L’honorable membre voudra bien trouver la réponse
à sa question.
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Vous me posez de nombreuses questions sur l’inauguration
de la station polaire belge, le nombre de personnes présentes,
la durée de leur séjour, le coût.
Contrairement à ce que vous semblez penser, ce n’est
pas l’État fédéral qui est à
l’origine de cette inauguration mais bien la Fondation
Polaire Internationale fondée par monsieur Alain Hubert
qui a été à l’initiative de la
construction de la nouvelle base et qui est encore actuellement
propriétaire de la base jusqu’à son transfert
prévu prochainement à l’État fédéral,
dans le cadre de la convention conclue entre l’IPF et
l’État fédéral en 2007.
Il m’est donc impossible de répondre à
l’ensemble de vos questions relatives à cette
inauguration mais je vous invite à prendre contact avec la
Fondation pour obtenir les réponses que vous souhaitez.
Pour ce qui me concerne, je vous renvoie à la réponse
que j’ai apportée à ce sujet au Député
Fédéral monsieur Philippe Henry il y a quelques
semaines.
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Dans la note au Conseil des ministres du 4 février
2004, le coût total relatif à l’étude,
à la conception et à la préfabrication –
sans la construction en Antarctique même – avait été
estimé à 2 500 000 euros, coût entièrement
assuré par le secteur privé grâce aux
soutiens recueillis par l’IPF.
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Une réévaluation du coût global a été
présentée au Conseil des ministres du 19 mai 2006.
Il fallait désormais compter pour la conception et la
construction de la base en Antarctique sur un montant de 6 400
000 euros, répartis comme suit :
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L’’investissement final pour la construction de la
station devrait finalement avoisiner, selon les dernières
informations qui nous ont été fournies par la
Fondation Polaire Internationale, 21 197 362 euros, apports en
nature compris. L’IPF était parvenue à
obtenir un financement significatif mais il lui manquait encore
+/- 6 000 000 euros.
Dans ce contexte, au regard de l’importance de cette
infrastructure de recherche pour la Belgique, pour rappel membre
fondateur du Traité sur l’Antarctique de 1959, la
décision a été prise que la Politique
scientifique fédérale apporterait un soutien
supplémentaire au financement de la construction de la
base « Princess Elisabeth », soutien
complété par les Affaires étrangères
et par un sponsor de la Loterie nationale.
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En résumé, entre 2004 et 2009, la contribution
de l’État belge à la construction de la
station se répartit comme suit:
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Le coût du fonctionnement annuel de la station a été
estimé en 2004 à 1 000 000 euros, à charge
des Pouvoirs publics (note au Conseil des ministres du 4 février
2004).
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Ce montant n’a pas encore fait l’objet d’une
révision, en fonction du concept final de la station et de
l’expérience acquise, des coûts de transports
des personnes et du matériel. J’ai demandé au
Service public de programmation (SPP) Politique scientifique de
me fournir un dossier complet à ce sujet de manière
à pouvoir établir le plan pluriannuel de
financement et de fonctionnement de la base, qui sera
prochainement sous la responsabilité du Secrétariat
Polaire, nouveau service d’État à gestion
séparée.
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Dans le cadre de l’inauguration de la base « Princess
Elisabeth », de nouveaux programmes de recherche ont
été lancés pour la période 2008-2012
pour un montant avoisinant les 1,5 millions d’euros. Ces
budgets ainsi que les moyens d’investissements consacrés
à la construction de la base ont tous été
financés par des moyens nouveaux.
Les sommes annuelles restant disponibles pour le
fonctionnement des autres activités liées notamment
celles concernant les recherches océanographiques sont
reprises au budget de la politique scientifique fédérale
et n’ont par conséquent pas été
réduites.
Parallèlement aux projets liés à la
nouvelle station Princess Elisabeth, le programme pluriannuel de
recherches sur l’Antarctique, démarré en
1985, est toujours en cours. Une nouvelle phase (la septième)
devrait débuter fin 2009 – début 2010, et
présenter un des domaines de recherches prioritaires du
programme-cadre "Développement durable ou Climat".
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