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Question écrite n° 7-1414

de Alexander Miesen (MR) du 24 novembre 2021

au secrétaire d'État pour la Relance et les Investissements stratégiques, chargé de la Politique scientifique, adjoint au ministre de l'Economie et du Travail

Königliche Meteorologische Institut (KMI) - Unwetterwarnung - deutsche Sprache Institut royal météorologique (IRM) - Avis de tempête - Langue allemande

Institut royal météorologique
emploi des langues
Communauté germanophone
désastre naturel

Chronologie

24/11/2021Envoi question (Fin du délai de réponse: 23/12/2021)
20/12/2021Réponse

Aussi posée à : question écrite 7-1413

Question n° 7-1414 du 24 novembre 2021 :

Diese Frage bezieht sich auf die Artikel 77 und 78 der Verfassung.

Am 29. April 2019 verabschiedete das Parlament der Deutschsprachigen Gemeinschaft eine Resolution zum Sprachgebrauch der deutschen Sprache im föderalen Gebilde Belgiens. Ein Punkt dieser Resolution (Dokument Parlament der Deutschsprachigen Gemeinschaft Nr. 296 (2018-2019) Nr. 3, https://pdg.be/addons/SharepointDokumentsuche/desktop/SharepointDokDetails.aspx?DokID=a94e82df-2dd1-403a-8f78-93f5f58b0055&FileID=70b2f6d6-ef1f-44d9-9a9e-629012925a39) ging auf die Stärkung des Stellenwertes der deutschen Sprache innerhalb des belgischen Staatsgefüges ein. Konkret soll darauf hingearbeitet werden, dass Dienstleistungen staatlicher oder teilstaatlicher Betriebe auch in Deutsch angeboten werden.

Laut meiner Informationen erhalten deutschsprachige Internetnutzer allerdings folgende Nachricht, sobald sie sich auf die Webseite des Königliche Meteorologische Institut (KMI) begeben:

«Vorhersagen

Die ausführlichen Texte der Wettervorhersage sind leider nur in Niederländisch und Französisch verfügbar.»

Das KMI ist in diesem Zusammenhang nur ein Beispiel. Die deutsche Sprache wird auch durch andere öffentliche Betriebe oftmals nur unzureichend angewandt.

Daher erlaube ich mir, Ihnen, folgende Fragen zu stellen:

1) Ab wann ist damit zu rechnen, dass dieses öffentliche Institut seine Mitteilungen gemäß der Sprachgesetzgebung auch in deutscher Sprache anbieten wird?

2) Werden momentan konkrete Schritte unternommen, um die deutschsprachige Bevölkerung Belgiens auf drohende Unwetter oder Extremwetterperioden in deutscher Sprache zu informieren?

___________________

La présente question se rapporte aux articles 77 et 78 de la Constitution.

Le 29 avril 2019, le Parlement de la Communauté germanophone a adopté une résolution sur l'usage de la langue allemande au sein de l'État fédéral belge. Un point de cette résolution (Doc. parl. Communauté germanophone, n° 296 (2018-2019), n° 3, http ://www.pdg.be/addons/SharepointDokumentsuche/desktop/SharepointDokDetails.aspx?DokID=ebd5e11a-6de0-4e16-b556-585d3648027f&FileID=63eaea10-14e9-41d3-aec0-4073f2d89e74) porte sur le renforcement de la place de la langue allemande au sein de la structure de l'État belge. Il est demandé concrètement de faire en sorte que les entreprises et organismes publics au niveau fédéral et au niveau régional proposent aussi leurs services en langue allemande.

Selon mes informations, les internautes germanophones reçoivent toutefois le message suivant lorsqu'ils se rendent sur le site internet de l'Institut royal météorologique (IRM) (traduction) :

«Prévisions

La version détaillée des prévisions météorologiques n'est hélas disponible qu'en français et en néerlandais.»

L'IRM n'est qu'un exemple à cet égard. Il y a d'autres entreprises et organismes publics où la langue allemande est souvent insuffisamment utilisée.

Je me permets dès lors de vous poser les questions suivantes :

1) Quand peut-on s'attendre à ce que l'institut public en question communique ses avis également en allemand, conformément à la législation sur l'emploi des langues ?

2) Des démarches concrètes sont-elles entreprises actuellement pour avertir en langue allemande la population germanophone de Belgique en cas de menace de tempête ou de phénomènes météorologiques extrêmes ?

Réponse reçue le 20 décembre 2021 :

Um Ihre Frage zu beantworten, verweise ich Sie auf die Antwort des Premierministers auf Ihre Frage vom 22. Januar 2021 (Frage Nr. 7-926).

Da die Regelung der Sprachengesetzgebung in die föderale Zuständigkeit des Innenministers fällt, möchte ich Sie bitten, sich an meine Kollegin Ministerin Annelies Verlinden zu wenden, die für den Gebrauch der Sprachen in Verwaltungsangelegenheiten zuständig ist.

Für die deutsche Übersetzung der Erlasse, Rundschreiben, Ratschläge, Bekanntmachungen und Websites können sich die FÖD an die Zentrale Dienststelle für deutsche Übersetzungen (ZDDÜ) wenden. Aus praktischen Gründen und insbesondere aufgrund der Tatsache, dass die Übermittlung meteorologischer Informationen nicht verzögert werden darf, kann sie jedoch keine Übersetzungen der meteorologischen Vorhersagen liefern, die um 6, 9, 12, 17 und 22 Uhr auf der KMI-Website erscheinen.

Müsste das KMI dies selbst in seinem kontinuierlichen Dienst organisieren, so wären dafür 7 zusätzliche Mitarbeiter (VZÄ) im Wetteramt erforderlich, was einem Budget von 536 248 euro entspricht. (Basierend auf den derzeitigen Kosten für die 14 VZÄ im Wetteramt) Das KMI in der Region Brüssel-Hauptstadt ist nicht in der Lage, dieses Auswahlverfahren in deutscher Sprache zu organisieren.

Die Wettervorhersagen bilden die Grundlage für die Warnungen.

Die Erläuterungen zu den Warnhinweisen sind auf der Website des KMI in deutscher Sprache verfügbar: https://www.meteo.be/de/wetter/warnungen/erklarung-warnungen.

Zusätzlich zu dieser Seite mit Warnhinweisen gibt es weitere 874 Seiten in deutscher Sprache.

Alle Echtzeit-Vorhersagen, ob auf www.meteo.be oder in der Anwendung, sind in deutscher, niederländischer, französischer und englischer Sprache in grafischer Form verfügbar.

Maschinelle Übersetzungen sind noch nicht auf einem akzeptablen Niveau, was für die Warnungen ein großes Risiko darstellt. Die Qualität dieser Übersetzungs-Tools wird regelmäßig überprüft. Das KMI wird sie in Zukunft einsetzen, sobald dies qualitativ gerechtfertigt ist.

__________________________________________

Pour la réponse à votre question, je vous renvoie à la réponse du premier ministre à votre question écrite no 7-926 du 22 janvier 2021.

Étant donné que la législation linguistique est une compétence fédérale dont le ministre de l’intérieur est responsable, je vous suggère de contacter ma collègue la ministre Annelies Verlinden, qui est responsable de l’utilisation des langues en matière administrative.

Pour la traduction en allemand des décrets, circulaires, avis, communications et sites Internet, les services publics fédéraux (SPF) peuvent faire appel au Service central de traduction allemande (SCTA). Pour des raisons pratiques, et notamment le fait qu’il ne peut y avoir de retard dans l’envoi des informations météorologiques, ils ne peuvent pas fournir de traductions pour les prévisions météorologiques, qui figurent sur le site internet de l’IRM à 6, 9, 12, 17 et 22 heures.

Si l’IRM devait organiser cela lui-même dans son service continu, il faudrait sept personnes supplémentaires (ETP) au bureau du temps pour un service vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept, ce qui correspond à un budget de 536 248 euros (sur la base du coût actuel des quatorze ETP employés au bureau du temps). L’IRM, situé en Région de Bruxelles-Capitale, ne peut pas organiser cette procédure de sélection en allemand.

Les prévisions météorologiques constituent la base de l’élaboration des avertissements.

Les explications des avertissements sont disponibles en allemand sur le site web de l’IRM: https://www.meteo.be/de/wetter/warnungen/erklarung-warnungen.

En plus de cette page d’avertissements, il y a 874 autres pages disponibles en allemand.

Toutes les prévisions en temps réel, aussi bien sur www.meteo.be que sur l’application, sont disponibles en allemand, néerlandais, français et anglais et sous forme graphique.

Les traductions automatiques ne sont toujours pas à un niveau acceptable et présentent donc un grand risque, notamment pour les avertissements. La qualité de ces outils de traduction est vérifiée régulièrement. L’IRM ne manquera pas de les utiliser à l’avenir s’ils sont qualitativement acceptables.