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Question écrite n° 5-9886

de Bart De Nijn (N-VA) du 24 septembre 2013

au secrétaire d'État à l'Environnement, à l'Énergie et à la Mobilité, adjoint à la ministre de l'Intérieur et de l'Égalité des Chances, et secrétaire d'État aux Réformes institutionnelles, adjoint au premier ministre

Port d'Anvers - Trafic de drogue - Norme ISPS

trafic de stupéfiants
installation portuaire
norme internationale
sécurité et gardiennage
contrôle de douane

Chronologie

24/9/2013Envoi question
7/11/2013Réponse

Question n° 5-9886 du 24 septembre 2013 : (Question posée en néerlandais)

Mes questions sont inspirées par différents articles publiés cette année, comme « Op drugsjacht in de Antwerpse haven: ze doen niet eens meer moeite om de drugs te verstoppen » (Sur la piste des drogues au port d'Anvers : on ne se donne même plus la peine de les cacher) (P-magazine 26 février 2013) et « Antwerpen pakt handel in drugs via haven hard aan » (Anvers attaque de front le trafic de drogues via le port) (De Morgen , 5 février 2013). Je résume ces articles.

Outre la localisation optimale de notre pays comme centre de distribution, les sociétés-écrans et les trafiquants choisissent de plus en plus la Belgique en raison de la pénurie de personnel douanier aux aéroports, aux ports et sur la voie publique, en raison du caractère ouvert du port d'Anvers où l'on entre et dont on sort aisément (en contraste avec le port de Rotterdam dont la sécurité vient d'être renforcée) et en raison de la politique déficiente d'exécution des peines permettant aux « petits » délinquants de croire qu'ils peuvent agir en toute impunité par défaut d'accords de coopération avec le pays d'origine et du fait que les peines inférieures à 3 ans ne sont guère appliquées.

1) Comment expliquez-vous que le port d'Anvers ait toujours un caractère très ouvert, malgré l'introduction du code ISPS, sachant que le contrôle de l'application du code ISPS relève de votre compétence ? Grâce à cela, les passeurs et les firmes qui leur servent de couverture accèdent encore aux installations portuaires, bien que le code ISPS prescrive une identification et un enregistrement ?

2) En Belgique, combien d'entreprises portuaires satisfont-elles à la norme ISPS ?

3) Pouvez-vous donner une évaluation de l'application du code ISPS au port d'Anvers compte tenu des différents niveaux de sécurité ? Quels sont les aspects qui,peuvent encore être améliorés et quelles mesures prendrez-vous à cette fin ?

Réponse reçue le 7 novembre 2013 :

La question de l'honorable membre tombe dans le domaine de politique de la mobilité maritime, ce qui ne fait pas partie de mes compétences. 

Peut-être que le vice-premier ministre et ministre de l’Économie, des Consommateurs et de la Mer du Nord pourrait vous donner une réponse.