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De voorzitter. - De heer Etienne Schouppe, staatssecretaris voor Mobiliteit, toegevoegd aan de eerste minister, antwoordt.
Mme Christiane Vienne (PS). - La presse a rendu compte d'une opération de police visant à mettre un terme aux agissements d'une bande de trafiquants de drogues dans certaines discothèques de Tournai et de Péruwelz.
L'intervention a réuni des policiers fédéraux, des policiers zonaux et la police de la route en vertu du plan d'action intégré mis en place l'an dernier par le parquet, les chefs de zone et les bourgmestres de l'arrondissement judiciaire afin d'endiguer la criminalité liée au trafic de drogues dans la région. L'opération est présentée comme un succès : il s'agit de la troisième bande de trafiquants démantelée en l'espace d'un an.
À la suite de cette opération, j'aimerais savoir si les résultats, apparemment positifs, du plan d'action intégré, induisent sa pérennisation. Dans l'affirmative, l'intensification de la collaboration entre la police fédérale et la police zonale présage-t-elle d'une systématisation de la pratique à l'échelon national ? Par ailleurs, quelles sont les actions de prévention entreprises par votre département, en collaboration ou non avec les Communautés, afin d'éviter que les jeunes dealers de drogues douces s'enfoncent dans la criminalité ?
M. Etienne Schouppe, secrétaire d'État à la Mobilité, adjoint au premier ministre. - Je vous lis la réponse du ministre.
Le plan d'action auquel Mme Vienne fait référence constitue un bon exemple d'approche intégrée du problème de la sécurité. La lutte contre la criminalité liée aux drogues est également une des priorités du Plan national de sécurité 2008-2011.
Il n'appartient pas au ministre de l'Intérieur de répondre à la question relative à la pérennisation de ce plan d'action. La décision dépendra de l'évaluation des autorités locales concernées et de l'évolution sur le plan local. La volonté des services de police est de systématiser et d'améliorer les collaborations entre les différents niveaux des services, comme le prévoit le Plan national de sécurité.
En général, le département de l'Intérieur donne la possibilité aux 102 villes et communes du pays, disposant de plans stratégiques de sécurité et de prévention, de combattre les nuisances publiques résultant de l'usage de drogues. La ville de Tournai n'a pas retenu cet objectif dans le cadre de son plan stratégique. De son côté, la commune de Péruwelz a choisi d'étudier la situation en vue de développer un partenariat avec le centre d'aide aux alcooliques et aux toxicomanes.