SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2010-2011 Zitting 2010-2011
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5 novembre 2010 5 november 2010
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Question écrite n° 5-307 Schriftelijke vraag nr. 5-307

de Bart Tommelein (Open Vld)

van Bart Tommelein (Open Vld)

au ministre de la Justice

aan de minister van Justitie
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Fausses oeuvres d'art - Trafic - Faux saisis - Poursuites Vervalste kunstwerken - Handel - In beslag genomen vervalsingen - Vervolgingen 
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oeuvre d'art
peinture
commerce de l'art
trafic illicite
contrefaçon
poursuite judiciaire
statistique officielle
kunstvoorwerp
schilderkunst
handel in kunstvoorwerpen
zwarte handel
namaak
gerechtelijke vervolging
officiële statistiek
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5/11/2010Verzending vraag
21/2/2011Antwoord
5/11/2010Verzending vraag
21/2/2011Antwoord
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Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 5-308 Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 5-308
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Question n° 5-307 du 5 novembre 2010 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-307 d.d. 5 november 2010 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

La police portugaise vient d'intercepter cent trente faux portant la signature de grands peintres comme Léonard de Vinci, Pablo Picasso, Marc Chagall et Joan Miró. Les œuvres ont été découvertes lors d'une action policière contre la plus grande bande de faussaires du Portugal, l'une des plus importantes d'Europe. Elles ont été trouvées au cours d'une perquisition dans l'habitation d'une étrangère dans un quartier périphérique de Lisbonne, a déclaré un porte-parole de la police. De faux certificats d'authenticité ont également été saisis.

Je souhaiterais obtenir une réponse aux questions suivantes.

1) Combien de fausses œuvres d'art a-t-on saisies dans notre pays en 2007, 2008, 2009 et 2010 ? Pouvez-vous commenter ces chiffres annuels ?

2) Quelle était la valeur prétendue totale des faux saisis ? Pouvez-vous commenter ces chiffres ?

3) La répression est-elle suffisante et, si oui, pouvez-vous détailler votre réponse ?

4) Combien de personnes ont-elles été condamnées pour de tels faits ? À l'encontre de combien de personnes un procès-verbal a-t-il été dressé pour trafic de fausses œuvres d'art ? Pouvez-vous commenter ces chiffres ?

 

De Portugese politie onderschepte onlangs honderddertig vervalste kunstwerken van grote kunstenaars als Leonardo da Vinci, Pablo Picassso, Marc Chagall en Joan Miró. De werken werden aangetroffen tijdens een politieactie tegen de grootste kunstbende van Portugal, een van de grootste kunstbendes van Europa. De stukken zijn bij een huiszoeking aangetroffen in de woning van een buitenlandse vrouw in een buitenwijk van Lissabon, aldus een politiewoordvoerder. Ook werden valse certificaten van echtheid in beslag genomen.

Graag kreeg ik een antwoord op de volgende vragen:

1) Hoeveel vervalste kunstwerken werden in ons land in beslag genomen, respectievelijk voor 2007, 2008, 2009 en 2010? Kunt u die cijfers duiden?

2) Hoeveel bedroeg de totale vermeende waarde van de in beslag genomen valse kunstwerken? Kunt u die cijfers duiden?

3) Volstaat de huidige handhaving en zo ja, kan dit uitvoerig worden toegelicht?

4) Hoeveel mensen werden voor zulke feiten veroordeeld? Tegen hoeveel mensen werd een proces-verbaal opgesteld voor handel in vervalste kunst? Graag kreeg ik cijfers voor de jaren 2007, 2008, 2009 en 2010? Kunt u die cijfers duiden?

 
Réponse reçue le 21 février 2011 : Antwoord ontvangen op 21 februari 2011 :

1. et 2. La banque de données du Collège des procureurs généraux ne permet pas de fournir une réponse aux deux premières sous-questions.

3. Cette sous-question relève de la compétence de mon collègue le ministre de l’Intérieur.

4. En réponse à la quatrième sous-question, nous examinerons combien d'affaires ont été enregistrées durant la période de référence dans le système REA/TPI, utilisé par les parquets correctionnels, sur la base du code de prévention « 68L Kunstwerken/Œuvres d'art ». Nous pourrons alors déterminer combien de personnes ont été condamnées dans le cadre de ces affaires. Nous examinerons également combien de personnes ont fait l'objet d'une condamnation au cours de la période de référence, indépendamment de l’année où l’affaire a été introduite.

Nous avertissons d'emblée qu'il y a de fortes chances que les statistiques basées sur le code de prévention précité soient sous-évaluées, car il est très probable que certaines affaires concernant des fausses œuvres d'art aient été enregistrées au parquet sous le code plus général « 68A Namaking/Contrefaçon ».

1. Résumé / abstrait

Entre le 1er janvier 2007 et le 30 juin 2010, les parquets correctionnels près les tribunaux de première instance ont enregistré douze affaires concernant de fausses œuvres d'art. Dans ces douze affaires, huit inculpés ont pu être identifiés. À la date du 10 juillet 2010, aucun de ces inculpés n'avait encore fait l'objet d'une condamnation. Au cours de la même période, une condamnation est cependant intervenue à l'encontre de trois inculpés dans le cadre d’un premier jugement au fond.

Il est possible que ces chiffres soient sous-évalués du fait qu'il arrive parfois qu'un code de prévention plus général que celui prévu spécifiquement pour les fausses œuvres d'art soit utilisé lors de l'enregistrement.

2. Observations générales

  • Les chiffres présentés proviennent de la banque de données centrale des analystes statistiques du ministère public. Cette banque de données est basée sur les enregistrements effectués dans le système informatisé REA/TPI par les sections correctionnelles des parquets et greffes près les tribunaux de première instance.

  • La dernière extraction de données date du 10 juillet 2010. Les données rapportées concernent donc l’état des dossiers à cette date d’extraction. Par conséquent, il convient donc de toujours garder à l’esprit lors de l’interprétation qu’un dossier peut avoir encore évolué entre-temps.

  • Des vingt-sept parquets/greffes que compte notre pays, vingt-six enregistrent les affaires correctionnelles dans le système informatisé REA/TPI. Seul le parquet d'Eupen n'enregistre pas de données dans ce système faute de version en allemand. Outre ces vingt-six arrondissements judiciaires, le parquet fédéral a également été intégré dans l'analyse.

  • Les données présentées ici ne concernent que des infractions correctionnelles commises par des personnes majeures. Les infractions attribuées à des mineurs sont traitées par la section « jeunesse » des parquets près les tribunaux de première instance, dont les analystes statistiques ne possèdent aucune donnée exploitable.

  • Le système REA/TPI requiert pour chaque affaire l'enregistrement d'une prévention principale et éventuellement d'une ou plusieurs préventions complémentaires. Les données chiffrées présentées concernent des affaires sélectionnées sur la base du code de prévention « 68L : Kunstwerken/Œuvres d'art.

3. Données chiffrées

Entre le 1er janvier 2007 et le 30 juin 2010, douze affaires concernant de fausses œuvres d'art ont été enregistrées. Dans ces douze affaires, huit inculpés ont pu être identifiés. Dans la mesure où nous nous basons sur une banque de données anonymisée, il n'est pas possible de déterminer combien d’inculpés individuels sont concernés. Un même inculpé peut en effet être comptabilisé plusieurs fois (une fois par affaire individuelle).

Deux des huit inculpés sont impliqués dans une affaire qui, à la date de notre dernière extraction de données, en l'occurrence le 10 juillet 2010, se trouvait encore au stade de l'information. Pour un autre inculpé, nous constatons que l'instruction est toujours en cours. En ce qui concerne les cinq autres inculpés, l'affaire a été classée sans suite, dans quatre cas pour des raisons techniques (deux fois pour « insuffisance de preuves », une fois pour « force de chose jugée » et une fois parce qu'aucune infraction n'a finalement pu être établie) et dans le dernier cas en raison d'autres priorités.

Dans toutes les affaires enregistrées au cours de la période de référence, pas un seul inculpé n'avait donc encore été condamné à la date du 10 juillet 2010. La possibilité existe toutefois qu'un ou plusieurs de ces inculpés soient quand même encore condamnés dans un proche avenir.

Si, indépendamment de l'année d'enregistrement au parquet, nous examinons les inculpés pour lesquels un premier jugement au fond a été prononcé dans le cadre d'une affaire de ce type, nous constatons qu'entre le 1er janvier 2007 et le 30 juillet 2010, trois inculpés au total ont été condamnés (deux avec sursis en 2007 et le troisième de façon effective en 2009). Pour être précis, cela concerne uniquement les premiers jugements au fond tels que prononcés par les tribunaux de première instance. Si ce jugement a été rendu « par défaut » et que l'intéressé a ensuite formé opposition, il se peut que le même tribunal ait rendu un autre jugement après l'opposition. Indépendamment de cela, il se peut qu'il ait été fait appel d'une condamnation, auquel cas l'affaire a été portée devant la cour d'appel.

En outre, nous observons qu'au cours de la période de référence, quatre inculpés ont bénéficié d'un acquittement lors du premier jugement au fond. Si le parquet a interjeté appel contre cette décision, les quatre inculpés sont susceptibles d'être quand même encore condamnés par la cour d'appel.

Nous soulignons une nouvelle fois qu’il est possible que ces chiffres soient sous-évalués du fait qu'une grande partie des affaires visées par le parlementaire ont potentiellement été enregistrées au parquet sur la base du code de prévention général « 68A : Contrefaçon ».

1. en 2. De gegevensbank van het College van procureurs-generaal laat niet toe om een antwoord te verstrekken op de eerste twee vragen.

3. Deze vraag valt onder de bevoegdheid van mijn geachte collega de minister van Binnenlandse Zaken.

4. Als antwoord op de vierde vraag zal nagegaan worden hoeveel zaken er tijdens de referentieperiode in het door de correctionele parketten gebruikte REA/TPI-systeem geregistreerd werden op basis van de tenlasteleggingscode “68L Kunstwerken/Œuvres d'art”. Binnen die zaken kan dan nagegaan worden hoeveel personen een veroordeling kregen. Ook zal er los van het jaar van binnenkomst nagegaan worden hoeveel personen er in de referentieperiode een veroordeling kregen.

We waarschuwen bij deze alvast dat de kans zeer reëel is dat statistieken op basis van deze tenlasteleggingscode een onderschatting zullen betreffen aangezien het zeer waarschijnlijk is dat sommige zaken die betrekking hebben op vervalste kunstwerken op het parket geregistreerd werden onder de meer algemene code “68A Namaking/Contrefaçon”.

1. Samenvatting / abstract

Tussen 1 januari 2007 en 30 juni 2010 kwamen er op de correctionele parketten bij de rechtbanken van eerste aanleg twaalf zaken binnen met betrekking tot vervalste kunstwerken. In die twaalf zaken konden acht verdachten geïdentificeerd worden. Geen enkele van die verdachten kreeg reeds een veroordeling op 10 juli 2010. In dezelfde periode was er in het eerste vonnis ten gronde voor drie verdachten wel sprake van een veroordeling.

De mogelijkheid bestaat dat deze aantallen onderschattingen betreffen ten gevolge van het feit dat men bij de registratie soms een meer algemene tenlasteleggingscode gebruikt heeft als deze die specifiek voorzien werd voor vervalste kunstwerken.

2. Algemene opmerkingen

  • De gepresenteerde cijfers zijn afkomstig uit de centrale databank van de statistisch analisten van het Openbaar Ministerie. Deze databank is gebaseerd op de registraties van de correctionele afdelingen van de parketten en van de griffies bij de rechtbanken van eerste aanleg in het geïnformatiseerd systeem REA/TPI.

  • De meest recente gegevensextractie van de databank dateert van 10 juli 2010. De gerapporteerde gegevens betreffen dus de stand van de dossiers op deze extractiedatum. Bijgevolg dient men bij de interpretatie steeds voor ogen te houden dat een dossier intussen verder geëvolueerd kan zijn.

  • Van de zevenentwintig parketten/griffies in ons land zijn er zesentwintig die de correctionele zaken registreren in het geïnformatiseerd systeem REA/TPI. Enkel het parket van Eupen registreert geen gegevens in dit systeem, bij gebrek aan een Duitstalige versie. Naast deze zesentwintig gerechtelijke arrondissementen werd ook het federaal parket opgenomen in de analyse.

  • De hier behandelde gegevens betreffen enkel correctionele inbreuken die gepleegd werden door meerderjarige personen. Inbreuken toegeschreven aan minderjarigen worden behandeld door de afdeling “jeugd” van de parketten bij de rechtbanken van eerste aanleg, waarover de statistisch analisten geen exploiteerbare gegevens hebben.

  • Het REA/TPI-systeem vereist in elke zaak de registratie van een voornaamste tenlastelegging en eventueel één of meerdere bijkomende tenlasteleggingen. De gepresenteerde cijfergegevens betreffen zaken geselecteerd op basis van de tenlasteleggingscode “68L : kunstvoorwerpen”.

3. Cijfergegevens

Tussen 1 januari 2007 en 30 juni 2010 kwamen er twaalf zaken binnen met betrekking tot vervalste kunstwerken. In die twaalf zaken konden acht verdachten geïdentificeerd worden. Aangezien we ons baseren op een geanonimiseerde gegevensbank, valt het niet te achterhalen hoeveel unieke verdachten het betreft. Eenzelfde verdachte kan immers meedere keren geteld worden (één keer per unieke zaak).

Twee van de acht verdachten zijn betrokken in een zaak die op de datum van onze laatste gegevensextractie, 10 juli 2010, nog in vooronderzoek is. Voor één verdachte stellen we vast dat het gerechtelijk onderzoek nog lopende is. Voor de vijf andere verdachten werd de zaak zonder gevolg gesteld, vier keer gebeurde dit omwille van technische motieven (tweemaal omwille van ‘onvoldoende bewijzen’, éénmaal omwille van ‘kracht van gewijsde’ en éénmaal omdat uiteindelijk geen misdrijf vastgesteld kon worden) en één keer omwille van andere prioriteiten.

Van de zaken binnengekomen in de referentieperiode werd er op 10 juli 2010 dus nog geen enkele verdachte veroordeeld. De kans bestaat echter wel dat één of meerdere van die verdachten in de nabije toekomst alsnog veroordeeld zullen worden.

Als we los van het jaar van binnenkomst op het parket kijken naar de verdachten die binnen een dergelijke zaak een eerste vonnis ten gronde kregen, stellen we vast dat tussen 1 januari 2007 en 30 juli 2010 welgeteld drie verdachten veroordeeld werden (in 2007 waren dat er twee met uitstel en in 2009 één effectief). Het gaat hier voor alle duidelijkheid enkel om de eerste vonnissen ten gronde zoals uitgesproken door de rechtbanken van eerste aanleg. Indien dit vonnis “bij verstek” geveld werd en de betrokkene tekende vervolgens verzet aan, dan is het mogelijk dat dezelfde rechtbank na verzet een ander vonnis velde. Los daarvan is het mogelijk dat er beroep aangetekend werd tegen een veroordeling, desgevallend wordt de zaak overgemaakt aan het hof van beroep.

Ter aanvulling merken we op dat in de referentieperiode vier verdachten binnen het eerste vonnis ten gronde genoten van een vrijspraak. Indien het parket hiertegen beroep aantekende, bestaat de kans dat die vier verdachten alsnog veroordeeld worden door het hof van beroep.

We benadrukken nogmaals dat deze cijfers een onderschatting kunnen betreffen ten gevolge van het feit dat een groot deel van de door de parlementair geviseerde zaken op het parket mogelijks geregistreerd werden op basis van de algemene tenlasteleggingscode “68A: Namaking”.