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Question écrite n° 7-1333

de Alexander Miesen (MR) du 24 aôut 2021

à la vice-première ministre et ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et du Commerce extérieur, et des Institutions culturelles fédérales

Kongo - Umgang mit der Geschichte - Reparationen Congo - Rapport à l'histoire - Réparations

République démocratique du Congo
colonialisme
bien culturel
histoire

Chronologie

24/8/2021Envoi question (Fin du délai de réponse: 23/9/2021)
14/10/2021Réponse

Question n° 7-1333 du 24 aôut 2021 :

Diese Fragen bezieht sich auf die geschichtliche Aufarbeitung der Geschehnisse während der Kolonialzeit der heutigen Demokratischen Republik Kongo unter dem Königreich Belgien und ist somit von breitem öffentlichen und transversalen Interesse.

Belgien herrschte über den heutigen Kongo in so brutaler Weise, dass sogar die anderen Kolonialmächte der Epoche entsetzt waren. Anfang des 20. Jahrhunderts wurden unter König Leopold II. Millionen von Kongolesen umgebracht und verstümmelt. Erst 2020, also 60 Jahre nach der Unabhängigkeit des Landes, schickte der König Philippe einen Brief an die Regierung in Kinshasa und drückte sein «tiefstes Bedauern für die Verletzungen der Vergangenheit» aus. Noch heute klingen allerdings die Geschichten der Kolonialzeit nach und werden teils heftig in den Debatten um den Umgang mit dieser Zeit thematisiert.

Viele Länder mit einer Kolonial- oder Apartheidgeschichte sprechen nun offen über mögliche Rückgaben von Kulturschätzen oder materielle und immaterielle Entschädigungen für die erlittenen Gräuel. In der belgischen Kongo-Kommission wird nun mit dieser Vergangenheit aufgeräumt.

Vor dem Hintergrund der Wichtigkeit der Aufklärungsarbeit dieser Zeit erlaube ich mir, Ihnen folgende Fragen zu stellen:

1) Gibt es konkrete Pläne zur Rückgabe von Kulturschätzen an den Kongo?

2) Haben dazu bilaterale Gespräche mit den Volksvertretern der Demokratischen Republik Kongo stattgefunden?

3) Wie könnte eine offene Diskussion über die Gräuel der Vergangenheit im Zuge der Kolonialzeit geführt werden?

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La présente question concerne le traitement historique des événements survenus dans l'actuelle république démocratique du Congo à l'époque de la colonisation par le royaume de Belgique. Elle a donc un grand intérêt public et un caractère transversal.

La Belgique régnait sur l'actuel Congo avec une telle brutalité que même les autres puissances coloniales de l'époque en étaient scandalisées. Au début du XXe siècle, des millions de Congolais ont été mutilés ou tués sous le roi Léopold II. Ce n'est qu'en 2020, soit 60 ans après l'indépendance du pays, que le roi Philippe a envoyé une lettre au gouvernement à Kinshasa, dans laquelle il exprimait ses «plus profonds regrets pour ces blessures du passé». Les histoires de l'époque coloniale résonnent toutefois encore aujourd'hui et alimentent des débats parfois enflammés au sujet du traitement historique de cette époque.

De nombreux pays qui ont un passé colonial ou qui ont connu l'apartheid évoquent maintenant ouvertement la possibilité de restituer des trésors culturels ou d'octroyer des dédommagements sur le plan matériel et immatériel pour les atrocités subies. En Belgique, la commission spéciale Congo se charge actuellement de faire la clarté sur ce passé.

Compte tenu de l'importance du travail de clarification à propos de cette époque, je me permets de vous poser les questions suivantes :

1) Existe-t-il des projets concrets visant à restituer des trésors culturels au Congo ?

2) Y a-t-il eu des discussions bilatérales à ce sujet avec les députés de la république populaire du Congo ?

3) Comment un débat ouvert pourrait-il être mené sur les atrocités commises à l'époque coloniale ?

Réponse reçue le 14 octobre 2021 :

Sie erwähnen zu Recht die Lage in anderen europäischen Ländern, aber mir scheint, dass die Debatte über die koloniale Vergangenheit Belgiens auch in Belgien sehr lebendig ist. Wie Sie anmerken, hat das Parlament im vergangenen Jahr beschlossen, einen Sonderausschuss zu diesem Thema einzurichten. Deshalb muss diese Debatte in erster Linie dort geführt werden. Ich werde seinen Abschlussbericht mit Interesse studieren.

Was das Projekt der Rückgabe von Kulturgütern an die Demokratische Republik Kongo betrifft, so verweise ich Sie an den zuständigen Staatssekretär Dermine.

Schließlich gab es in letzter Zeit keine offiziellen Kontakte mit Vertretern der Demokratischen Republik Kongo bezüglich der Rückgabe von Kulturgütern. Mein kongolesischer Amtskollege, der Vizepremierminister und Außenminister Lutundula, sollte Belgien im September besuchen, aber dieser Besuch wurde verschoben.

Dieses Thema wird daher zu einem späteren Zeitpunkt behandelt werden.

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Vous évoquez à juste titre la situation dans d’autres pays européens mais il me semble que le débat sur le passé colonial de la Belgique est également bien vivant chez nous. Comme vous le signalez, l’année dernière, la Chambre des représentants a décidé de créer une commission spéciale consacrée à ce sujet. C’est donc avant tout là que ce débat doit avoir lieu. J’étudierai avec intérêt son rapport final.

Au sujet du projet des restitutions de biens culturels à la République démocratique du Congo (RDC), je vous renvoie vers le secrétaire d’État Dermine compétent en la matière.

Enfin, à ce stade, il n’y pas eu de contacts officiels récents avec des représentants de la RDC au sujet de la restitution des objets culturels. Il était prévu que mon homologue congolais, le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères Lutundula se rende en Belgique en septembre, mais cette visite a été reportée.

Ce sujet fera donc l’objet de discussion ultérieurement.