Émirats arabes unis - Princesse Latifa al-Maktoum - Détention - Possible disparition - État des lieux
Émirats arabes unis
droits de la femme
emprisonnement
5/3/2021 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 8/4/2021) |
1/4/2021 | Réponse |
Justification du caractère transversal de la question écrite: les libertés constitutionnelles concernent aussi bien l'autorité fédérale que les Communautés.
Le 17 février 2021, des vidéos ont circulé dans lesquelles la princesse Latifa al-Maktoum dit être retenue en otage par son père, l'émir de Dubaï. Elle déclare qu'elle est enfermée et n'a pas le droit de sortir et qu'elle craint pour sa vie. Les Nations unies ont demandé aux Émirats arabes unis de fournir des preuves que la princesse Latifa est toujours en vie. En réponse à la pression croissante, les Émirats arabes unis ont fait savoir que la princesse Latifa séjournait dans le cercle familial, sans apporter de preuve spécifique. Cette communication est toutefois en totale contradiction avec le témoignage de la princesse Latifa.
1) Êtes-vous, vous ou vos services, au courant de cette affaire et, dans l'affirmative, celle-ci est-elle suivie de près ?
2) La Belgique a-t-elle demandé aux Émirats arabes unis des éclaircissements quant à la situation de la princesse Latifa et à l'endroit où elle réside ?
3) La Belgique a-t-elle insisté auprès des Nations unies afin qu'elles se saisissent de cette affaire?
Je partage votre préoccupation quant à la situation de la princesse Latifa Al-Maktoum, fille de l’émir de Dubaï et vice-président des Émirats arabes unis (EAU).
La Belgique soutient les efforts des Nations unies pour que la lumière soit faite dans cette affaire.
À cet égard, je salue leur demande de preuve aux autorités émiriennes que la princesse est toujours en vie. Nous espérons que celle-ci sera transmise sans tarder.
N’ayant eu de contact bilatéral récent avec mon homologue des EAU (depuis la publication de ces vidéos), je n’ai pu m’entretenir avec celui-ci de la situation dans laquelle se trouve la princesse Latifa.
Toutefois, la position de la Belgique en matière des droits humains est sans équivoque et figure toujours à l’agenda de mes discussions avec les autorités émiriennes. En outre, je continuerai, tout comme le département des Affaires étrangères, à aborder celle-ci dans nos contacts bilatéraux avec les EAU.