Aéroport - Salle d'attente de la police - Fuite de trois illégaux
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17/7/2013 | Envoi question |
16/4/2014 | Réponse |
Le lundi 15 juillet 2013, plusieurs illégaux attendaient leur rapatriement dans la salle d'attente de la police aéronautique, sous la surveillance de plusieurs agents de police. D'une manière ou d'une autre, ils ont réussi à s'échapper de cette salle. Ils ont pris la poudre d'escampette et sont passés entre les avions en direction des fourrés. Deux d'entre eux ont pu être rapidement repris, notamment parce que de grands moyens comme un hélicoptère et une alerte déclenchée dans les zones de police avoisinantes ont été employés. Un des trois court toujours.
J'aimerais poser les questions suivantes à ce sujet.
1) Comment la ministre explique-t-elle que trois personnes sous surveillance de la police dans une salle d'attente de cette dernière ont quand même réussi à s'échapper ? Qui a commis une faute ? La ministre peut-elle faire toute la clarté à ce sujet ?
2) Quelle est l'estimation des coûts découlant de cette évasion et notamment dus au recours à un hélicoptère, à l'intervention d'agents de police supplémentaires à l'aéroport et dans les zones de police avoisinantes ?
3) Comment la ministre explique-t-elle que, malgré les clôtures existant à l'aéroport et l'action de recherche à grande échelle, un des trois évadés n'ait pu être repris ? L'a-t-il été depuis lors ?
4) Comment évitera-t-on que de telles erreurs se reproduisent ? Quelles mesures concrètes découlent-elles de cette débâcle ?
J’ai reçu un rapport de la police fédérale aéronautique concernant cet incident.
Le 15 juillet 2013 vers 12.10 heures, trois personnes en séjour illégal en Belgique, qui désiraient volontairement retourner dans leur pays d’origine, se sont évadées d’une cellule de police à l’aéroport national : après avoir refusé de monter à bord de l’avion, les trois personnes étaient hébergées dans la cellule de police, en attendant leur transfert vers le Centre 127bis.
Deux d’entre elles ont été interceptées immédiatement après, pour la troisième personne un avis de recherche a été diffusé. Le coût de ces recherches n’est pas connu.
Il ressort d'une première évaluation qu’il y a probablement eu un problème avec le fonctionnement de la serrure de la nouvelle cellule de police, qui a été mise en service fin juin.
Entre-temps, les adaptations nécessaires ont été effectuées par la BAC (Brussels Airport Company), en concertation avec la police fédérale et le personnel de la police aéronautique a reçu les instructions nécessaires.