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Question écrite n° 5-9758

de Bart De Nijn (N-VA) du 8 aôut 2013

à la vice-première ministre et ministre de l'Intérieur et de l'Égalité des Chances

Comité P - Police fédérale - Données sur la lutte contre l'extrémisme et le terrorisme - Recueil - Aperçu - Échange - Communication électronique

Comités permanents de contrôle des services de police et de renseignements
terrorisme
extrémisme
base de données
échange d'information
accès à l'information
jeune
police
radicalisation

Chronologie

8/8/2013Envoi question
3/12/2013Rappel
28/4/2014Fin de la législature

Question n° 5-9758 du 8 aôut 2013 : (Question posée en néerlandais)

Le comité P a récemment publié un document relatif au recueil et à l'échange de données sur les organisations et les jeunes terroristes. On peut y lire que l'on n'a aucune vue d'ensemble des données rassemblées dans la lutte contre l'extrémisme et le terrorisme. Il semble en outre qu'il existe de multiples banques de données sans aucune structure. Même le service central de lutte contre le terrorisme de la police fédérale n'a aucune vue d'ensemble des données recueillies sur les jeunes terroristes et leurs organisations.

Compte tenu des développements actuels en Syrie et des recherches relatives aux personnes et organisations aux idéologies extrémistes qui y combattent, une banque de données centralisée et un échange de données bien pensé sont évidemment indispensables.

Voici les questions que je souhaite poser :

1) La ministre reconnaît-elle l'existence des problèmes esquissés ci-dessus à propos de la récolte de données sur les organisations extrémistes et leurs adeptes ?

2) Selon le rapport du comité P, la transmission d'informations entre la police fédérale et le service central de lutte contre le terrorisme se fait par des documents en papier. Ces services ne peuvent-ils communiquer par voie électronique ?

3) Cette manière moderne de communiquer ne fait-elle pas partie du plan d'optimisation de la police fédérale ?