| SÉNAT DE BELGIQUE | BELGISCHE SENAAT | ||||||||||||
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| Session 2011-2012 | Zitting 2011-2012 | ||||||||||||
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| 31 mai 2012 | 31 mei 2012 | ||||||||||||
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| Question écrite n° 5-6368 | Schriftelijke vraag nr. 5-6368 | ||||||||||||
de Bert Anciaux (sp.a) |
van Bert Anciaux (sp.a) |
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à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales |
aan de vice-eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid, belast met Beliris en de Federale Culturele Instellingen |
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| Statut du médecin - Obligation légale d'affichage - Contrôle - Conséquences | Statuut van de arts - Wettelijke verplichte bekendmaking - Controle - Gevolgen | ||||||||||||
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| médecin médecine conventionnée revenu non salarial |
dokter door ziekenfondsen erkende geneeskunde niet in loondienst verkregen inkomen |
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| Requalifiée en : demande d'explications 5-4413 | Requalifiée en : demande d'explications 5-4413 | ||||||||||||
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| Question n° 5-6368 du 31 mai 2012 : (Question posée en néerlandais) | Vraag nr. 5-6368 d.d. 31 mei 2012 : (Vraag gesteld in het Nederlands) | ||||||||||||
Test-Achats a vérifié si les médecins respectent bien l'obligation légale d'afficher clairement leur statut, par exemple dans la salle d'attente, et s'ils s'en tiennent aux conventions. Il a été constaté qu'en moyenne, seulement 20% des médecins respectent cette obligation. D'où les questions suivantes. 1) Comment la ministre évalue-t-elle et apprécie-t-elle le constat de Test-Achats selon lequel à peine 20% des médecins respectent l'obligation d'afficher leur statut, par exemple dans leur salle d'attente? 2) Le Service public fédéral Santé publique ou un autre organisme officiel contrôle-t-il le respect de cette obligation? La ministre peut-elle confirmer les conclusions de Test-Achats? 3) Des médecins ne respectant pas l'obligation légale ont-ils déjà été sanctionnés? Si oui, combien étaient-ils et de quelles sanctions ont-ils écopé? Si non, comment la ministre explique-t-elle l'inertie des pouvoirs publics? 4) De quels instruments la ministre dispose-t-elle pour obliger les médecins à toujours respecter cette obligation légale? Prévoit-elle des mesures spécifiques? |
Test-Aankoop controleerde of artsen de wettelijke verplichting nakomen om hun statuut duidelijk bekend te maken, bijvoorbeeld in de wachtzaal, en meteen ook of ze zich al dan niet aan de conventies houden. Vastgesteld werd dat gemiddeld slechts 20 % van de artsen die verplichting nakomt. Hierbij de volgende vragen: 1) Hoe evalueert en apprecieert de geachte minister de vaststelling van Test-Aankoop dat amper 20 % van de artsen zich houdt aan de verplichting om hun statuut publiek bekend te maken, bijvoorbeeld in de wachtzaal? 2) Controleert de Federale Overheidsdienst Volksgezondheid of een andere officiële instantie die verplichting? Kan de geachte minister de conclusies van Test-Aankoop bevestigen? 3) Werden er al artsen die de wettelijke verplichting niet naleven, bestraft? Zo ja, hoeveel en met welke straffen? Zo niet, hoe verklaart de geachte minister de inertie van de overheid? 4) Over welke instrumenten beschikt de minister om artsen te verplichten in alle gevallen die wettelijke verplichting na te leven? Voorziet zij in een specifieke beleidsvoering? |
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| Réponse reçue le 24 janvier 2014 : | Antwoord ontvangen op 24 januari 2014 : | ||||||||||||
En réponse à votre question et en plus du rappel de la législation en vigueur, je tiens à vous informer du développement récent de certains projets de loi que j’ai défendu devant le Conseil des ministres fin de cette année 2013. À l’heure actuelle, en ce qui concerne le statut de conventionnement, l’article 73 de la loi relative à l’assurance obligatoire soins de santé et indemnités prévoit effectivement que les médecins sont tenus à un affichage clair et visible dans la salle d’attente du cabinet médical. Ceux-ci doivent préciser s’ils sont conventionnés ou non ou partiellement conventionnés. En cas de conventionnement partiel, l’affichage doit en outre comprendre les jours et heures durant lesquels ils n’ont pas adhéré aux accords. Précédemment avant l’année 2010, seuls les médecins conventionnés et partiellement conventionnés étaient tenus d’afficher dans la salle d’attente ou au bureau d’accueil, un document mentionnant les jours et heures où ils appliquent l’accord. Cette obligation ne s’appliquait pas aux médecins non conventionnés. Si la procédure réglementaire relative aux sanctions visées à l’article 168, alinéa 5 de la loi précitée n’est pas, à ce jour, organisée, il faut constater que la réception d’un contentieux relatif à l’affichage, tant par la Commission nationale médico-mutualiste compétente pour concilier, le cas échéant, les contestations qui peuvent surgir à propos de l’interprétation ou de l’exécution des accords que par le Service d’évaluation et de contrôle médicaux de l’Institut national d’assurance maladie-invalidité (INAMI) est soit totalement absente soit rarissime. Ce service reçoit en moyenne sur ces 10 dernières années, 1 plainte par an en matière de contestation du montant des honoraires. Dans ce cas, le service vérifie si l’affichage a bien eu lieu. Dans la négative, un avertissement est fait au dispensateur avec un rappel des recommandations de l’Accord national médico-mutualiste concernant l’information et l’affichage clair et adapté du statut du médecin qu’il ait adhéré complètement, partiellement ou qu’il n’ait pas adhéré à l’accord ainsi que les périodes de conventionnement ou de conventionnement partiel. Par ailleurs, je tiens à vous informer que l’INAMI a travaillé au sein d’un groupe de travail ad hoc à la problématique de la transparence des honoraires médicaux vis-à-vis du patient afin de satisfaire à la réglementation européenne (2011/24/Union européenne (UE)) en matière de droit du patient. Ce faisant, le groupe de travail a établi une proposition de modification légale reprenant l’application de la directive et établissant plusieurs règles supplémentaires dans l’intérêt du patient. En lien direct avec le thème de votre question, une première avancée s’est concrétisée avec le projet de loi approuvé par le Conseil des ministres le 20 septembre 2013. Ce projet prévoit notamment la mise à disposition, sur le site internet de l’INAMI, d’un moteur de recherche permettant de consulter le statut de conventionnement des prestataires de soins. Cela permettra aux patients d’en prendre connaissance de manière préalable à sa consultation. Ce projet de loi a fait l’objet d’un vote favorable en Commission Santé publique de la Chambre des Représentants ce 15 janvier 2014. De plus, les autres conclusions de ces travaux ont été longuement discutées avec le secteur au sein des organes compétents de l’INAMI. Celles-ci ont été transposées en un avant-projet de loi relative à la transparence financière sur lequel le Gouvernement a marqué son accord en première lecture ce 19 décembre 2013. Le projet prévoit, entre autres, que les conventions et accords devront contenir à l’avenir des clauses relatives à la manière dont est effectué le contrôle du respect des engagements par les dispensateurs de soins qui y ont adhérés. Les Commissions de conventions seront ainsi amenées à réaliser un rapport au Comité de l’assurance. Cela permettra à terme d’objectiver les conclusions reprises par Test Achats ou, plus récemment, par certaines mutualités. |
In antwoord op uw vraag en naast een verwijzing naar de geldende wetgeving houd ik eraan u in te lichten over de recente ontwikkeling van bepaalde wetsontwerpen die ik eind 2013 in de Ministerraad heb verdedigd. Met betrekking tot het overeenkomstenstatuut bepaalt artikel 73 van de wet betreffende de verplichte verzekering voor geneeskundige verzorging en uitkeringen thans dat de artsen die informatie op een duidelijke en leesbare manier in de wachtkamer van de medische praktijk moeten uithangen. Ze moeten preciseren of ze al dan niet of gedeeltelijk tot de overeenkomst zijn toegetreden. In geval van gedeeltelijke toetreding moeten ze de dagen en de uren vermelden tijdens welke ze niet tot de overeenkomst zijn toegetreden. Vóór 2010 moesten alleen de artsen die volledig of gedeeltelijk tot de overeenkomst waren toegetreden in de wachtkamer of de onthaalruimte een document uithangen dat de dagen en uren vermeldt waarop ze de overeenkomst toepassen. Die verplichting gold niet voor de artsen die niet tot de overeenkomst waren toegetreden. De reglementaire procedure met betrekking tot de sancties, bedoeld in artikel 168, vijfde lid van de voornoemde wet, is tot op heden inderdaad niet georganiseerd, maar men moet vaststellen dat noch de Nationale Commissie Geneesheren – Ziekenfondsen, bevoegd voor de bemiddeling van de geschillen die zich eventueel kunnen voordoen naar aanleiding van de interpretatie of de uitvoering van de overeenkomsten, noch de dienst Geneeskundige evaluatie en controle van het Rijksinstituut voor ziekte- en invaliditeitsverzekering (RIZIV) zelden of nooit een klacht met betrekking tot die affichering ontvangen. Die dienst ontving de voorbije 10 jaar gemiddeld 1 klacht per jaar met betrekking tot een betwisting van het bedrag van het honorarium. In dat geval gaat de dienst na of de affichering wel degelijk is gebeurd. Wanneer dat niet het geval is, krijgt de zorgverlener een waarschuwing en wordt hij herinnerd aan de aanbevelingen uit het nationaal akkoord geneesheren – ziekenfondsen in verband met de informatie en de duidelijke en aangepaste affichering daarvan met betrekking tot het statuut van de arts en of die geheel, gedeeltelijk of niet tot de overeenkomst is toegetreden, evenals de periodes van de overeenkomst of van de gedeeltelijke overeenkomst. Ik wil u ook meegeven dat het RIZIV de algemene problematiek inzake de transparantie van de medische honoraria tegenover patiënten in een ad hoc werkgroep heeft besproken, teneinde aan de Europese regels (2011/24/Europese Unie (EU)) inzake patiëntenrechten te voldoen. De werkgroep werkte zo een voorstel tot wetswijziging uit dat de richtlijn toepast en extra regels in het belang van de patiënt opstelt. In rechtstreeks verband met het voorwerp van uw vraag, vormt het door de Ministerraad van 20 september 2013 goedgekeurde wetsontwerp een eerste concrete stap in die richting. Het ontwerp voorziet er met name in dat de website van het RIZIV een zoekmotor ter beschikking zou stellen waardoor men het overeenkomstenstatuut van de zorgverleners zal kunnen nagaan. Patiënten zouden het zo kunnen weten vóór ze op consultatie gaan. Dit wetsontwerp was het onderwerp van een gunstige stemming in de commissie Volksgezondheid van de Kamer van volksvertegenwoordigers op 15 januari 2014. De andere besluiten van de werkzaamheden van de werkgroep werden overigens in de bevoegde organen van het RIZIV uitvoerig met de sector besproken. Ze werden in een voorontwerp van wet betreffende de financiële transparantie vertaald waaraan de regering in een eerste lezing op 19 december 2013 haar goedkeuring heeft gehecht. Het ontwerp voorziet er onder andere in dat de overeenkomsten en akkoorden in de toekomst clausules zullen moeten bevatten met betrekking tot de wijze van toezicht op de naleving van de verbintenissen door de zorgverstrekkers die tot de akkoorden en overeenkomsten zijn toegetreden. Dat zal ertoe leiden dat de overeenkomstencommissies bij het Verzekeringscomité zullen verslag uitbrengen. Daardoor zullen de conclusies die Test-Aankoop of, recenter, sommige ziekenfondsen trekken op termijn kunnen worden geobjectiveerd. |