SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2011-2012 Zitting 2011-2012
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4 mai 2012 4 mei 2012
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Question écrite n° 5-6174 Schriftelijke vraag nr. 5-6174

de Bart Tommelein (Open Vld)

van Bart Tommelein (Open Vld)

au secrétaire d'État à la Lutte contre la fraude sociale et fiscale, adjoint au premier ministre

aan de staatssecretaris voor de Bestrijding van de sociale en de fiscale fraude, toegevoegd aan de eerste minister
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Fraude aux allocations - Allocations versées à des personnes qui n'existent pas officiellement - Pays-Bas Uitkeringsfraude - Uitkeringen aan mensen die officieel niet bestaan - Nederland 
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fraude
prestation sociale
prestation familiale
assurance maladie
travail au noir
fraude
sociale uitkering
gezinsuitkering
ziekteverzekering
zwartwerk
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4/5/2012Verzending vraag
20/11/2012Antwoord
4/5/2012Verzending vraag
20/11/2012Antwoord
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Question n° 5-6174 du 4 mai 2012 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-6174 d.d. 4 mei 2012 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Pendant des années, l'UWV aux Pays-Bas (institut néerlandais chargé de fixer le droit du travailleur à diverses allocations, le montant et la durée de l'allocation) a versé des allocations à des personnes qui n'existent pas officiellement, qui ne sont inscrites dans aucune commune. Ces personnes qui se comptent par milliers, ne paient des impôts nulle part et ne vivent peut-être même pas aux Pays-Bas. Cela ressort de pièces internes à l'UWV, à Amsterdam, où la rédaction de RTL Nieuws a pu les obtenir. Ces pièces indiquent que les bénéficiaires de ces allocations vivent à Amsterdam alors que la commune n'a jamais entendu parler d'eux. Il s'agit de 8500 personnes qui ne sont pas connues de la GBA (administration communale de base) d'Amsterdam. Pourtant, elles perçoivent une allocation, par exemple, une allocation de chômage, une indemnité de maladie ou une allocation versée en vertu de la WAO (loi à l'assurance maladie). Je vous ai déjà posé des questions sur les citoyens fantômes, citoyens qui sont introuvables pour les communes (question écrite 5-5078).

En l'occurrence, il s'agit d'une nouvelle catégorie, distincte. Ce groupe de citoyens fantômes n'est connu nulle part, dans aucune commune néerlandaise. Ils n'apparaissent dans aucune administration. Pourtant, ils reçoivent une allocation. À la question de savoir combien de personnes perçoivent une allocation sur l'ensemble du pays, alors qu'elles ne sont connues d' aucune administration communale de base, l'UWV ne veut donner aucune réponse à court terme. Les partis du gouvernement, le VVD et le CDA veulent à présent que cela soit clarifié et souhaitent connaître l'ampleur du problème à l'échelle nationale. Le secrétaire d'État ayant admis dans sa réponse qu'il y avait également des citoyens fantômes dans notre pays, je suis obligé de lui poser de nouvelle question sur cette autre catégorie de « citoyens fantômes ».

1) Le secrétaire d'État peut-il indiquer combien de personnes reçoivent une allocation alors qu'elles ne sont connues d'aucune administration communale et ce, tant en ce qui concerne l'Office national de l'Emploi (ONEm), l'Office national d'allocations familiales pour travailleurs salariés (ONAFTS) et l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (INAMI) ? Peut-il expliquer ces chiffres ?

2) Pourquoi des personnes qui ne sont pas connues d'aucune commune reçoivent-elles quand même une allocation (exception faite de la réglementation relative aux sans-abri qui est en effet légitime) ? Le secrétaire d'État compte-t-il améliorer la réglementation ?

3) Quelles actions de contrôle complémentaires le secrétaire d'État et ses services comptent-ils instaurer en vue de faire diminuer le nombre de citoyens fantômes qui perçoivent des allocations ? Le secrétaire d'État peut-il fournir des précisions ?

 

Jarenlang heeft het Nederlandse Uitvoeringsinstituut werknemersverzekeringen (UWV) uitkeringen betaald aan mensen die officieel niet bestaan. Ze zijn in geen enkele gemeente ingeschreven. Het gaat om duizenden mensen die ook nergens belasting betalen en misschien niet eens in Nederland wonen. Dat blijkt uit interne stukken van het UWV in Amsterdam, waar de researchredactie van RTL Nieuws de hand op wist te leggen. In die stukken staat dat deze uitkeringsgerechtigden in Amsterdam wonen, terwijl de gemeente nog nooit van hen heeft gehoord. Het gaat om 8500 mensen die in de GBA (gemeentelijke basisadministratie) van Amsterdam niet bekend zijn. Toch krijgen ze een uitkering, bijvoorbeeld een werkloosheids-, WAO- of ziektewetuitkering. Ik heb u eerder al vragen gesteld over de zogenaamde spookburgers, burgers die zoek zijn voor gemeenten (schriftelijke vraag 5-5078).

Hier betreft het een nieuwe aparte categorie. Deze groep spookburgers is nergens bekend, in geen enkele Nederlandse gemeente. Ze komen in geen enkele administratie voor. Toch krijgen ze één of andere uitkering. Op de vraag hoeveel mensen er landelijk een uitkering krijgen zonder in de basisadministratie van een gemeente te staan, wil het UWV op korte termijn geen antwoord geven. De regeringspartijen VVD en CDA willen dit nu uitgezocht hebben en ook de omvang van het landelijke probleem kennen. Aangezien de staatssecretaris in zijn antwoord aangaf dat er ook bij ons spookburgers zijn, ben ik verplicht hem nieuwe vragen te stellen over deze nieuwe categorie "spookburgers".

1) Kan de staatssecretaris, respectievelijk voor de laatste drie jaar, aangeven hoeveel mensen een uitkering krijgen zonder in de basisadministratie van een gemeente voor te komen en dit zowel wat betreft de Rijksdienst voor Arbeidsvoorziening (RVA), de Rijksdienst voor Kinderbijslag voor Werknemers (RKW) en het Rijksinstituut voor Ziekte- en Invaliditeitsverzekering (RIZIV)? Kan hij die cijfers duiden?

2) Waarom krijgen mensen die in een gemeente niet gekend zijn toch een uitkering (met uitzondering van de specifieke regeling voor daklozen die uiteraard legitiem is)? Gaat de staatssecretaris de regelgeving aanscherpen?

3) Welke bijkomende controleacties gaan hij en zijn diensten invoeren om het aantal spookburgers met uitkeringen te doen dalen? Kan hij dit toelichten?

 
Réponse reçue le 20 novembre 2012 : Antwoord ontvangen op 20 november 2012 :

En ce qui concerne l’Office national de l'emploi (ONEM), je peux vous informer que pour pouvoir bénéficier d’allocations de chômage, les demandeurs doivent avoir leur résidence principale en Belgique et y résider de manière effective.

Ainsi, en principe, personne ne bénéficie d’allocations de chômage sans être inscrit aux registres de la population d’une commune.

L’ONEM confronte en permanence sa base de données avec les informations provenant du registre de la population, et ce afin de vérifier si l’adresse communiquée par les chômeurs est connue dans ces registres et afin de détecter les allocataires dont l’adresse en Belgique n’est pas ou plus connue. De la même façon, on vérifie également s’ils ne sont pas partis à l’étranger et si leur adresse n’a pas été radiée par leur administration communale.

En ce qui concerne l’Office national d’allocations familiales pour travailleurs salariés (ONAFTS), il peut être évoqué que dans la majorité des cas, les allocations familiales sont payées à des personnes qui sont inscrites au Registre national des personnes physiques (RNPP).

Dans des cas exceptionnels, il est néanmoins possible que certaines personnes ou familles qui bénéficient d’allocations familiales ne soient pas ou plus inscrites au RNPP. Soit parce qu’elles n’ont jamais été inscrites sur le territoire belge, soit parce qu’elles n’ont jamais été inscrites sur le territoire belge mais font l’objet d’une procédure de régularisation qui est en cours, soit parce qu’elles ont été radiées d’office du RNPP et qu’elles n’ont fait aucune démarche pour une nouvelle inscription à une adresse de résidence ou de référence en Belgique.

En effet, la législation n’impose pas dans tous les cas ni pour tous les acteurs que l’assuré social soit domicilié en Belgique. Dans diverses situations, c'est la résidence effective de l’assuré social qui est déterminante pour fixer le droit aux allocations familiales. Cette résidence effective peut être prouvée par toute voie de droit. Ces cas, qui restent cependant exceptionnels, font l’objet d’un examen très minutieux. Le cas échéant, une enquête sur place est effectuée par les contrôleurs sociaux de l’ONAFTS ou des caisses d'allocations familiales afin de vérifier si l’assuré et sa famille résident réellement sur le territoire belge.

Il faut cependant préciser que pour les allocations familiales octroyées en faveur d’enfants résidant dans un Etat membre de l’UE et donc qui ne sont pas inscrits au RNPP, les allocations familiales sont octroyées sur la base d’un formulaire complété par les autorités administratives de l’État concerné certifiant que l’enfant bénéficiaire réside réellement dans cet État membre.

Le tableau ci-dessous reprend le nombre de familles qui bénéficient des allocations familiales sur la base des règlements européens (RE) et des conventions internationales (CI) alors qu’elles ne sont pas inscrites au RNPP.

Jaren/Années

2009

2010

2011

- Nombre de familles non inscrites au RNPP et dont les RE et CI sont applicables.

-Aantal gezinnen niet in RNP en kinderbijslag krachten EV en IO.

20.789

19.788

23.449

-Pourcentage suivant le nombre total de familles de la réglementation des salariés.

-Percentage ten aanzien van totaal aantal gezinnen werknemersregeling.

1,90

1,78

2,09

--Nombre total de familles de la réglementation des salariés.

-Totaal aantal gezinnen werknemersregeling.

1.096.437

1.109.708

1.121.610

En addition, en ce qui concerne l’ONAFTS, il peut être signalé que sa première démarche s'inscrit fondamentalement dans le cadre d'une politique de prévention afin d’octroyer dans tous les cas les allocations familiales à bon droit (vérification des données socioprofessionnelles de l’attributaire) à la bonne personne (vérification que cette personne élève effectivement l’enfant), en faveur des enfants bénéficiaires (vérification du domicile ou de la résidence en Belgique ou sur le territoire de l’UE ainsi que des conditions d’octroi après les 18 ans de l’enfant tel un statut d’étudiant). Cette politique de prévention a été mise en place afin d’éviter le plus possible le paiement des allocations familiales à des familles qui ne peuvent y prétendre. Elle est axée sur la mise à disposition des gestionnaires de dossiers d'allocations familiales d'une information la plus complète possible sur les acteurs des dossiers, via un Cadastre des allocations familiales qui est un répertoire à vocation universelle. Ce Cadastre est une base de données opérationnelle depuis juillet 2004, dans laquelle sont intégrés tous les acteurs intervenant dans les dossiers d’allocations familiales de l’Office, des dix-sept caisses libres et spéciales, de l’Office national de sécurité sociale des administrations provinciales et locales (‘ONSSAPL’) et des institutions publiques payant elles-mêmes les allocations familiales. Seuls les indépendants n’y sont pas intégrés. Grâce à ces intégrations, le répertoire contient toutes les données pertinentes des acteurs intervenant dans les dossiers, de tous les organismes de paiement d'allocations familiales et notamment les inscriptions au RNPP. Cette base de données est alimentée quotidiennement par ces organismes et sur la base d’un matching permanent des données d’octroi avec les données socioprofessionnelles disponibles auprès de différentes sources authentiques (RNPP, Office national de sécurité sociale, Institut national d'assurances sociales pour travailleurs indépendants, ONEM …). De plus, le Cadastre prévient des cumuls de paiements entre les différents organismes via une procédure automatisée de rejet de tout double paiement pour un même enfant au cours d’une même période. Au cours de l’année 2011, 43 859 940 messages électroniques ont été transmis aux organismes de paiement d'allocations familiales (soit 31 754 101 messages routés et 12 105 839 messages consultés).

Les contrôles sociaux aux domiciles des familles viennent compléter cette politique de prévention dans la mesure où certaines données essentielles pour fixer le droit aux prestations familiales ne font pas l’objet de transmissions automatiques comme, par exemple, les revenus ou encore la situation familiale réelle.

La politique de prévention de l’ONAFTS permet ainsi aux gestionnaires de dossiers d’établir, en déjouant tout cumul, les paiements d’allocations familiales sur la base d’une situation réelle qui tient compte des éléments nouveaux et avérés limitant dans la grande majorité des cas le paiement des allocations familiales à des familles qui ne répondent pas aux conditions d’octroi dont celle de ne pas être effectivement inscrites au RNPP ou de ne pas résider réellement sur le territoire belge.

Pour l Institut national d'assurance maladie-invalidité (‘INAMI’), il convient, au préalable de mentionner que ce sont les organismes assureurs qui sont chargés de l’exécution concrète de l’assurance obligatoire maladie et invalidité, conformément à l’article 3 de la loi relative à l’assurance obligatoire soins de santé et invalidité, coordonnée le 14 juillet 1994, et à l’article 3 de la loi du 6 août 1990 relative aux mutualités et aux unions nationales de mutualités, en ce compris l’octroi de droits aux indemnités d’incapacité de travail.

Sur base de l’article 8 de la loi mentionnée ci-dessus, coordonnée le 14 juillet 1994, les organismes assureurs doivent à toujours se baser sur les données du RNPP. De plus, le même article oblige les organismes assureurs à informer le RNPP au sujet de toute donnée divergente.

En principe, il n’y a pas de droit aux indemnités d’incapacité de travail en cas de radiation du RNPP. Le RNPP comporte à ce moment-là la mention « Radiation d’office ». Il y a cependant deux exceptions.

En application de l’article 136, § 1er, de la loi coordonnée du 14 juillet 1994, un assuré qui a été radié d’office du RNPP peut continuer à prétendre aux indemnités de maladie s’il se trouve effectivement sur le territoire belge et pour autant qu’il remplisse toutes les autres conditions légales.

L’organisme assureur doit dans ce cas disposer des données nécessaires attestant que le titulaire, malgré sa radiation du RNPP, séjourne effectivement sur le territoire belge.

Plusieurs éléments permettent de constater cette situation, notamment le lieu où se rend le titulaire après ses activités professionnelles, l’école où se rendent ses enfants, le lieu de travail, les consommations d’énergie et les frais de téléphonie, le lieu de séjour habituel du conjoint ou des autres membres du ménage. Chaque preuve factuelle peut être utilisée.

L’organisme assureur dispose lui-même également de certaines données pouvant attester du séjour en Belgique, comme par exemple la présence du titulaire convoqué par le médecin-conseil, les certificats délivrés par les médecins qui permettent de prouver le séjour sur le territoire belge…

Dans la pratique, la preuve du séjour effectif est fournie par la combinaison de plusieurs éléments.

Ces preuves de séjour sur le territoire belge doivent être réclamées par l’organisme assureur au moins tous les ans, au moment du contrôle systématique concernant la charge de famille.

Au cas où l’organisme assureur dispose des données requises, le titulaire a droit aux indemnités du taux cohabitant.

Une autre situation où l’intéressé a droit à des indemnités malgré une radiation d’office est celle où le CPAS accorde une adresse de référence à l’intéressé. Le CPAS fixe les conditions d’obtention de cette adresse de référence et contrôle le respect de ces conditions. L’organisme assureur accorde alors, conformément à l’attestation, des indemnités comme cohabitant ou comme isolé.

Il faut néanmoins souligner que ces exceptions selon lesquelles des indemnités d’incapacité de travail sont accordées à des personnes qui ont été radiées d’office du RNPP, sont uniquement applicables pour les personnes qui par le passé ont été légitimement inscrites au RNPP.

Il peut également y avoir un droit aux indemnités d’incapacité de travail en application du Règlement européen n° 883/2004 (prorata) pour des personnes qui ont, dans leur carrière, travaillé en Belgique mais qui résident à l’étranger.

Il n’est pas possible de fournir plus de chiffres à cet égard. Les cas auxquels se rapporte la question ne font pas, le cas échéant, l’objet d’un enregistrement séparé.

La lutte contre la fraude aux allocations est un chantier important dans le plan d’action contre la fraude fiscale et sociale qui a été approuvé par le Conseil des ministres. Les initiatives de collaboration entre les services d’inspection sociale se focalisent également sur ce point. Si nécessaire, et sur base des propositions éventuelles des services d’inspection sociale, la réglementation peut être modifiée pour lutter encore plus contre les abus ou la fraude.

Wat de Rijksdienst voor Arbeidsvoorziening (RVA) betreft, kan ik u informeren dat om werkloosheidsuitkeringen te kunnen genieten, de aanvragers hun hoofdverblijfplaats in België moeten hebben en er effectief moeten verblijven.

Er zijn dus in principe geen personen die een werkloosheidsuitkering krijgen zonder ingeschreven te zijn in de bevolkingsregisters van een gemeente.

De RVA toetst zijn databank voortdurend aan de informatie afkomstig van de bevolkingsregisters om na te gaan of het door de werklozen opgegeven adres gekend is in deze registers en om uitkeringstrekkers op te sporen van wie het adres in België niet of niet meer gekend is. Tevens wordt op dezelfde wijze nagegaan of ze niet naar het buitenland zijn vertrokken en of hun adres niet werd geschrapt door hun gemeentebestuur.

Wat de Rijksdienst voor Kinderbijslag voor Werknemers (RKW) betreft, kan gesteld worden dat de kinderbijslag doorgaans betaald wordt aan personen die in het Rijksregister van de Natuurlijke Personen (RNP) zijn ingeschreven.

In uitzonderlijke gevallen is het mogelijk dat bepaalde personen of gezinnen die kinderbijslag ontvangen niet of niet meer zijn ingeschreven in het RNP. Ofwel omdat ze nooit waren ingeschreven op Belgisch grondgebied ofwel omdat ze nooit waren ingeschreven op Belgisch grondgebied maar hun regularisatie aan de gang is ofwel omdat ze van ambtswege zijn geschrapt uit het RNP en geen enkele actie ondernamen voor een nieuwe inschrijving op een verblijfs- of referentieadres in België.

Volgens de wet moet de sociaal verzekerde immers niet in alle gevallen en niet voor alle actoren gedomicilieerd zijn in België. In verschillende gevallen is het de feitelijke verblijfplaats van de sociaal verzekerde die bepalend is voor het recht op kinderbijslag. Die feitelijke verblijfplaats kan met alle rechtsmiddelen bewezen worden. Die gevallen, die echter uitzonderingen blijven, worden heel nauwkeurig onderzocht. Indien nodig, wordt door een onderzoek ter plaatse door de sociaal controleurs van de RKW of de kinderbijslagfondsen gecontroleerd of de verzekerde en zijn gezin werkelijk op het Belgisch grondgebied verblijven.

Voor kinderen die in een lidstaat van de EU verblijven en die dus niet in het RNP zijn ingeschreven, dient vermeld te worden dat de kinderbijslag betaald wordt op basis van een formulier dat wordt ingevuld door de administratieve overheden van de staat in kwestie waarin bevestigd wordt dat het rechtgevend kind werkelijk in die lidstaat verblijft.

De tabel hieronder geeft het aantal gezinnen weer die kinderbijslag krijgen terwijl ze niet zijn ingeschreven in het RNP en hun kinderbijslag ontvangen op basis van Europese verordeningen (EV) en internationale overeenkomsten (IO).

Jaren/ Années

2009

2010

2011

-Aantal gezinnen niet in RNP en kinderbijslag krachten EV en IO

-Nombre de familles pas inscrites au RNPP et dont les  RE et CI sont applicables

20.789

19.788

23.449

-Percentage ten aanzien van totaal aantal gezinnen werknemersregeling.

-Pourcentage suivant le nombre total de familles de la réglementation des salariés.

1,90

1,78

2,09

-Totaal aantal gezinnen werknemersregeling/

-Nombre total de familles de la réglementation des salariés.

1.096.437

1.109.708

1.121.610

Bijkomend voor wat de RKW betreft, kan er gemeld worden dat zij in de eerste plaats een preventiebeleid voert dat erop gericht is de kinderbijslag altijd rechtmatig (controle van de socioprofessionele gegevens van de rechthebbende) aan de juiste persoon (controleren dat die persoon daadwerkelijk het kind opvoedt) toe te kennen voor rechtgevende kinderen (controle van de domicilie of de verblijfplaats in België of op het grondgebied van de EU en de voorwaarden voor een kind dat ouder dan 18 jaar is zoals die voor het studentenstatuut).

Dat preventiebeleid werd ingevoerd om zoveel mogelijk te vermijden dat kinderbijslag betaald wordt aan gezinnen die er geen recht op hebben. Ze is gestoeld op de terbeschikkingstelling van zo volledig mogelijke informatie aan de beheerders van kinderbijslagdossiers over de actoren in de dossiers via een Kadaster van de Kinderbijslag, dat een universeel opgevat register is. Dat Kadaster is in gebruik sinds juli 2004 en is een databank waarin alle actoren worden geïntegreerd die voorkomen in de kinderbijslagdossiers van de Rijksdienst, de zeventien vrije en bijzondere kassen, de Rijksdienst voor Sociale Zekerheid van de Provinciale en Plaatselijke Overheidsdiensten (RSZPPO) en de overheidsinstellingen die zelf de kinderbijslag betalen. Enkel de zelfstandigen zijn er niet in opgenomen. Dankzij de samenvoeging van al die gegevens bevat het register alle relevante informatie over de actoren in de dossiers, over de instellingen die kinderbijslag betalen en in het bijzonder de inschrijvingen in het RNP. Deze databank wordt dagelijks aangevuld door deze instellingen en op basis van een permanente matching van de toekenningsgegevens met de beschikbare socioprofessionele gegevens bij de verschillende authentieke bronnen (RNP, Rijksdienst voor Sociale Zekerheid, Rijksinstituut voor de sociale verzekeringen der zelfstandigen, RVA enzovoort). Bovendien voorkomt het Kadaster cumulatie van betalingen tussen verschillende instellingen via een geautomatiseerde procedure waarbij dubbele betalingen voor eenzelfde kind over eenzelfde periode geweigerd worden. In 2011 werden 43 859 940 elektronische berichten naar de betaalinstellingen van kinderbijslag verzonden (31 754 101 gerouteerde berichten en 12.105.839 geraadpleegde berichten).

De sociale controles bij de gezinnen thuis vormen een aanvulling op dat preventiebeleid omdat bepaalde essentiële gegevens om het recht op kinderbijslag vast te stellen niet automatisch doorgestuurd worden, zoals het inkomen of de werkelijke gezinssituatie.

Het preventiebeleid van de RKW geeft de dossierbeheerders zodoende de kans om de kinderbijslag te betalen zonder cumulaties op basis van een werkelijke situatie waarbij rekening gehouden wordt met nieuwe en aan het licht gekomen elementen. Hierdoor kan in het overgrote deel van de gevallen verhinderd worden dat kinderbijslag betaald wordt aan gezinnen die niet voldoen aan de voorwaarden, waaronder niet daadwerkelijk in het RNP ingeschreven zijn of niet daadwerkelijk op het Belgisch grondgebied verblijven.

Voor het Rijksinstituut voor Ziekte- en Invaliditeitsverzekering (RIZIV) dient vooreerst gemeld te worden dat, overeenkomstig artikel 3 van de wet betreffende de verplichte verzekering voor geneeskundige verzorging en uitkeringen, gecoördineerd op 14 juli 1994, en artikel 3 van de wet van 6 augustus 1990 betreffende de ziekenfondsen en de landsbonden van ziekenfondsen, de verzekeringsinstellingen belast zijn met de concrete uitvoering van de verplichte ziekte- en invaliditeitsverzekering, met inbegrip van het toekennen van rechten op arbeidsongeschiktheidsuitkeringen.

Op grond van artikel 8 van de bovenvermelde gecoördineerde wet van 14 juli 1994 dienen de verzekeringsinstellingen zich steeds te baseren op de gegevens vervat in het RNP. Daarnaast verplicht hetzelfde artikel de verzekeringsinstellingen eveneens het RNP op de hoogte te brengen van elk afwijkend gegeven.

Principieel is er geen recht op uitkeringen wegens arbeidsongeschiktheid bij schrapping uit het RNP. Het RNP bevat op dat moment de vermelding “afvoering van ambtswege”. Er zijn echter twee uitzonderingen.

In toepassing van artikel 136, § 1, van de gecoördineerde wet van 14 juli 1994 kan een verzekerde die ambtshalve geschrapt is uit het RNP verder aanspraak maken op ziekteuitkeringen als hij zich daadwerkelijk op Belgisch grondgebied bevindt en in zoverre hij aan alle andere wettelijke voorwaarden voldoet.

De verzekeringsinstelling dient in dit geval over de nodige gegevens te beschikken waaruit blijkt dat de gerechtigde, ondanks zijn schrapping uit het RNP, feitelijk op het Belgisch grondgebied verblijft.

Dit kan worden vastgesteld op basis van verschillende elementen, met name de plaats waarheen de gerechtigde gaat na zijn beroepsbezigheden, de plaats waar de kinderen naar school gaan, de arbeidsplaats, het energieverbruik en de telefoonkosten, het gewone verblijf van de echtgenoot of andere leden van het huishouden. Elk feitelijk bewijs kan aangewend worden.

De verzekeringsinstelling beschikt zelf ook over bepaalde gegevens die het verblijf in België kunnen staven, zoals aanwezigheid na oproep door de adviserend geneesheer, afgeleverde getuigschriften van artsen die het verblijf op Belgisch grondgebied aantonen, …. .

In de praktijk wordt het bewijs van feitelijk verblijf geleverd door de combinatie van een aantal elementen.

Deze bewijzen van verblijf op Belgisch grondgebied dienen minstens jaarlijks door de verzekeringsinstelling opgevraagd te worden op het ogenblik van de systematische controle met betrekking tot gezinslast.

In het geval de verzekeringsinstelling over de nodige gegevens beschikt, heeft de gerechtigde recht op uitkeringen als samenwonende.

Een andere situatie waarbij iemand ondanks ambtshalve schrapping recht heeft op uitkeringen, is het geval waarbij het OCMW hem een referentieadres toekent. Het OCMW bepaalt de voorwaarden tot het bekomen van een referentieadres en voert controles uit op de voorwaarden. De verzekeringsinstelling verleent dan conform het attest uitkeringen als samenwonende of als alleenstaande.

Er dient echter benadrukt te worden dat de bovenstaande uitzonderingen waarbij arbeidsongeschiktheidsuitkeringen verleend worden aan personen die afgevoerd zijn van ambtswege, uitsluitend van toepassing zijn voor deze personen die in het verleden rechtmatig ingeschreven geweest zijn in het RNP.

Verder kan er ook een recht op arbeidsongeschiktheidsuitkeringen ontstaan in toepassing van de Europese verordening nr. 883/2004 (prorata) voor de personen die, tijdens hun beroepsloopbaan in België hebben gewerkt maar die in het buitenland wonen.

Het is niet mogelijk verdere cijfergegevens in dit verband aan te leveren. De gevallen waarvan sprake in uw vraag worden in voorkomend geval niet apart geregistreerd.

De strijd tegen de uitkeringsfraude is een belangrijke werf in het actieplan tegen de fiscale en sociale fraude, zoals ook goedgekeurd door de ministerraad. Ook de samenwerkingsinitiatieven tussen de sociale inspectiediensten focussen hierop. Indien nodig, en op basis van eventuele voorstellen vanuit de inspectiediensten, kan de regelgeving gewijzigd worden om misbruiken of fraude nog beter te bestrijden.