Question écrite n° 5-9771

de Sabine Vermeulen (N-VA) du 26 aôut 2013

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

Reptiles et batraciens - Chiffres - Micropuce - Appels aux centres d'accueil - Cas connus - Centres d'accueil belges reconnus - Ligne de conduite

amphibien
reptile
protection des animaux
bien-être des animaux
statistique officielle

Chronologie

Question n° 5-9771 du 26 aôut 2013 : (Question posée en néerlandais)

À cette époque de l'année, on trouve plus souvent des serpents dans les jardins ou dans les parcs. Avant de partir en vacances, les gens n'abandonnent plus seulement des chiens et des chats, mais également des reptiles. Les centres d'accueil reçoivent de nombreux appels leur demandant de prendre en charge ces animaux.

D'où les questions suivantes :

1) Je souhaiterais obtenir un aperçu du nombre de reptiles trouvés au cours des cinq dernières années.

2) Parmi les reptiles trouvés, combien étaient-ils munis d'une micropuce ?

3) Combien d'appels les centres d'accueil ont-ils reçus au cours des cinq dernières années pour des reptiles dangereux (serpents venimeux) ou des batraciens dangereux (grenouilles venimeuses) ?

4) A-t-on connaissance d'accidents impliquant des reptiles dangereux ou des batraciens dangereux qui ont été trouvés ?

5) Combien de centres d'accueil reconnus pour reptiles et batraciens existe-t-il en Belgique ?

6) Que doivent faire les citoyens lorsqu'ils trouvent un reptile/batracien ? Comment les citoyens sont-ils informés à ce sujet ?

Réponse reçue le 8 novembre 2013 :

Mes services n'ont pas tenu à jour de données relatives au nombre de reptiles et/ou d'amphibiens qui ont été récupérés par les refuges pour animaux. Les informations que recueille annuellement le service Bien-être animal auprès des refuges agréés concernent le nombre de chiens et de chats, et ces informations sont fournies sur une base volontaire. À ce jour, il ne m'a pas été signalé que l'accueil par des refuges de reptiles abandonnés atteignait des proportions telles qu'il doive faire l'objet d'un suivi plus rigoureux. 

Je peux toutefois fournir les chiffres des reptiles qui ont été saisis par le service d'inspection Bien-être animal. 

Dix refuges disposent d'un agrément spécifique pour l'hébergement de ces espèces. La plupart des refuges agréés peuvent toutefois de manière occasionnelle héberger un reptile ou un amphibien.   

La loi sur le bien-être animal prévoit qu'un animal errant, abandonné ou perdu doit être confié à la commune. L'autorité fédérale ne dispose d’aucune information spécifique à ce sujet. J'en déduis que le citoyen qui trouve un animal allochtone aura automatiquement le réflexe de contacter les services de secours.