruik te maken van het aanbod van het BIVV? 3) Is het project al grondig geëvalueerd en met welk resultaat? Zijn er bijvoorbeeld cijfers bekend over het volgen van de cursus en over recidive? 4) Wat is de jaarlijkse kost van het project? Wat is de gemiddelde kost per overtreder? Worden de kosten ook verhaald op de overtreder, geheel of gedeeltelijk? |
Sur la base des renseignements qui m’ont été
transmis par l’Institut belge pour la sécurité
routière (IBSR), je peux vous donner la réponse
suivante.
.Le tableau 1 en annexe donne un aperçu par
arrondissement judiciaire et par Cour d’appel du nombre de
contrevenants ayant suivi une formation « driver
improvement ». Les chiffres concernent les dossiers
que l’IBSR a reçus de la part des maisons de justice
respectives au cours de l’année donnée. Les
chiffres de 2012 concernent le premier semestre (janvier-juin 2012).
Il est difficile de comparer ces chiffres au nombre de
condamnations. Dans les statistiques de la Justice, vous trouverez
le nombre de condamnations mais par le nombre de condamnés.
Une même personne peut faire l’objet pour un seul fait
d’une combinaison de condamnations pour lesquelles le suivi
d’une formation est ordonné. Pour les accidents, on
indique uniquement une combinaison d’infractions pour une même
condamnation. Néanmoins, on peut indiquer que le nombre de
formations ne constitue qu’un très petit pourcentage de
toutes les condamnations. Comme vous pouvez le constater au tableau
2, les formations représentent environ 1 % de toutes les
condamnations.
Depuis le lancement du projet en 1995, l’IBSR organise
régulièrement des rencontres avec les magistrats afin
de promouvoir les mesures « driver improvement ».
Ces rencontres sont souvent organisées en collaboration avec
les maisons de justice locales.
Tous les quatre mois, chaque parquet de police et chaque tribunal
de police reçoivent un bulletin d’information du
programme « driver improvement » afin
de tenir les magistrats au courant des développements de
l’offre. Ce bulletin d’information a été
diffusé au début du projet et ce pendant cinq ans.
Depuis 2008, il est à nouveau diffusé sous une
nouvelle forme.
En outre, lors de différentes journées d’études
organisées par l’IBSR, ces formations ont été
évoquées comme une possibilité supplémentaire
de punir les contrevenants.
Au niveau juridico-technique, il y a cependant encore plusieurs
lacunes dans la loi sur la probation et la médiation,
l’applicabilité de cette mesure nécessite
quelques éclaircissements. Tout d’abord, la loi sur la
probation ne mentionne qu’une alternative à la totalité
de la peine de prison. On n’y parle pas explicitement
d’amende. Cependant, la grande majorité des peines en
cas d’infraction au code de la route n’entraîne
pas une peine de prison. Au début, cela avait été
une source de discussion entre les juges pour ne pas permettre la
mesure. Selon la jurisprudence, on s’accorde actuellement à
dire que la mesure peut être imposée, mais la
discussion se déplace vers la formation en tant
qu’alternative à la totalité ou une partie de
l’amende.
Dès le début du projet, l’IBSR a tenté
par tous les moyens possibles de mesurer les effets d’une
telle mesure éducative. Les recherches internationales
(principalement dans les pays germanophones) ont donné une
image très positive de ces mesures. Dans l’étude
de Schützenhöfer & Krainz (Autriche, 1999), il a été
constaté que même après 3 ans, il y avait un
encore un effet positif chez les conducteurs condamnés pour
ivresse au volant qui avaient suivi le cours. Après trois
ans, 40,4 % de ceux qui avaient été seulement
condamnés à une peine « classique »
avaient récidivé tandis que pour ceux qui avaient
suivi la formation, le taux de récidive n’était
que de 22,7 %. Ce qui représente un gain de 50 %.
Ces résultats ont été confirmés dans des
études ultérieures.
En 2000, le Service public fédéral (SPF) Justice a
à l’IBSR la possibilité de faire une étude
de récidive. Les résultats étaient moins
spectaculaires mais tout de même significatifs. Les personnes
ayant suivi la formation avaient un pourcentage de récidive
de 25 % après deux ans, alors que pour le groupe de
contrôle, le pourcentage s’élevait à 33 %.
Globalement, cela correspond à une diminution d’environ
24 %. Étant donné que le groupe était
limité (seulement 197 participants), les chiffres obtenus
n’étaient toutefois pas pertinents. Sur la base des
résultats de cette étude, les modules ont été
davantage différenciés. (Van Laar 2003).
À Termonde, une stagiaire en criminologie a étudié
le risque de récidive chez les jeunes qui, dans le cadre de
la médiation pénale, s’étaient vus
imposer le module spécifique de la conduite sous influence Au
lieu des 20,6 % de récidive chez ceux qui n’avaient
eu qu’une peine classique, le pourcentage de récidive
chez ceux qui avaient suivi le module était de 8,1 %.
Étant donné l’objet de cette étude, il
faut supposer qu’elle donne une image trop optimiste (De
Cramer, 2005).
Outre les récidives, il est également important
d’examiner les autres effets d’une mesure de ce genre.
Dans sa recherche effectuée à la demande du Service de
la Politique criminelle, Willemsen (Willemsen, 2005) estimait ainsi
qu’après avoir suivi la formation, les participants se
sentaient davantage responsables de leur propre comportement au
volant et de leurs erreurs. Ils déclaraient qu’ils
avaient une meilleure perception des risques que pouvaient
représenter leur comportement dans la circulation.
Depuis 1995, les formations (données dans le cadre de
la probation et de la médiation) sont reconnues comme étant
un projet national par le SPF Justice. La totalité des frais
de personnel (salaires) est donc subsidiée par le SPF
Justice, un montant forfaitaire de fonctionnement est également
payé pour chaque Équivalent temps plein (ETP). Bien
entendu, tous les coûts doivent être justifiés
par des factures officielles. Le participant n’apporte aucune
contribution financière. Le tableau 3 en annexe donne un
aperçu des subsides accordés depuis 2007.
Le coût par formation est calculé sur la base du
coût total du projet divisé par le nombre total de
participants de l’année (que l’issue soit
positive ou négative). En d’autres termes, le prix de
cette formation couvre également la recherche, la
sensibilisation de la magistrature et la gestion de la qualité.
Ce prix ne comprend pas les coûts spécifiques au sein
de la justice (intervention des assistants de justice et de la
commission de probation). Pour rappel : la formation dure 2 jours
complets et deux soirées. Le tableau 4 en annexe donne un
aperçu du coût par participant depuis 2007.
L’augmentation du prix moyen de la formation au cours des 6
dernières années s’explique par l’augmentation
des coûts salariaux d’une part et par la nécessité
que certains formations soient données par deux formateurs
d’autre part.
Les participants n’apportent aucune contribution
financière. La législation relative au règlement
des mesures alternatives ne le permet pas. L’IBSR mène
actuellement quelques expériences d’offre la
possibilité de formations aux contrevenants en dehors des
procédures de médiation et de probation. Les sessions
sont plus courtes et sont intégralement payées par le
participant. Ces projets pour les auteurs d’excès de
vitesse sont actuellement organisés dans les arrondissements
de Louvain, Malines, Mons et Tournai. Des négociations sont
en cours pour organiser un module spécifique à Mons
pour les conducteurs débutants.
Annexe / Bijlage
Tableau 1. Nombre de contrevenants ayant suivi
une formation « driver
improvement » à
l’IBSR
Tabel 1. Aantal
verkeersovertreders dat een cursus “driver
improvement” bij het BIVV heeft
gevolgd
|
NOUVEAUX DOSSIERS IBSR / NIEUWE DOSSIERS BIJ HET
BIVV
|
|
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
|
ANVERS / ANTWERPEN
|
52
|
65
|
66
|
62
|
47
|
20
|
|
HASSELT / HASSELT
|
5
|
16
|
14
|
16
|
16
|
13
|
|
MALINES / MECHELEN
|
112
|
148
|
106
|
162
|
99
|
82
|
|
TONGRES / TONGEREN
|
27
|
10
|
14
|
11
|
11
|
5
|
|
TURNHOUT / TURNHOUT
|
27
|
27
|
24
|
20
|
46
|
10
|
|
Ressort ANVERS / Ressort ANTWERPEN
|
223
|
226
|
224
|
271
|
219
|
130
|
|
BRUXELLES / BRUSSEL
|
64
|
74
|
101
|
91
|
91
|
56
|
|
LOUVAIN / LEUVEN
|
59
|
75
|
94
|
95
|
129
|
48
|
|
NIVELLES / NIJVEL
|
137
|
109
|
126
|
96
|
108
|
39
|
|
Ressort BRUXELLES / Ressort BRUSSEL
|
260
|
258
|
321
|
282
|
328
|
143
|
|
BRUGES / BRUGGE
|
1
|
1
|
2
|
1
|
5
|
22
|
|
TERMONDE / DENDERMONDE
|
72
|
122
|
137
|
123
|
81
|
34
|
|
GAND / GENT
|
18
|
13
|
19
|
24
|
16
|
14
|
|
YPRES / IEPER
|
16
|
4
|
1
|
1
|
2
|
10
|
|
COURTRAI / KORTRIJK
|
2
|
0
|
3
|
2
|
21
|
14
|
|
AUDENARDE / OUDENAARDE
|
54
|
55
|
52
|
59
|
40
|
18
|
|
FURNES / VEURNE
|
1
|
0
|
1
|
1
|
23
|
94
|
|
Ressort GAND / Ressort GENT
|
164
|
195
|
215
|
211
|
188
|
206
|
|
CHARLEROI / CHARLEROI
|
26
|
76
|
58
|
37
|
46
|
45
|
|
MONS / BERGEN
|
13
|
18
|
19
|
28
|
31
|
25
|
|
TOURNAI / DOORNIK
|
43
|
58
|
60
|
43
|
40
|
32
|
|
Ressort MONS / Ressort BERGEN
|
82
|
152
|
137
|
108
|
117
|
102
|
|
ARLON / AARLEN
|
0
|
4
|
3
|
24
|
48
|
30
|
|
DINANT / DINANT
|
25
|
24
|
69
|
84
|
90
|
53
|
|
EUPEN / EUPEN
|
12
|
10
|
13
|
9
|
1
|
7
|
|
HUY / HUY
|
142
|
180
|
92
|
394
|
137
|
51
|
|
LIÈGE / LUIK
|
101
|
179
|
369
|
172
|
118
|
36
|
|
MARCHE EN FAMENNE MARCHE EN FAMENNE
|
23
|
26
|
23
|
31
|
28
|
47
|
|
NAMUR / NAMEN
|
82
|
91
|
106
|
97
|
70
|
38
|
|
NEUFCHATEAU NEUFCHATEAU
|
10
|
9
|
14
|
17
|
25
|
12
|
|
VERVIERS / VERVIERS
|
26
|
18
|
43
|
31
|
11
|
15
|
|
Ressort LIÈGE / Ressort LUIK
|
421
|
541
|
642
|
859
|
528
|
289
|
|
TOTAL GÉNÉRAL / ALGEMEEN TOTAAL
|
1132
|
1311
|
1624
|
1834
|
1380
|
870
|
Source: IBSR
Bron: BIVV
Tableau 2. Nombre de
condamnations pour infraction au code de la route
Tabel 2. Aantal veroordelingen voor verkeersinbreuken
|
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
|
Condamnation pour accident / Veroordeling voor
ongeval
|
27.711
|
27.935
|
32.090
|
31.444
|
|
Délit de fuite / Vluchtmisdrijf
|
3.921
|
4.323
|
5.505
|
5.819
|
|
Assurance / permis de conduire / Verzekering /
rijbewijs
|
32.555
|
35.458
|
37.732
|
35.914
|
|
Intoxication ou ivresse ou refus de passer
un test / Intoxicatie of dronkenschap of
weigering testen
|
19.980
|
23.265
|
26.925
|
25927
|
|
Infractions graves de catégorie 4 / Zware
overtredingen cat 4
|
82.050
|
21.519
|
23.572
|
21.828
|
|
TOTAL / TOTAAL
|
166.217
|
112.500
|
125.824
|
120.932
|
|
Estimation en % de formations / Inschatting % naar
cursus
|
0.7%
|
1,2%
|
1,3%
|
1,5%
|
Source: IBSR
Bron: BIVV
Tableau 3. Aperçu des subsides depuis 2007
Tabel 3. Overzicht
van de subsidies sinds 2007
|
Année / Jaar
|
Coûts de personnel /
Personeelskost
|
Coûts de fonctionnement /
Werkingskost
|
|
2007
|
605.726,16
|
84.836,84
|
|
2008
|
738.977,00
|
101.844,00
|
|
2009
|
961.018,00
|
117.416,00
|
|
2010
|
1.047.156,00
|
117.620,00
|
|
2011
|
1.168.535,59
|
134.620,00
|
Source: IBSR
Bron: BIVV
Tableau 4. Coût par participant depuis 2007
Tabel 4. Kostprijs
per deelnemer sinds 2007
|
Année / Jaar
|
Coût par participant /
Kostprijs per deelnemer
|
|
2007
|
605,00
|
|
2008
|
692,00
|
|
2009
|
756,00
|
|
2010
|
690,00
|
|
2011
|
805,00
|
Source: IBSR
Bron: BIVV
|
Op grond van de inlichtingen die mij door het Belgisch Instituut
voor Verkeers Veiligheid (BIVV) werden overgemaakt, kan ik het
volgende antwoorden.
Tabel 1 in bijlage geeft een overzicht per gerechtelijk
arrondissement en per Hof van Beroep van het aantal
verkeersovertreders dat een cursus “driver improvement”
heeft gevolgd. De cijfers hebben betrekking op de dossiers die
het BIVV van de respectieve justitiehuizen doorgestuurd kreeg
gedurende het aangegeven jaar. De cijfers voor 2012 betreffen het
eerste trimester (januari - juni 2012).
Een vergelijking met het aantal veroordelingen is moeilijk. In de
statistieken van Justitie vindt u het aantal veroordelingen, niet
het aantal veroordeelden. Eén zelfde persoon kan voor één
feit een combinatie van veroordelingen krijgen waarvoor dan al of
niet een cursus wordt opgelegd. Er wordt bij ongevallen enkel een
combinatie van overtredingen als eenzelfde veroordeling weergegeven.
Desalniettemin kan gesteld worden dat het aantal vormingen slechts
een heel klein percentage omvat van alle veroordelingen. Zoals u in
tabel 2 in bijlage kunt vaststellen, bedraagt dit ongeveer 1 %
van alle veroordelingen.
Van bij de aanvang van het project in 1995 worden er
regelmatig door het BIVV samenkomsten met de magistraten
georganiseerd om de “driver improvement”
maatregelen te promoten. Vaak worden deze bijeenkomsten
georganiseerd in samenwerking met de plaatselijke justitiehuizen.
Om de vier maanden krijgt elk politieparket en elke
politierechtbank een nieuwsbrief vanuit het programma “driver
improvement” om de magistraten op de hoogte te houden van
de ontwikkelingen binnen het aanbod. Deze nieuwsbrief werd in de
beginperiode en dit gedurende vijf jaar verspreid. Sinds 2008 werd
hij onder een nieuwe vorm terug opgestart.
Daarnaast wordt op verschillende studiedagen, georganiseerd door
het BIVV, melding gemaakt van de cursussen als een bijkomende
mogelijkheid in de bestraffing van verkeersovertreders.
Op juridisch-technisch vlak zijn er echter een aantal
onvolkomenheden in de wet op de probatie en de bemiddeling, waardoor
er onvoldoende duidelijkheid is over de toepasbaarheid van deze
maatregel. Vooreerst wordt er in de wet op de probatie enkel melding
gemaakt van een alternatief voor de gehele gevangenisstraf. Over
geldboete wordt niet expliciet gesproken. De overgrote meerderheid
van straffen bij verkeersovertredingen houden echter geen
gevangenisstraf in. In de beginperiode was dit een bron van
discussie voor rechters om de maatregel niet toe te staan. Momenteel
is men volgens de rechtspraak het eens dat het wel kan, maar verlegt
de discussie zich naar de vorming als alternatief voor de gehele
geldboete of een gedeelte.
Van bij de aanvang van het project werd door het BIVV
geijverd om op allerlei manieren de effecten van een dergelijke
educatieve maatregel te meten. Vanuit de internationale onderzoeken
(hoofdzakelijk in de Duitstalige landen) kreeg men een erg
optimistisch beeld van dergelijke maatregelen. In de studie van
Schützenhöfer & Krainz (Oostenrijk, 1999) werd
vastgesteld dat zelfs na 3 jaar er een duidelijke winst was voor
dronken bestuurders die de cursus volgden. Na drie jaar
recidiveerden 40,4 % van degenen die enkel een “klassieke”
bestraffing kregen, terwijl er bij de cursusgroep slechts 22,7 %
recidiveerden. Een winst van bijna 50 %. Deze resultaten werden
in latere studies bevestigd.
In 2000 kreeg het BIVV van de Federale Overheidsdienst (FOD)
justitie de mogelijkheid om ook een recidivestudie te maken. De
resultaten waren minder spectaculair, maar toch sprekend. De
cursisten hadden na twee jaar een recidivepercentage van 25 %,
terwijl de controlegroep een percentage behaalde van 33 %.
Globaal komt dit neer op een vermindering met ongeveer 24 %.
Gezien de beperkte groep (slechts 197 deelnemers) gaf dit echter
geen significante cijfers. Op basis van de resultaten van deze
studie werden de modules meer gedifferentieerd. (Van Laar 2003).
In Dendermonde onderzocht een stagiaire criminologie de kans op
recidive bij jongeren die de specifieke module rijden onder invloed
in het kader van de bemiddeling in strafzaken kregen opgelegd. In
plaats van 20,6 % recidive bij degenen die enkel een klassieke
bestraffing kregen, vond men bij de deelnemers slechts een
recidivepercentage van 8,1 %. Gezien de opzet van deze studie,
moet ervan uitgegaan worden dat ze een te optimistisch beeld
weergeeft. (De Cramer, 2005).
Naast recidive is het eveneens belangrijk om andere effecten van
een dergelijke maatregel te bekijken. Zo vond Willemsen (Willemsen,
2005) in zijn onderzoek in opdracht van de Dienst voor het
Strafrechtelijk Beleid, dat deelnemers zich na de cursus meer
verantwoordelijk voelden voor hun eigen rijgedrag en fouten. Ze
gaven aan dat ze meer inzicht gekregen hadden in de mogelijke
risico’s van hun gedrag in het verkeer.
Sinds 1995 worden de cursussen (binnen probatie en
bemiddeling) erkend als nationaal project door de FOD Justitie.
Hierdoor wordt de volledige personeelskost (loonkosten)
gesubsidieerd, alsook een forfaitaire werkingskost per “Full
time equivalent” (FTE). Uiteraard dienen alle kosten
gestaafd te worden door officiële facturen. De deelnemer
betaalt niets. Tabel 3 in bijlage geeft een overzicht van de
subsidies sinds 2007.
De kostprijs per cursus wordt gebaseerd op de totale kostprijs
van het project gedeeld door alle cursisten die gedurende dat jaar
werden behandeld (positief of negatief afgesloten). Deze cursusprijs
dekt met andere woorden eveneens de research, de sensibilisering van
de magistratuur en de kwaliteitszorg. Wat niet meegerekend wordt in
deze prijs, zijn de specifieke kosten binnen justitie (inzet
justitieassistenten en probatiecommissie). Ter herinnering: de
cursus omvat 2 volledige dagen en 2 avonden. Tabel 4 in bijlage
geeft een overzicht van de kostprijs per deelnemer sinds 2007.
De stijging van de gemiddelde cursusprijs over de voorbije zes
jaar heeft enerzijds te maken met de stijgende loonkosten en
anderzijds met de noodzaak om bepaalde cursussen met twee
vormingswerkers te geven.
De deelnemers betalen geen bijdrage. Door de wetgeving inzake de
regelingen rond de alternatieve maatregelen is dit niet mogelijk.
Het BIVV heeft wel enkele experimenten lopen waarbij een cursus
wordt aangeboden aan verkeersovertreders buiten de procedures van
bemiddeling en probatie. Het zijn kortdurende cursussen die volledig
betaald worden door de deelnemer zelf. Momenteel loopt er een
dergelijk project voor snelheidsovertreders in de arrondissementen
Leuven, Mechelen, Bergen en Doornik. Onderhandelingen zijn gaande
voor een specifieke module voor beginnende bestuurders in Bergen.
Annexe / Bijlage
Tableau 1. Nombre de contrevenants ayant suivi
une formation « driver
improvement » à
l’IBSR
Tabel 1. Aantal
verkeersovertreders dat een cursus “driver
improvement” bij het BIVV heeft
gevolgd
|
NOUVEAUX DOSSIERS IBSR / NIEUWE DOSSIERS BIJ HET
BIVV
|
|
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
|
ANVERS / ANTWERPEN
|
52
|
65
|
66
|
62
|
47
|
20
|
|
HASSELT / HASSELT
|
5
|
16
|
14
|
16
|
16
|
13
|
|
MALINES / MECHELEN
|
112
|
148
|
106
|
162
|
99
|
82
|
|
TONGRES / TONGEREN
|
27
|
10
|
14
|
11
|
11
|
5
|
|
TURNHOUT / TURNHOUT
|
27
|
27
|
24
|
20
|
46
|
10
|
|
Ressort ANVERS / Ressort ANTWERPEN
|
223
|
226
|
224
|
271
|
219
|
130
|
|
BRUXELLES / BRUSSEL
|
64
|
74
|
101
|
91
|
91
|
56
|
|
LOUVAIN / LEUVEN
|
59
|
75
|
94
|
95
|
129
|
48
|
|
NIVELLES / NIJVEL
|
137
|
109
|
126
|
96
|
108
|
39
|
|
Ressort BRUXELLES / Ressort BRUSSEL
|
260
|
258
|
321
|
282
|
328
|
143
|
|
BRUGES / BRUGGE
|
1
|
1
|
2
|
1
|
5
|
22
|
|
TERMONDE / DENDERMONDE
|
72
|
122
|
137
|
123
|
81
|
34
|
|
GAND / GENT
|
18
|
13
|
19
|
24
|
16
|
14
|
|
YPRES / IEPER
|
16
|
4
|
1
|
1
|
2
|
10
|
|
COURTRAI / KORTRIJK
|
2
|
0
|
3
|
2
|
21
|
14
|
|
AUDENARDE / OUDENAARDE
|
54
|
55
|
52
|
59
|
40
|
18
|
|
FURNES / VEURNE
|
1
|
0
|
1
|
1
|
23
|
94
|
|
Ressort GAND / Ressort GENT
|
164
|
195
|
215
|
211
|
188
|
206
|
|
CHARLEROI / CHARLEROI
|
26
|
76
|
58
|
37
|
46
|
45
|
|
MONS / BERGEN
|
13
|
18
|
19
|
28
|
31
|
25
|
|
TOURNAI / DOORNIK
|
43
|
58
|
60
|
43
|
40
|
32
|
|
Ressort MONS / Ressort BERGEN
|
82
|
152
|
137
|
108
|
117
|
102
|
|
ARLON / AARLEN
|
0
|
4
|
3
|
24
|
48
|
30
|
|
DINANT / DINANT
|
25
|
24
|
69
|
84
|
90
|
53
|
|
EUPEN / EUPEN
|
12
|
10
|
13
|
9
|
1
|
7
|
|
HUY / HUY
|
142
|
180
|
92
|
394
|
137
|
51
|
|
LIÈGE / LUIK
|
101
|
179
|
369
|
172
|
118
|
36
|
|
MARCHE EN FAMENNE MARCHE EN FAMENNE
|
23
|
26
|
23
|
31
|
28
|
47
|
|
NAMUR / NAMEN
|
82
|
91
|
106
|
97
|
70
|
38
|
|
NEUFCHATEAU NEUFCHATEAU
|
10
|
9
|
14
|
17
|
25
|
12
|
|
VERVIERS / VERVIERS
|
26
|
18
|
43
|
31
|
11
|
15
|
|
Ressort LIÈGE / Ressort LUIK
|
421
|
541
|
642
|
859
|
528
|
289
|
|
TOTAL GÉNÉRAL / ALGEMEEN TOTAAL
|
1132
|
1311
|
1624
|
1834
|
1380
|
870
|
Source: IBSR
Bron: BIVV
Tableau 2. Nombre de
condamnations pour infraction au code de la route
Tabel 2. Aantal
veroordelingen voor verkeersinbreuken
|
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
|
Condamnation pour accident / Veroordeling voor
ongeval
|
27.711
|
27.935
|
32.090
|
31.444
|
|
Délit de fuite / Vluchtmisdrijf
|
3.921
|
4.323
|
5.505
|
5.819
|
|
Assurance / permis de conduire / Verzekering /
rijbewijs
|
32.555
|
35.458
|
37.732
|
35.914
|
|
Intoxication ou ivresse ou refus de passer
un test / Intoxicatie of dronkenschap of
weigering testen
|
19.980
|
23.265
|
26.925
|
25927
|
|
Infractions graves de catégorie 4 / Zware
overtredingen cat 4
|
82.050
|
21.519
|
23.572
|
21.828
|
|
TOTAL / TOTAAL
|
166.217
|
112.500
|
125.824
|
120.932
|
|
Estimation en % de formations / Inschatting % naar
cursus
|
0.7%
|
1,2%
|
1,3%
|
1,5%
|
Source: IBSR
Bron: BIVV
Tableau 3. Aperçu
des subsides depuis 2007
Tabel 3. Overzicht
van de subsidies sinds 2007
|
Année / Jaar
|
Coûts de personnel /
Personeelskost
|
Coûts de fonctionnement /
Werkingskost
|
|
2007
|
605.726,16
|
84.836,84
|
|
2008
|
738.977,00
|
101.844,00
|
|
2009
|
961.018,00
|
117.416,00
|
|
2010
|
1.047.156,00
|
117.620,00
|
|
2011
|
1.168.535,59
|
134.620,00
|
Source: IBSR
Bron: BIVV
Tableau 4. Coût
par participant depuis 2007
Tabel 4. Kostprijs
per deelnemer sinds 2007
|
Année / Jaar
|
Coût par participant /
Kostprijs per deelnemer
|
|
2007
|
605,00
|
|
2008
|
692,00
|
|
2009
|
756,00
|
|
2010
|
690,00
|
|
2011
|
805,00
|
Source: IBSR
Bron: BIVV
|