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Question écrite n° 7-925

de Alexander Miesen (MR) du 22 janvier 2021

à la ministre de l'Intérieur, des Réformes institutionnelles et du Renouveau démocratique

Staatsreform - Prozess - Bürgerbeteiligung - Deutschsprachigen - Beteiligung ____________________ Réforme de l'État - Processus - Participation citoyenne - Germanophones - Participation

Communauté germanophone
groupe linguistique
réforme institutionnelle
démocratie participative

Chronologie

22/1/2021Envoi question (Fin du délai de réponse: 25/2/2021)
25/2/2021Réponse

Aussi posée à : question écrite 7-924

Question n° 7-925 du 22 janvier 2021 :

die Föderalregierung beabsichtigt hinsichtlich einer nächsten Staatsreform die Beteiligung der Bürgerinnen und Bürger an dem entsprechenden Entscheidungsprozess. Diese Beteiligung befürworte ich sicherlich, stelle mir jedoch die Frage nach der konkreten Gestaltung. Meines Erachtens ist es unerlässlich, Bürgerinnen und Bürger aller Teilstaaten daran teilhaben zu lassen, so auch aus dem deutschen Sprachgebiet.

Daher meine Frage an Sie:

1) Wie soll die Beteiligungsstruktur aussehen?

2) Inwiefern werden darin die Deutschsprachigen berücksichtigt sein?

3) Wird der Prozess auch in deutscher Sprache abgehalten werden?

______________________

Dans le cadre d'une prochaine réforme de l'État, le gouvernement fédéral envisage d'associer les citoyennes et citoyens au processus décisionnel correspondant. Si je suis tout à fait favorable à cette participation, je m'interroge sur sa mise en œuvre. À mon sens, il est indispensable de faire participer les citoyens de toutes les entités fédérées, y compris donc ceux de la Communauté germanophone.

Je souhaiterais donc vous poser les questions suivantes:

1) Sous quelle forme devrait se présenter la structure de participation?

2) Dans quelle mesure les germanophones seront-ils pris en compte à cet égard?

3) Le processus sera-t-il aussi organisé en langue allemande?

Réponse reçue le 25 février 2021 :

1) Wie Sie wissen, sieht das Regierungsabkommen vor, eine breite demokratische Debatte einzuleiten, an der die Bürger, die Zivilgesellschaft, die akademische Welt, Experten und lokale Behörden beteiligt sind. Wir wollen drei große Dynamiken einleiten, nämlich erstens diese breite demokratische Debatte, zweitens thematische Arbeitsgruppen, um die in unserem Land vorhandene Expertise zu bestimmten wichtigen Themen zu sammeln und die Zuständigkeitsverteilung in diesen Bereichen zu analysieren, und drittens einen Dialog zwischen politischen Vertretern der Parlamente. Diese drei großen Dynamiken werden die «Dialogplattform» bilden.

Um dieser breiten demokratischen Debatte konkret Gestalt zu geben und damit Bürgerbeteiligung zu ermöglichen, werden zwei Prozesse entwickelt. Einerseits bereitet die Regierung unter der Leitung der beiden Minister für Institutionelle Reformen und Demokratische Erneuerung eine Online-Plattform vor. Auf diese Art und Weise möchten wir Meinungen, Empfehlungen, Vorschläge usw. zur Zukunft des belgischen Föderalismus und zu einigen Aspekten der Demokratischen Erneuerung sammeln und testen. Auch lokale Behörden sowie Bürger, die akademische Welt, die Zivilgesellschaft und Experten werden dazu eingeladen. Die praktische Entwicklung dieser Plattform ist im Gange. Wir möchten diese Plattform in den kommenden Monaten einrichten. Wir werden auch sicherstellen, dass wir eine Kommunikationsstrategie aufstellen, um alle Bürger unseres Landes aktiv zu beteiligen und einzubeziehen. Wie bereits angekündigt, soll gegen Ende 2021 ein (Zwischen-)Bericht mit richtungsweisenden Empfehlungen erstellt werden. Die Plattform kann in einer nachfolgenden Phase zur weiteren Konzertierung genutzt werden. Andererseits wird die Regierung die Abgeordnetenkammer auffordern, innerhalb der Abgeordnetenkammer einen Beratungsprozess in Form von Bürgerkabinetten oder gemischten Gremien einzurichten, in denen Bürger, die per Los ausgewählt werden, akademische Vertreter, Vertreter der Zivilgesellschaft und Vertreter der lokalen Behörden mit Parlamentsmitgliedern debattieren, um diese demokratische Debatte in einer anderen Form zu vertiefen.

Diese beiden Prozesse, die Online-Plattform und die Debatten in der Kammer, sind komplementär, können sich gegenseitig nähren und werden auf diese Weise die demokratische Debatte bereichern.

2) Unser Wunsch ist es, allen Belgiern eine Stimme zu geben, damit sie direkter am Entscheidungsfindungsprozess teilnehmen können. Was die Online-Plattform betrifft, so ist es wichtig zu präzisieren, dass sie allen offen stehen wird, die sich äußern und über die Zukunft des belgischen Föderalismus debattieren wollen. Daher werden Deutschsprachige in gleicher Weise wie Niederländisch- oder Französischsprachige zur Teilnahme an diesem Beteiligungsprozess eingeladen. Wir werden auch sicherstellen, dass wir eine Kommunikationsstrategie verwenden, die darauf abzielt, alle Bürger unseres Landes zu aktivieren und einzubeziehen.

3) Die Online-Plattform wird in den 3 Landessprachen verfügbar sein. Wir beabsichtigen auch, einen automatischen Online-Übersetzungsdienst einzurichten, damit alle Bürger miteinander kommunizieren und die Ideen und Vorschläge, die die verschiedenen Teilnehmer eingereicht haben, verstehen können.

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1) Comme vous le savez, l’accord de gouvernement prévoit le lancement d’un large débat démocratique impliquant les citoyens, la société civile, les milieux académiques, les experts et les autorités locales. Notre volonté est de mettre en place trois grandes dynamiques à savoir, premièrement un large débat démocratique, deuxièmement des groupes de travail afin de recueillir l’expertise existant dans notre pays sur certains thèmes majeurs et analyser la répartition des compétences dans ces domaines, et troisièmement un dialogue entre les représentants politiques des assemblées. Ces trois grandes dynamiques formeront la «Plateforme de dialogue».

Afin de concrétiser ce large débat démocratique et permettre ainsi la participation citoyenne, deux processus seront développés. D’une part, sous la direction des deux ministres des Réformes institutionnelles et du Renouveau démocratique, le gouvernement prépare une plateforme en ligne. Nous souhaitons ainsi recueillir et tester des avis, recommandations, propositions, etc., concernant l’avenir du fédéralisme belge et un certain nombre d’aspects du renouveau démocratique. Les autorités locales y seront également invitées, ainsi que les citoyens, le monde académique, la société civile et des experts. Le développement pratique de cette plateforme est en cours. Nous souhaitons lancer cette plateforme dans les mois à venir. Nous veillerons également à mettre en place une stratégie de communication pour activer et impliquer tous les citoyens de notre pays. Comme annoncé précédemment, un rapport (intermédiaire) avec des recommandations d’orientation sera rédigé d’ici la fin de 2021. La plateforme peut être utilisée dans une phase suivante pour une consultation plus approfondie.

D’autre part, le gouvernement invitera la Chambre des représentants à mettre en place un processus délibératif, à savoir des panels mixtes où des citoyens tirés sort, le monde académique, des représentants de la société civile et des représentants des autorités locales débattront avec des parlementaires dans le but d’approfondir ce débat démocratique sous une autre forme.

Ces deux processus, c’est-à-dire la plateforme en ligne et les débats à la Chambre, sont complémentaires, peuvent se nourrir les uns les autres et permettront un débat démocratique plus enrichi.

2) Notre volonté est de donner la parole à l’ensemble des belges et que ceux-ci puissent participer de façon plus directe à notre processus décisionnel. Concernant la plateforme en ligne, il est important de préciser que celle-ci sera ouverte à tous ceux qui souhaitent s’exprimer et débattre de l’avenir du fédéralisme belge. Dès lors, les germanophones seront invités à participer à ce processus participatif de la même manière que les néerlandophones ou francophones. Nous allons également nous assurer de mettre en place une stratégie de communication pour activer et engager l’ensemble des citoyens de notre pays.

3) La plateforme en ligne sera disponible dans les trois langues nationales. Notre intention est également de mettre en place un service de traduction automatique en ligne afin que l’ensemble des citoyens puissent interagir entre eux, comprendre l’ensemble des idées et propositions soumises par les différents participants.