Question écrite n° 6-1281

de Guy D'haeseleer (Vlaams Belang) du 21 février 2017

au ministre de la Justice

Prisons - Suicides - Chiffres - Lutte - Mesures politiques

établissement pénitentiaire
suicide
statistique officielle

Chronologie

Question n° 6-1281 du 21 février 2017 : (Question posée en néerlandais)

Différents aspects de la Justice ont été transférés aux entités fédérées ; par conséquent, cette question concerne une compétence transversale.

1) Combien de suicides ont-il eu lieu dans les prisons au cours de ces trois dernières années ? Je souhaite obtenir des chiffres annuels par établissement. Comment ce nombre a-t-il évolué par rapport aux années précédentes ?

2) Quelles mesures politiques ont-elles été prises en vue de réduire, dans la mesure du possible, le nombre de suicides ?

Réponse reçue le 16 mars 2017 :

1) L’aperçu ci-joint présente les données chiffrées demandées des cinq dernières années pour chaque établissement (pour 2016, uniquement le chiffre global pour l'instant).

Il peut être constaté qu’elles restent plus ou moins constantes.

2) Diverses initiatives ont été prises pour la prévention du suicide dans les prisons.

La formation de base d’assistant pénitentiaire comporte le cours « prévention du suicide » d’une durée de sept heures. Ce cours a été complètement actualisé avec l’aide du Vlaams Expertisecentrum Suïcidepreventie.

Une formation accélérée « prévention du suicide » est également proposée dans le cadre de la formation de perfectionnement et dure deux jours. Elle peut être organisée à la demande d’un établissement local ou lorsqu’un nombre suffisant de membres du personnel figure sur la liste d’attente.

En outre, des techniques d’entretien « Train the trainer » ont été organisées en 2016 dans le cadre de la prévention du suicide pour les formateurs internes. Depuis 2017, le volet relatif aux techniques d’entretien est repris dans le catalogue de formations accélérées, vu les besoins du personnel.

En 2013 et 2016, une formation distincte en matière de suicide a été organisée avec une organisation externe pour la prison de Gand qui, comme point de contact suicide, possède une expérience spécifique en la matière.

Lorsqu'un agent pénitentiaire constate un comportement suicidaire, il peut orienter immédiatement le détenu vers l'autorité compétente (direction de la prison, service psychosocial ou équipe soins). Les agents pénitentiaires peuvent jouer un rôle préventif important et orienter les détenus qui présentent des tendances suicidaires vers les divers services, tant ceux des prisons que ceux des Communautés, qui peuvent offrir un accompagnement et une assistance.