SÉNAT DE BELGIQUE | BELGISCHE SENAAT | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Session 2007-2008 | Zitting 2007-2008 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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5 septembre 2008 | 5 september 2008 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Question écrite n° 4-1517 | Schriftelijke vraag nr. 4-1517 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
de Alain Destexhe (MR) |
van Alain Destexhe (MR) |
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au ministre de la Coopération au développement |
aan de minister van Ontwikkelingssamenwerking |
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Rwanda - Aide au développement - Chiffres - Avant et après le génocide de 1994 | Rwanda - Ontwikkelingshulp - Cijfers - Vóór en na de genocide van 1994 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Rwanda aide au développement crime contre l'humanité aide bilatérale |
Rwanda ontwikkelingshulp misdaad tegen de menselijkheid bilaterale hulp |
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Question n° 4-1517 du 5 septembre 2008 : (Question posée en français) | Vraag nr. 4-1517 d.d. 5 september 2008 : (Vraag gesteld in het Frans) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Pouvez-vous me donner les montants, année par année, de l’aide au développement pour le Rwanda depuis 1985 en montants courants et réels, en tenant compte de l’inflation ? Selon mes informations, les montants de l’aide n’ont toujours pas retrouvé le niveau atteint avant le génocide de 1994. Est-ce exact ? Si oui, quelles conclusions tirez-vous de cette anomalie ? |
Kunt u mij zeggen hoeveel ontwikkelingshulp er sinds 1985 jaarlijks aan Rwanda werd toegekend? Graag kreeg ik de lopende en de rëele bedragen, rekening houdend met de inflatie. Volgens mijn informatie zou de ontwikkelingshulp nog altijd niet het niveau van vóór de genocide van 1994 hebben bereikt. Klopt dat? Zo ja, welke conclusies trekt u daaruit? |
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Réponse reçue le 10 octobre 2008 : | Antwoord ontvangen op 10 oktober 2008 : | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
L'honorable membre trouvera ci-joint un aperçu de l'aide publique au développement (APD) qui a été octroyée au Rwanda de 1987 à 2007, à prix courants, et exprimés en euros de 2007 compte tenu de l'inflation. Ces chiffres indiquent effectivement que l'APD actuellement réservée au Rwanda en 2007 est à nouveau au niveau de 1988. Après une forte progression dans le début des années nonante, l’aide est retombée après le génocide. Depuis cinq ans, il y a à nouveau une forte progression dans les dépenses. L’exceptionnelle ampleur de l’aide dans le début des années nonante était expliquée par le soutien belge au programme d’ajustement structurel de la Banque mondiale. Durant cette période, la Belgique a en effet augmenté visiblement son aide à la balance des paiements. Les chiffres du début des années nonante ne peuvent dès lors pas vraiment être pris comme point de départ pour comptabiliser la courbe de l’APD. Les chiffres de 1988 sont pas contre un bon point de départ. Il est à noter également quel’aide apportée par les organisations non gouvernementales a fortement diminué après 1994. Au surplus, il faut noter que jusqu’en 1994 étaient actives dans le soutien au Rwanda un ensemble d’autorités publiques fédérales ; cette aide a depuis complètement disparu. Il est évident que le génocide au Rwanda a eu un impact énorme sur la coopération au développement structurelle. La première Commission mixte post-génocide de coopération au développement entre le Rwanda et la Belgique s'est déroulée en 2004 et la deuxième Commission mixte en 2006. L'actuel Programme indicatif de coopération de la coopération gouvernementale couvrant la période de 2007 à 2010 porte sur un montant de 140 millions d'euros (environ 35 millions d'euros par an) et représente en volume le deuxième programme le plus important après la République démocratique du Congo (RDC). Plusieurs années sont toujours nécessaires avant que les nouveaux engagements se traduisent en dépenses réelles. Le montant des dépenses annuelles prévu pour la coopération gouvernementale devrait donc monter à 35 millions d'euros. Depuis le début des années nonante, la Coopération belge au développement était fortement concentrée sur trois pays d'Afrique centrale (l'ex-Zaïre, le Rwanda et le Burundi) et comptait de nombreux coopérants sur le terrain. Après les événements qui se sont produits au début des années nonante en Afrique centrale, la Coopération belge a élargi son champ d’action à plusieurs autres pays. Le Rwanda figure à la troisième place du top-20 des bénéficiaires de l'aide de la Coopération belge au développement (Aide publique au développement 2007), et en deuxième position en termes de dépenses directes de la direction générale de la Coopération au développement. Ces chiffres illustrent l'intérêt qui est porté à la coopération au développement avec le Rwanda. Un autre facteur est intervenu après le génocide avec la venue de nombreux nouveaux donateurs qui ont investi au Rwanda. Selon les statistiques du Comité d'aide au développement de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE),(moyennes de l'APD pour la période 2005-2006), la Belgique occupe le huitième rang, après l'Association internationale de développement (AID) de la Banque mondiale (1), la Banque africaine de développement (2), le Royaume-Uni (3), la Commission européenne (4), les États-Unis (5), la France (6), le Fonds mondial (7) et devant les Pays-Bas (9) et la Suède (10). Les orientations actuelles de la coopération au développement sont prescrites par la Déclaration de Paris (2005). Dorénavant, les donateurs doivent s'efforcer d'harmoniser leurs procédures et la Belgique doit aligner davantage sa politique de développement sur la politique du pays partenaire. Le document de référence est le Code de conduite européen sur la complémentarité et la division du travail dans la politique de développement, qui plaide pour une plus grande concentration géographique et sectorielle de l'aide au développement, ainsi que pour un renforcement du partenariat entre les bailleurs de fonds. La démarche se fonde sur le principe de base de l’appropriation par le pays partenaire du propre processus de développement. La récente tendance à la coopération déléguée offre également à la coopération belge des possibilités d'exécuter des programmes financés par d'autres bailleurs de fonds.
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Het geachte lid vindt hierbij het overzicht van de officiële ontwikkelingshulp (OOH) aan Rwanda van 1987 tot 2007 telkens in lopende prijzen en omgerekend in euro met de waarde van 2007 rekening houdend met de inflatie. Uit dit overzicht blijkt dat de OOH aan Rwanda in 2007 opnieuw op het niveau ligt van 1988. Na een sterke stijging in het begin van de jaren negentig is de hulp teruggevallen na de genocide, sinds een vijf-tal jaren is er opnieuw een sterke groei in de uitgaven.
De uitzonderlijke hoge hulp in het begin van de jaren negentig had te maken met de Belgische steun aan het Structureel Aanpassingsprogramma van de Wereldbank. In deze periode heeft België inderdaad vrij aanzienlijke betalingsbalanshulp uitgetrokken. De cijfers van het begin van de jaren negentig kunnen dan ook niet echt als vertrekpunt worden genomen om de trend in de Official Development Assistance ( ODA) te berekenen. De cijfers van 1988 zijn daarentegen wel een goed vertrekpunt.
Opvallend is dat het aandeel van de hulp die wordt verstrekt door de niet-gouvernementele organisaties na 1994 sterk gedaald is. Daarenboven waren een aantal andere federale overheidsdiensten tot 1994 sterk aanwezig in de steun aan Rwanda, hulp die sindsdien volledig is weggevallen. Het is evident dat de genocide in Rwanda een enorme impact heeft gehad op de structurele ontwikkelingssamenwerking. De eerste Gemengde Commisie ontwikkelingssamenwerking van ons land met Rwanda na de genocide vond plaats in 2004 en de tweede Gemengde Commissie in 2006. Het huidige indicatieve samenwerkingsprogramma van de gouvernementele samenwerking voor de periode 2007-2010 bedraagt 140 miljoen euro (gemiddeld 35 miljoen euro per jaar) is in volume het tweede belangrijkste na de Democratische republiek Congo (DRC). Het vergt steeds een aantal jaren alvorens de nieuwe overeenkomsten zich ook in reële uitgaven vertalen. Voor de gouvernementele samenwerking wordt er dus gestreefd naar een jaarlijkse uitgave van 35 miljoen euro. De Belgische ontwikkelingssamenwerking was sinds begin van de jaren negentig fel geconcentreerd op drie landen in Centraal-Afrika (toenmalige Zaïre, Rwanda en Burundi) met de aanwezigheid van een groot aantal coöperanten op het terrein. Na de evenementen die zich begin van de jaren negentig hebben voorgedaan in Centraal-Afrika, heeft de Belgische samenwerking zich meer verspreid over verschillende landen. In de top-20 van de begunstigden van de Belgische Ontwikkelingssamenwerking (Officiële Ontwikkelingshulp 2007) figureert Rwanda op de derde plaats en op de tweede plaats wat de rechtstreekse uitgaven van de directie-generaal Ontwikkelingssamenwerking betreft. Dit illustreert het belang dat wordt gehecht aan de ontwikkelingssamenwerking met Rwanda. Een andere factor is dat na de genocide een aantal nieuwe donoren in Rwanda hebben geïnvesteerd. Volgens de statistieken van het Ontwikkkelingscomité van de Organisatie voor economische samenwerking en ontwikkeling ( OESO), (gemiddelden van de OOH voor de periode 2005-2006) staat België op de achtste plaats, na Wereldbank- International Development Association (IDA),(1), de Afrikaanse Ontwikkelingsbank (2), het Verenigd Konikrijk (3), de Europese Commisie (4), de Verenigde Staten (5), Frankrijk (6) Global Fund (7) en voor Nederland (9) en Zweden (10). De huidige tendens in de ontwikkelingssamenwerking worden voorgeschreven door de Verklaring van Parijs (2005). Dat betekent dat donoren moeten werken aan de harmonisering van de procedures en aan een betere afstemming van de Belgische ontwikkelingspolitiek op het beleid van het partnerland. Model voor deze oefening staat de Europese gedragscode over complementariteit en taakverdeling in het ontwikkelingsbeleid. Deze gedragscode pleit voor een grotere geografische en sectorale concentratie van de ontwikkelingshulp en ook een sterker partnerschap tussen de donoren. Uitgangspunt hierbij is dat het partnerland zelf eigenaar is van zijn ontwikkelingsproces. De recente tendens tot gedelegeerde samenwerking biedt ook opportuniteiten voor de Belgische samenwerking om programma’s gefinancierd door andere donoren uit te voeren.
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