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Police - Anvers - Blauwe Lijn (Ligne bleue) - Appels non urgents – Initiatives similaires dans d'autres villes - Marketing
police locale
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statistique officielle
aide d'urgence
| 30/7/2013 | Envoi question |
| 3/12/2013 | Rappel |
| 10/12/2013 | Réponse |
La police locale d'Anvers a lancé, en 2002, la Blauwe Lijn (Ligne bleue) permettant de dissocier les appels urgents des non urgents. Cela s'était révélé nécessaire du fait que, de 1998 à 2000, une augmentation de 150 % des appels avait été enregistrée dont la plupart portaient sur des futilités.
La Ligne bleue enregistre actuellement 11 000 appels par mois, essentiellement grâce aux campagnes de marketing et de publicité adressées aux citoyens, et permet de faire une nette distinction entre les appels urgents et non urgents.
1) Je souhaiterais que la ministre me dise si des initiatives similaires ont été discutées ou examinées dans d'autres grandes viles ou zones de police en Belgique ? Dans l'affirmative, lesquelles ? Ces villes ou zones de police ont-elles également fait clairement savoir à leurs citoyens, par le biais de campagnes de marketing, qu'il existait une ligne alternative, réservée aux appels moins urgents, pour informer la police ? Il est possible qu'une telle ligne existe mais que les citoyens n'en aient pas suffisamment été informés.
2) La ministre peut-elle me communiquer une répartition du nombre d'appels mensuels vers le numéro urgent et vers le numéro non urgent, pour les villes qui ont créé un numéro alternatif ? Constate-t-elle une évolution positive au fil des ans ?
3) La ministre a-t-elle déjà recommandé aux grandes villes ou zones de police d'organiser les appels entrants de telle sorte que les appels urgents aient la priorité sur les non urgents et que les interventions puissent dès lors être menées de façon plus efficace ?
De manière générale, la zone de police d’Anvers est la seule avec une « Ligne bleue ».
Pour ce qui concerne les autres zones de police, différents systèmes sont appliqués :
dans un nombre de cas, tant les appels urgents que les appels non urgents sont traités via les Centres d’Information et de Communication provinciaux (CIC) ;
dans d’autres cas, uniquement les appels urgents sont reçus via les Centres d’Information et de Communication ;
certaines zones de police gèrent les appels urgents et non urgents via un dispatching propre.
Les villes et zones de police sensibilisent la population via divers canaux d’information (sites web, appareils de réponse, feuillets d’information, ...) en ce qui concerne l’utilisation des numéros de secours et organisent leurs services de façon à ce qu’elles puissent traiter de manière adéquate les appels urgents et non urgents.
Toutes les villes et zones consultées ne disposent pas d’un enregistrement séparé du nombre d’appels sur la ligne urgente et non urgente; les informations disponibles à ce propos ne permettent pas de tirer une quelconque conclusion.