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Question écrite n° 5-9459

de Bart De Nijn (N-VA) du 2 juillet 2013

au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes

Trains - Réseau mobile - Mauvaise réception - Plaintes - Initiatives et investissements à venir

Société nationale des chemins de fer belges
transport de voyageurs
téléphone mobile
Internet
personnel de conduite
communication mobile

Chronologie

2/7/2013Envoi question
3/12/2013Rappel
4/2/2014Réponse

Question n° 5-9459 du 2 juillet 2013 : (Question posée en néerlandais)

L'article 38 du Contrat de gestion 2008-2012 entre l’État belge et la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) souligne que des partenariats avec les opérateurs de télécommunications devront permettre aux voyageurs de disposer de la meilleure technologie de communication possible.

Durant cette période, 120 antennes ont été érigées pour améliorer le réseau mobile des voyageurs ainsi que 330 antennes pour étendre le réseau GSM-R, destiné spécifiquement aux cheminots.

Bien que des efforts aient été fournis, il subsiste sur certaines lignes des problèmes de coupures de communications téléphoniques et d'accès limité, voire inexistant, au réseau 3G. Dans notre société, non seulement les conversations par téléphone mobile sont essentielles, mais un accès aisé à l'internet favorise le confort et le service, ce qui est utile pour le travail comme pour les loisirs.

Voici mes questions au ministre :

1) Combien de plaintes la SNCB a-t-elles reçues chaque année pour des problèmes d'accès au réseau mobile ? Pourriez-vous m'indiquer les chiffres de 2007 à aujourd'hui et les lignes ferroviaires auxquelles la plupart des plaintes se rapportent ?

2) Prévoit-on des investissements et/ou des initiatives en vue d'étendre ou d'améliorer l'actuel système d'antennes à l'issue du contrat de gestion 2008-2012, dans le cadre duquel 130 millions d'euros ont été investis dans des antennes GSM(-R) ? J'aimerais connaître le montant et le détail des investissements et/ou des initiatives.

3) Pourquoi les voyageurs n'ont-ils pas accès au réseau GSM-Rail de la SNCB ? N'y a-t-il aucune opportunité ou est-ce tout à fait exclu ?Quelles autres mesures, financièrement acceptables, la SNCB (en liaison éventuelle avec des opérateurs de télécommunications) peut-elle prendre pour augmenter la portée des antennes GSM ?

4) Prévoit-on, à la suite des Pays-Bas, de l'Angleterre et de l'Allemagne, de proposer l'internet sans fil (gratuit ou payant) grâce à des hotspots sur les principales lignes ferroviaires ? Quels arguments pour et contre le ministre voit-il ?

Réponse reçue le 4 février 2014 :

En réponse aux questions de l'honorable membre, le groupe Société des Chemins de fer belges (SNCB) me communique les éléments suivants:

1. Pour ce qui est de la période 2007-2012, la SNCB a reçu, en 2010, 6 plaintes à ce sujet (le numéro de ligne n'est pas disponible).

2. Dans le plan d'investissement pluriannuel 2013-2025, un budget permettant de poursuivre l'extension/l'amélioration du réseau GSM-R est effectivement prévu.

Ces dépenses sont estimées à 48 millions d'euros.

3. Les clients SNCB peuvent faire usage de différents produits et services des opérateurs télécom en Belgique.

Leur qualité est en hausse grâce à la diffusion du réseau 3G et 4G. La SNCB pousse les opérateurs télécom à améliorer la qualité de leur signal non seulement le long des autoroutes, mais également le long des lignes de chemin de fer.

Quiconque le souhaite peut donc d’ores et déjà faire usage de l'Internet mobile, le train étant évidemment l'endroit par excellence où l'on peut l'utiliser de manière sûre, contrairement à la voiture.

Les fréquences GSM-R pour lesquelles le Groupe SNCB paie chaque année ne peuvent être ouvertes à une utilisation par les voyageurs. Notre capacité GSM-R est entièrement dédiée aux communications ferroviaires comme indiqué ci-dessus (p. ex. ETCS2), afin d’améliorer les processus relatifs à l’entreprise et la sécurité ferroviaire.

4. La SNCB suit avec attention les évolutions de l’offre de l’Internet sans fil au sein des réseaux ferrés étrangers. Les expériences à l'étranger montrent que les évolutions au niveau de la demande de largeur de bande sont plus rapides que ce que peut suivre l'opérateur ferroviaire. Cela crée un risque de diminution de la satisfaction de la clientèle au terme de la première phase d’introduction d’Internet à bord du train. Une solution technique à un prix correct est dès lors requise sur le marché des télécoms avant que la SNCB ne soit prête à équiper ses trains d’Internet.