Bitcoin - Utilisation - Contrôle et surveillance - Législation - Blanchiment d'argent
blanchiment d'argent
monnaie électronique
devise
fraude fiscale
monnaie virtuelle
17/4/2013 | Envoi question |
24/7/2013 | Rappel |
31/7/2013 | Réponse |
Le bitcoin est une forme de monnaie électronique. À la différence de la plupart des monnaies, le bitcoin ne dépend pas de la confiance mise dans une institution centrale d'émission. À cause de la crise, de l'inflation croissante et de la politique monétaire peu sûre des principales banques centrales du monde, cet argent « numérique » connaît un succès rapide mais instable. Il recèle aussi un danger potentiel puisqu'il échappe à tout contrôle et toute surveillance.
Voici mes questions à ce sujet :
1) Le ministre a-t-il connaissance du phénomène du bitcoin ? Partage-t-il les préoccupations de certains sur le développement tumultueux de ce moyen de paiement lié à la surveillance limitée de ce système ? Y a-t-il des dangers à utiliser ce bitcoin et le ministre estime-t-il qu'il lui incombe d'en informer la population ?
2) Quelle est l'opinion du ministre et de la Banque nationale de Belgique sur l'utilisation et le développement des unités de paiements parallèles ? Quelles sont ces opinions plus spécifiquement envers le bitcoin ?
3) Des acteurs privés sont-ils autorisés par le droit européen ou national à développer et diffuser commercialement (à grande échelle) des moyens de paiement alternatifs (numériques) ? Quelle est le statut en droit belge du bitcoin ? Le bitcoin relève-t-il de la législation fiscale belge ?
4) Le ministre a-t-il une idée ou un aperçu de l'utilisation du bitcoin en Belgique et par des Belges ?
5) Y a-t-il un contrôle sur l'éventuel usage du bitcoin en tant qu' instrument de blanchiment d'argent criminel ou de thésaurisation d'argent noir ?
Je renvoie l’honorable membre à la réponse à la question 5-8723 du 16 avril 2013 posée par la sénatrice Martine Taelman.