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M. Alain Destexhe (PRL-FDF-MCC). - Monsieur le premier ministre, vous êtes à ma connaissance le premier à avoir utilisé l'appellation « sommet de Laeken » pour désigner le sommet qui clôturera la présidence belge de l'Union européenne.
Pourquoi parler de Laeken qui est un quartier de Bruxelles mais qui ne figure pas sur la liste officielle des communes de Belgique ? Du reste, mon excellent collègue Roelants du Vivier me fait remarquer que ce nom, prononcé par les Français, les Anglais ou les Espagnols, risque fort de prêter à rire.
Les derniers sommets européens se sont déroulés à Nice, Feira, Helsinki, Cologne, Vienne et Cardiff, qui sont toutes des villes reconnues. J'aimerais donc vous demander pourquoi on parle du sommet de « Laeken » et pas de « Bruxelles » ? N'est-ce pas parce que Laeken compte un illustre habitant belge ?
M. Guy Verhofstadt, premier ministre. - Le sommet européen des 14 et 15 décembre de cette année aura en effet lieu au Château de Laeken. Lorsque l'on parle du sommet de Laeken, on se réfère donc au Château de Laeken et non à une commune ou à un quartier. Par ailleurs, je vous fais remarquer que dans les documents et communications officiels, on parle toujours de Bruxelles-Laeken. C'est le cas, par exemple, de la note qui a été approuvée en Conseil des ministres du 15 décembre sur les priorités de la présidence belge. Je suppose que vous serez satisfait de voir le mot « Bruxelles » figurer dans tous les textes officiels.
M. Alain Destexhe (PRL-FDF-MCC). - Votre réponse me donne entière satisfaction, monsieur le premier ministre. J'espère donc que l'on utilisera le mot « Bruxelles » et lorsque je parlais d'un habitant illustre, je visais bien entendu le bourgmestre de la ville de Bruxelles, M. Thielemans. (Sourires)