L'action 10 du Plan cancer comprend deux mesures. La première garantit le financement des infirmiers, des assistants sociaux et des psychologues dans le cadre des programmes de soins oncologiques. La seconde prévoit le financement d'une formation interuniversitaire en psycho-oncologie, coordonnée par l'Institut Cédric Hèle et par le Centre de psycho-oncologie.

Cette action vise à ce que chaque patient atteint d'un cancer ainsi que ses proches bénéficient du meilleur soutien psychosocial possible et d'une qualité de vie optimale.

Dans sa dernière évaluation du Plan cancer, le Centre du cancer a toutefois souligné un problème : bien que le financement structurel des disciplines de soutien soit une réussite,

« nous ne disposons pas d'informations nous permettant d'évaluer ou d'assurer le suivi de la qualité de ces soins psychosociaux ;

nous n'avons pour le moment aucune idée de l'utilisation exacte de ces disciplines de soins ».

Je souhaiterais dès lors vous poser les questions suivantes :

1) Disposez-vous, pour la période allant de 2012 à nos jours, de chiffres concernant le nombre d'infirmiers, d'assistants sociaux et de psychologues financés qui travaillent en milieu hospitalier sur la base d'un programme oncologique agréé ?

2) Quel est le pourcentage de patients atteints d'un cancer qui recourent à ce soutien psychosocial ?

3) Existe-t-il déjà des directives concernant le rôle des disciplines de soutien dans le domaine de l'oncologie ? Dans l'affirmative, lesquelles ? Comment celles-ci sont-elles prises en charge, communiquées et contrôlées ?

4) Des données sont-elles disponibles quant au suivi et à l'évaluation de la qualité du soutien psychosocial ? Dans l'affirmative, lesquelles et comment sont-elles utilisées ?