SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2013-2014 Zitting 2013-2014
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26 novembre 2013 26 november 2013
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Question écrite n° 5-10472 Schriftelijke vraag nr. 5-10472

de Dalila Douifi (sp.a)

van Dalila Douifi (sp.a)

au vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes

aan de vice-eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken
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la destruction d'armes chimiques et l'amélioration de l'aide humanitaire en Syrie de vernietiging van chemische wapens en het verbeteren van de humanitaire hulp in Syrië 
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destruction des armes
arme chimique
Syrie
aide humanitaire
vernietiging van wapens
chemisch wapen
Syrië
humanitaire hulp
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26/11/2013Verzending vraag
4/2/2014Antwoord
26/11/2013Verzending vraag
4/2/2014Antwoord
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Herkwalificatie van : vraag om uitleg 5-4130 Herkwalificatie van : vraag om uitleg 5-4130
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Question n° 5-10472 du 26 novembre 2013 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-10472 d.d. 26 november 2013 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Fin septembre, le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé à l'unanimité la résolution 2118 relative à la Syrie. Ce pays devra avoir détruit toutes ses armes chimiques avant le 1er juillet de l'an prochain. On estime que la Syrie dispose d'un millier de tonnes d'armes de ce type. Par ailleurs, des spécialistes des armes chimiques doivent bénéficier d'un accès illimité au territoire syrien.

En outre, les laboratoires et autres lieux de production d'armes chimiques doivent être démantelés avant le 1er novembre. Avant l'adoption de la résolution des Nations Unies, ce calendrier avait été adopté par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), lauréate cette année du prix Nobel de la Paix en raison de ses efforts pour limiter les arsenaux chimiques.

Dans une réaction, vous avez salué la résolution et la décision de l'OIAC comme « une étape majeure dans la neutralisation de ces armes de destruction massive dont le Conseil de sécurité reconnait que l’utilisation constitue une menace pour la paix et la sécurité internationale ». Je souscris entièrement à cette déclaration.

J'attends avec beaucoup d'intérêt la conférence qui se tiendra à Genève sur la paix en Syrie et espère qu'une transition politique pourra y être amorcée. En effet, seule une solution politique peut mettre un terme aux violences dans le pays. Dans l'intérêt de la population syrienne, il importe que toutes les parties collaborent, dans un esprit sérieux et constructif, au processus de Genève-II.

En marge de la semaine ministérielle de l'ONU à New York, vous avez plaidé pour un élargissement de l'accès humanitaire, spécialement sanitaire, au moment où nous pouvons envoyer en Syrie des spécialistes des armes chimiques. Il faut donner l'accès aux espaces médicaux, dans les zones contrôlées par al-Assad comme dans celles aux mains des rebelles.

Vous avez aussi fait savoir que des experts belges pourraient jouer un rôle utile dans la destruction desdites armes. À Poelkapelle se trouve une installation de destruction d'armes chimiques, qu'on retrouve encore régulièrement dans le secteur.

Voici mes questions à ce sujet :

1) Pouvez-vous me dire dans quelle mesure la Syrie collabore actuellement avec l'OIAC ?

2) Quel rôle voyez-vous les experts belges jouer dans le démantèlement des armes chimiques en Syrie ?

3) Dans quelle mesure les travailleurs humanitaires sont-ils pour l'instant à même d'agir en Syrie et dans quelles provinces ou régions la situation reste-t-elle problématique ?

4) Quelles autres démarches notre pays entreprendra-t-il pour contribuer à améliorer la situation humanitaire en Syrie ?

 

Eind september heeft de VN-Veiligheidsraad unaniem resolutie 2118 over Syrië goedgekeurd. Voor 1 juli volgend jaar moet het land al zijn chemische wapens hebben vernietigd. Er wordt geschat dat Syrië over duizend ton aan dergelijke wapens beschikt. Daarnaast moeten experts van chemische wapens onbeperkte toegang krijgen tot het Syrische grondgebied.

Voorts moeten de laboratoria en andere productiefaciliteiten van chemische wapens voor 1 november worden ontmanteld. Die planning was voor de goedkeuring van de VN-resolutie al goedgekeurd door de Organisatie voor het Verbod op Chemische Wapens (OPCW), die voor de inspanningen om het aantal chemische wapens terug te dringen dit jaar de Nobelprijs voor de Vrede kreeg.

In een reactie noemde u de resolutie en het besluit van de OPCW "een belangrijke stap naar de neutralisatie van de massavernietigingswapens, die door de VN-Veiligheidsraad als een bedreiging voor de internationale vrede en veiligheid worden beschouwd". Ik ben het daar volledig mee eens.

Ik kijk met veel belangstelling uit naar de vredesconferentie die in Genève voor Syrië georganiseerd zal worden en hoop dat hiermee een politieke transitie kan worden ingezet. Enkel een politieke oplossing kan immers een einde maken aan het geweld in het land. Het is in het belang van de Syrische bevolking dat alle partijen aan tafel constructief en ernstig meewerken aan het Genève II-proces.

In de marge van de ministeriële VN-week in New York pleitte u er ook voor om de humanitaire toegang, zeker in de gezondheidszorg, te vergroten, nu we chemische wapendeskundigen naar Syrië kunnen sturen. Er moet inderdaad toegang worden verleend tot medische ruimten, ook in de zones die worden gecontroleerd door al-Assad en de gebieden onder controle van de rebellen.

U hebt ook laten weten dat Belgische experts van nut kunnen zijn bij het wegwerken van de chemische wapens in Syrië. In Poelkapelle bevindt zich een installatie voor de vernietiging van chemische wapens, die in de regio nog steeds regelmatig teruggevonden worden.

Hierover heb ik volgende vragen:

1) Kan u mij een update geven over de mate waarin Syrië meewerkt met de Organisatie voor het Verbod op Chemische Wapens?

2) Welke rol ziet u weggelegd voor Belgische experts bij het wegwerken van de chemische wapens in Syrië?

3) In hoeverre zijn hulpverleners momenteel in staat om humanitaire hulp te verlenen in Syrië en in welke provincies of regio's is de situatie nog problematisch?

4) Welke verdere stappen zal ons land op dit vlak ondernemen om bij te dragen tot een verbetering van de humanitaire situatie in Syrië?

 
Réponse reçue le 4 février 2014 : Antwoord ontvangen op 4 februari 2014 :

1. La Syrie a initialement collaboré en permettant l’accès à ses sites d’armes chimiques et en détruisant le matériel nécessaire à la production, au mélange et au remplissage des armes chimiques. La Syrie a transmis en octobre sa déclaration initiale sur son arsenal chimique à l’OPCW, comme prévu dans le Traité sur les armes chimiques. A ce stade, nous ne pouvons pas encore attester de la véracité et la précision des informations fournies dans cette déclaration. Une collaboration continue avec la Syrie est nécessaire afin que le processus se déroule dans les conditions fixées initialement. Cette collaboration comporte plusieurs volets : accès aux sites, transparence de l’information fournie, sécurisation, etc.

2. Nous évaluons la possibilité d’une contribution belge à l’opération de désarmement de l’arsenal militaire chimique. Cette analyse pourra être étayée au fur et à mesure que les modalités du plan de destruction se préciseront. La Défense est en charge du suivi de ce dossier.

3. L’ United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR) nous confirme qu’elle a bien accès à tous les camps de réfugiés dans les pays voisins de la Syrie, mais la majorité des réfugiés ne réside pas dans ces camps, mais dans les villes, les communes et les zones rurales.

  • En Syrie, il existe cependant de nombreuses limitations d’accès pour l’aide humanitaire (imposées aux organisations humanitaires par les différentes parties au conflit), ce qui rend beaucoup plus difficile son acheminement vers les personnes les plus touchées. Le problème est encore rendu plus complexe par le grand nombre de déplacement internes de population et par le nombre important de civils dans les zones assiégées. En septembre dernier, les différents organes de l’ONU et les Organisations non-gouvernementales (ONG) humanitaires rappelaient l’urgence d’acheminer de l’aide à plus d’un demi-million de personnes dans la périphérie de Damas (zone qui est actuellement inaccessible). De plus, on estime que plus de 385 000 personnes au nord d’Alep, de la campagne d’Homs et de certaines parties assiégées de la ville de Homs sont déjà inaccessibles depuis plusieurs semaines.

  • Au Liban, il n’y a pas de camps de réfugiés « officiels » gérés par l’UNHCR. Les réfugiés syriens sont soit accueillis au sein des communautés locales, soit livrés à leur propre sort et ils se sont souvent regroupés dans des camps informels.

  • En Jordanie, l’UNHCR est responsable de la gestion des camps de réfugiés. Certains problèmes d’enregistrement des réfugiés et de renouvellement des preuves d’enregistrement sont encore à déplorer, même si la situation s’est fortement améliorée ces dernières semaines. Malgré cette amélioration, de nombreuses familles restent encore à ce jour privées de services aussi élémentaires que l’accès à la santé et à l’eau potable.

  • En Turquie, l’UNHCR travaille en étroite collaboration avec les autorités afin de les soutenir dans l’accueil des réfugiés. De plus, les autorités turques ont entamé la construction de deux camps de réfugiés supplémentaires dans le sud du pays, ce qui portera le nombre de camps pour réfugiés syriens au nombre de 23.

4. Comme vous le savez, je me suis déjà engagé de longue date personnellement afin de faire respecter le droit humanitaire international en Syrie. C’est ainsi que la Belgique a été à l’origine d’une déclaration commune de plus de 50 pays lors du Forum Humanitaire Syrien en février qui appelle au respect du droit humanitaire international et à l’accès pour tous les syriens aux installations médicales. En septembre, j’ai cosigné avec 26 collègues européens et le Commissaire européen à l’aide humanitaire un éditorial dans plusieurs journaux nationaux et internationaux reprenant un message similaire. Par ailleurs, la Belgique analyse actuellement comment elle peut contribuer à la concrétisation de la déclaration du Conseil de Sécurité des Nations-Unies qui appelle à garantir au plus vite l’accès humanitaire à la Syrie, ainsi que les livraisons de biens humanitaires.

1. Syrië heeft in de initiële fase meegewerkt door het verlenen van toegang aan de chemische wapensites en door het vernietigen van het materiaal voor productie, menging en vulling van chemische wapens. Syrië heeft in oktober een initiële verklaring over haar chemisch arsenaal overgemaakt aan OPCW, zoals voorzien in het Chemische Wapenverdrag. Wij kunnen op dit ogenblik nog niet met zekerheid vaststellen of de informatie in die verklaring compleet en accuraat is. Continue medewerking door Syrië is cruciaal opdat het proces binnen de gestelde parameters afgerond zou worden. Die medewerking beslaat meerdere terreinen: toegang tot sites, transparantie over informatie, beveiliging, enz.

2. Wij onderzoeken de mogelijkheid van een Belgische bijdrage aan de operatie van ontwapening van het chemische wapenarsenaal. Deze analyse kan verfijnd worden naarmate de modaliteiten van het vernietigingsplan duidelijker worden. Defensie heeft de lead daarover.

3. United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR) meldt ons dat ze volledige toegang hebben tot alle kampen in de buurlanden van Syrië, maar het overgrote deel van de vluchtelingen verblijven niet in kampen, maar wel in de steden, gemeenten en rurale gebieden.

  • In Syrië bestaan er evenwel belangrijke toegangsbeperkingen (opgelegd aan de humanitaire organisaties door de verschillende partijen binnen het conflict) die de humanitaire hulp aan de behoeftigen sterk bemoeilijkt. De talrijke interne verplaatsingen van de bevolking en het groot aantal burgers in de belegerde gebieden maakt het probleem nog complexer. In september jl. herhaalden de VN-organisaties en de humanitaire Niet-gouvernementele organisaties (NGO's )de dringende noodzaak van het leveren van humanitaire hulp aan meer dan een half miljoen mensen in de buitenwijken van Damascus (gebied dat nu al voor enkele maanden ontoegankelijk is). Eveneens wordt geschat dat bijna 385 000 mensen uit het noorden van Aleppo, van het platteland rond Homs en de belegerde delen van de stad Homs zelf nu al meerdere weken niet meer kunnen worden bereikt.

  • In Libanon zijn er geen “officiële” vluchtelingenkampen die door UNHCR beheerd worden. De Syriërs worden ofwel opgenomen in de lokale gemeenschappen ofwel zijn ze op hun eigen aangewezen en hebben ze zich in informele kampen gehergroepeerd.

  • In Jordanië is UNHCR verantwoordelijk voor het beheer van de vluchtelingenkampen. Er zijn evenwel nog problemen met de registratie van de vluchtelingen of met de hernieuwingen van de registratiebewijzen, hoewel de situatie de afgelopen weken sterk verbeterd is. Desalniettemin hebben veel gezinnen nog geen toegang tot essentiële basisvoorzieningen zoals gezondheid en water.

  • In Turkije werkt UNHCR nauw samen met de nationale autoriteiten om hen te ondersteunen bij de opvang van vluchtelingen. Daarnaast bouwt de overheid twee extra kampen in de zuidelijke provincies, wat het totaal aantal kampen voor opvang van Syrische vluchtelingen in Turkije op 23 brengt.

4. Zoals u weet heb ik mij sinds lang al persoonlijk geëngageerd om het respect voor het internationaal humanitair recht in Syrië af te dwingen. Zo was België de voortrekker van een gezamenlijke verklaring van meer dan 50 landen tijdens het Syrisch Humanitair Forum in februari dat oproept tot respect voor het internationale humanitaire recht en de toegang voor alle Syriërs tot medische faciliteiten. In september heb ik samen met 26 collega’s en de Europese Commissaris voor Humanitaire Hulp een opiniestuk gepubliceerd in verschillende nationale en internationale kranten met een gelijkaardige boodschap. Verder onderzoekt België hoe het kan bijdragen tot de concretisering van de voorzittersverklaring van de Veiligheidsraad van de Verenigde Naties die oproept om snel werk te maken van humanitaire toegang in Syrië en de levering van humanitaire goederen.