3-1349/3

3-1349/3

Sénat de Belgique

SESSION DE 2005-2006

11 MAI 2006


Proposition de résolution pour un meilleur soutien des soins palliatifs


AMENDEMENTS déposés après l'approbation du rapport


Nº 1 DE MME DE SCHAMPHELAERE ET M. BEKE

Au point 4, alinéa 1er, des recommandations, remplacer le membre de phrase « une augmentation substantielle du budget actuel des soins palliatifs » par le membre de phrase « une augmentation de 20 millions d'euros du budget actuel des soins palliatifs ».

Justification

La Cellule d'évaluation des soins palliatifs a conseillé, dans son rapport, d'affiner les structures existantes et de consolider les quatre principaux piliers des soins palliatifs: les équipes régionales de soins palliatifs à domicile, les équipes palliatives en milieu hospitalier, l'intégration de l'accompagnement des mourants dans les maisons de repos (par le biais de la formation et de la mise à disposition d'équipements) et le maintien des centres palliatifs de jour (que le gouvernement fédéral a fermés entre-temps). Le budget pour ces quatre piliers est actuellement de 80 millions d'euros et le montant passerait maintenant à 100 millions d'euros, soit une majoration de 20 millions d'euros.

Le contrôle budgétaire de mars 2006 a révélé un solde positif de 148 millions d'euros pour l'INAMI et un boni de 63,9 millions d'euros pour la sécurité sociale. Si l'information à propos de la sécurité sociale est exacte, nous sommes partisans d'inscrire expressément le montant de 20 millions d'euros dans les recommandations.

Il est très contradictoire que ce montant ne puisse pas être affecté au secteur des soins palliatifs, alors que tout le monde est convaincu que ce secteur a besoin de personnel et de moyens. L'acharnement thérapeutique doit être résorbé et on ne pourra y parvenir qu'au prix d'un changement généralisé des mentalités et d'un soutien adéquat au secteur des soins palliatifs.

Parallèlement, le ministre décide cependant d'affecter 20 millions d'euros pour l'herceptine, un médicament non encore agréé pour les patients souffrant d'un cancer du sein héréditaire non métastatique. Cela permet à quelque 30 à 50 patients de bénéficier de ce traitement. Il s'avère par contre impossible de dégager un investissement égal pour les soins palliatifs, même échelonné sur plusieurs années comme proposé.

Mia DE SCHAMPHELAERE.
Wouter BEKE.