| SÉNAT DE BELGIQUE | BELGISCHE SENAAT | ||||||||
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| Session 2008-2009 | Zitting 2008-2009 | ||||||||
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| 22 janvier 2009 | 22 januari 2009 | ||||||||
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| Question écrite n° 4-2863 | Schriftelijke vraag nr. 4-2863 | ||||||||
de Alain Destexhe (MR) |
van Alain Destexhe (MR) |
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à la ministre des PME, des Indépendants, de l'Agriculture et de la Politique scientifique |
aan de minister van KMO's, Zelfstandigen, Landbouw en Wetenschapsbeleid |
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| Musée Magritte - Futures collections - Origine | Magrittemuseum - Toekomstige collecties - Herkomst | ||||||||
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| musée |
museum |
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| Question n° 4-2863 du 22 janvier 2009 : (Question posée en français) | Vraag nr. 4-2863 d.d. 22 januari 2009 : (Vraag gesteld in het Frans) | ||||||||
Pourriez-vous me dire d'où vont provenir les futures collections du musée Magritte ? Quel en sera l'ampleur ? Combien de toiles, esquisses, dessins, …, vont l'occuper ? |
Kunt u mij zeggen waar de toekomstige collectie van het Magrittemuseum vandaan zal komen? Uit hoeveel doeken, schetsen, tekeningen,.. zal ze bestaan? |
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| Réponse reçue le 20 février 2009 : | Antwoord ontvangen op 20 februari 2009 : | ||||||||
Les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (MRBAB) inaugurent le 2 juin 2009 le Musée Magritte dans une aile de leurs bâtiments, située Place royale dans l’ancien hôtel Altenloh. Sur cinq niveaux comptabilisant 2 500 m² sera montrée la plus grande collection au monde d’œuvres de René Magritte. Cette collection a débuté en 1953 par l’achat du tableau Le Retour (1940, inv. 6667) suivi, en 1954, par L’Empire des lumières (1954, inv. 6715). À la mort de René Magritte en 1967, les MRBAB possédaient déjà sept œuvres du peintre qui seront complétées par d’autres achats et dons, dont celui de Germaine Kieckens en 1984 (Le Baiser, 1938, inv. 10.229), suivi du legs de sa veuve Georgette Magritte en 1986 (huit œuvres) et, en 1994, du legs d’Irène Hamoir, comportant pas moins de nonante-huit œuvres, toutes techniques confondues. La même année, les MRBAB achètent L’Usage de la parole, (1929 inv. 11.530), complétant ainsi la diversité de leurs collections Magritte par un « tableau-mot ». En 1995, les MRBAB achètent chez Christie’s à New York une œuvre majeure de Magritte : Le Joueur secret (1927, inv. 11.631) qui enrichit ainsi leurs collections de la plus grande toile jamais produite par l’artiste. À l’issue de la vente, dans un communiqué de presse, les MRBAB précisèrent que, dorénavant, ils sont devenus « l’institution publique la plus riche au monde en œuvres de René Magritte : quarante-trois peintures, nonante et une gouaches et dessins, cinq objets, onze estampes et affiches ». Toujours en 1995 la province de Brabant fait don au Musée de Shéhérazade, (1948 inv. 11566). Par la suite, d’autres dons et achats viendront encore compléter ces collections, comme le don de Maurice Rapin et Mirabelle Dors en 1997, suivi de l’acquisition en 2001 de L’Écuyère (1922, inv. 12.100). Les collections Magritte comportent dès lors : quarante-cinq peintures, nonante-deux gouaches et dessins, cinq objets, onze estampes et affiches ainsi que un typo photographique et un portfolio de seize photographies. À ces achats il faut encore ajouter des dépôts consentis à long terme par la Communauté française de Belgique qui a acquis en 1987 une série d’œuvres lors de la vente de la succession Magritte : Les Grâces naturelles, bronze, 1967, La Belle captive, gouache, 1965, La Joconde, gouache, 1964, La Reconnaissance infinie, gouache, 1946, La Race blanche, bronze, 1967, Rochers dans une chambre, gouache, circa années 50, Alice au Pays des Merveilles, gouache, 1952, L’Analogie, crayon de couleurs, circa années 40. Enfin, en décembre 2008, la Fondation Roi Baudouin a également mis en dépôt une série de dessins de René Magritte provenant du Fonds Jacqueline Delcourt-Nonkels. Le nombre de dépôts à long terme se porte donc à vingt-trois œuvres. Enfin, il faut aussi tenir compte de la collection des Archives de l’Art contemporain en Belgique, service dépendant des MRBAB, dont un des noyaux forts est Magritte et le surréalisme qui seront mis en valeur par la richesse de leurs documents constitués, entre autres, de : quarante films amateurs réalisés par René Magritte dans les années 50 et 60, cinquante-sept partitions de musique illustrées par Magritte, quarante-cinq tracts auxquels le peintre a apposé sa signature, cent trente-quatre photographies vintage, deux cent quatre-vingt-cinq retirages photographiques, cent cinquante-quatre lettres de Magritte dont vingt-neuf illustrées, quarante-et-unes cartes postales, soixante-neuf cartons d’invitation,… Outre le nombre important d’œuvres et d’archives de René Magritte conservées aux MRBAB, cette collection se distingue par sa diversité : elle en effet la seule au monde à avoir tant des œuvres typiquement magrittiennes, que des œuvres de la période « vache » et du « surréalisme en plein soleil », de même que les œuvres dites historiques après la découverte de De Chirico, des tableaux-mots, etc., auxquels il faut ajouter les affiches, les partitions de musique, les films amateurs de Magritte,… Enfin, en ce qui concerne l’accrochage du Musée Magritte, celui-ci montrera seulement une partie des œuvres des collections des MRBAB afin de procéder à un roulement, capital en ce qui concerne la préservation des œuvres sur papier. De nombreux privés et institutions publiques ont ainsi accepté de mettre en dépôt leurs œuvres pour une durée d'un an minimum. Outre celles provenant de particuliers, une série a été déposée par l’Université libre de Bruxelles, le Musée communal d’Ixelles, Fortis Insurance Belgium, P&V Assurances SCRL, The Belgian American Educational Foundation et la Communauté française de Belgique. En plus d’un nombre important d’archives, de photographies et d’ouvrages, le Musée Magritte présentera aux cimaises cent quarante-neuf œuvres dont septante-cinq peintures, cinquante-huit gouaches et dessins, cinq sculptures, trois objets, sept estampes et affiches et un typon photographique. Sur les cent quarante-neuf œuvres exposées, nonante-huit proviennent directement des collections des MRBAB. Ces chiffres sont arrêtés au 16 février 2009 et, d’ici l’ouverture, pourront être légèrement modifiés car le plan d’accrochage peut encore évoluer. |
Op 2 juni 2009 openen de Koninklijke Musea voor Schone Kunsten van België (KMSKB) het Magritte Museum in een vleugel van één van hun gebouwen, op het Koningsplein in het oude hotel Altenloh. Op vijf verdiepingen die samen 2 500 m² omvatten, zal ‘s werelds grootste collectie werken van René Magritte worden tentoongesteld. Deze collectie is begonnen in 1953 met de aankoop van de De Terugkeer (1940, inv. 6667), gevolgd door Het Rijk der Lichten (1954, inv. 6715) in 1954. Na het overlijden van René Magritte in 1967, hadden de KMSKB al zeven werken van de schilder, die gaandeweg werden aangevuld met donaties en andere aankopen, waaronder die van Germaine Kieckens in 1984 (De Kus, 1938, inv. 10.229), gevolgd door de erfenis van zijn weduwe Georgette Magritte in 1986 (acht werken), en in 1994 de erfenis van Irène Hamoir met niet minder dan achtennegentig werken, waarbij alle technieken aanbod kwamen. Hetzelfde jaar werd Het Gebruik van het woord, (1929 inv. 11530), door het museum aangekocht waardoor de diversiteit van hun Magritte collectie werd aangevuld door een "woordschilderij”. In 1995 kocht het museum bij Christie's in New York een ander belangrijk werk van Magritte: De Geheime speler (1927, inv. 11.631); hierdoor werd hun collectie verrijkt met het grootste doek ooit geproduceerd door de kunstenaar. Na deze aankoop meldden de KMSKB in een persbericht dat ze voortaan doorgingen als "de openbare instelling met ’s werelds rijkste verzameling van Magritte werken: drieenveertig schilderijen, eenennegentig tekeningen en gouaches, vijf objecten, elf prenten en posters”. Eveneens in 1995 heeft de provincie Brabant Sheherazade, (1948 inv. 11566) aan het museum gedoneerd. Daarna wordt de collectie verder aangevuld door andere schenkingen en aankopen, zoals de gift van Maurice Rapin en Mirabelle Dors in 1997, gevolgd door de acquisitie in 2001 van de Vrouw te paard (1922, inv. 12100). De Magritte collecties omvatten vanaf dan: vijfenveertig schilderijen, tweeënnegentig gouaches en tekeningen, vijf objecten, elf prenten en posters en eveneens een onuitgegeven typo van een foto en een portfolio van zestien foto's. Aan deze aankopen dienen ook de lange termijn deposito’s van Franse Gemeenschap van België te worden toegevoegd. In 1987 verwierven ze een reeks werken in de verkoop van de Magritte successie: De Natuurlijke gratiën, brons, 1967, De Schone gegijzelde, gouache, 1965, Mona Lisa, gouache, 1964, De Oneindige erkenning, gouache, 1946, Het blanke ras, brons, 1967, Vier rotsen in een interieur, gouache, circa jaren 50, Alice in Wonderland, gouache, 1952, De Analogie, kleuren potlood, circa jaren 40. Ten slotte voegde, in december 2008, de Koning Boudewijnstichting ook een serie tekeningen toe van René Magritte uit het Fonds Jacqueline Delcourt-Nonkel. Het aantal deposito's op lange termijn loopt op tot drieëntwintig werken. Ten slotte dient de collectie van de Archieven van
Hedendaagse Kunst in België ook in rekening te worden gebracht.
Deze dienst, die deel uitmaakt van het Museum, is sterk gefocust op
Magritte en het surrealisme en wordt gemarkeerd door de rijkdom van
haar documenten waaronder: veertig amateur-films gemaakt door René
Magritte in de jaren 50 en 60, zevenenvijftig pagina’s
bladmuziek geïllustreerd door Magritte, vijfenveertig pamfletten
ondertekend door de kunstenaar, honderd vierendertig vintage foto's,
tweehonderd vijfentachtig foto herdrukken, honderd vierenvijftig
brieven, waarvan negenentwintig zijn geïllustreerd door
Magritte, eenënveertig postkaarten, negenenzestig
uitnodigingskaarten,... |