(Fr.): Question posée en français - (N.): Question posée en néerlandais
Associés à une étape de la vie, à un mode de vie ou à des contingences sociales, les produits psychotropes induisent des phénomènes de dépendance qui génèrent des troubles comportementaux et/ou physiologiques graves en matière de santé publique, de sécurité et de vie affective, et qui posent des problèmes dans le cadre professionnel.
Au regard de la consommation d'alcool par habitant ainsi que de la charge de morbidité liée à l'alcool, l'assuétude la plus répandue sur les lieux de travail est évidemment l'alcoolisme bien avant le tabagisme, la dépendance aux jeux ou la consommation de médicaments psychoactifs.
Sur les lieux de travail, la dépendance se manifeste par de nombreux signes : manque de ponctualité, absentéisme impromptu, rendement inégal, apparence négligée ou hygiène insuffisante, concentration déficiente, oublis fréquents, humeur inégale, etc. Ces signes perturbent les rapports professionnels et créent un climat peu propice au bien-être au travail.
En outre, il semble que la dépendance soit souvent associée à un phénomène de « codépendance » qui se manifeste par un souci de fermer les yeux sur les agissements d'un collègue afin de lui éviter ou de s'éviter des problèmes. Cette situation est problématique dès lors qu'elle crée des situations équivoques et, à certains égards, un transfert de responsabilités de la personne dépendante vers l'entourage professionnel.
À cet égard, je souhaiterais savoir si vous disposez d'outils permettant de quantifier, de faire un état des lieux et de mettre à jour les problèmes éventuels d'assuétudes au sein de votre département.
Pourriez-vous me communiquer si une politique de lutte contre les assuétudes est mise en œuvre au sein de votre département ?
Envisagez-vous de promouvoir des actions de prévention, notamment en ce qui concerne la limitation des conséquences d'un usage qui ne peut être contrôlé ? Si non, pourquoi ? Si oui, lesquelles ?
Réponse : Je renvoie à la réponse du ministre de la Fonction publique à qui la question a été également posée (question écrite no 3-7523).