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Question écrite n° 5-8694

de Louis Ide (N-VA) du 12 avril 2013

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

Quinolones - Mesure d'impact - Mesures - Ventilation des résultats par région

antibiotique
Institut national d'assurance maladie-invalidité
médecin
médecine générale
répartition géographique
coût de la santé

Chronologie

12/4/2013Envoi question
11/2/2014Requalification
17/2/2014Réponse

Requalifiée en : demande d'explications 5-4756

Question n° 5-8694 du 12 avril 2013 : (Question posée en néerlandais)

Dans ma question écrite n° 5-5396, j'interrogerais la ministre à propos de l'étude d'impact de 2009 sur l'action de l'INAMI relative au comportement qualitatif de prescription de quinolones par les médecins généralistes. La ministre avait répondu qu'une mesure de l'impact avait été faite en 2011 et que celle-ci ne montrait pas d'effet durable sur le comportement prescripteur de quinolones. Je n'avais toutefois pas obtenu de réponse à ma question relative à d'autres actions visant à limiter la prescription de quinolones ni à celle relative aux résultats régionaux de l'étude d'impact. C'est pourquoi je réitère mes questions.

1. La ministre compte-t-elle entreprendre de nouvelles action afin de diminuer l'utilisation et la prescription de quinolones ? Quelles actions ont-elles été entreprises en 2012 ?

2. La ministre pourrait-elle ventiler par région les résultats de l'étude d'impact effectuée en 2011 ?

Réponse reçue le 17 février 2014 :

1. Depuis sa création en 1999, le Belgian Antibiotic Policy Coordination Committee (BAPCOC) a pris de nombreuses initiatives afin de stimuler une consommation rationnelle d’antibiotiques parmi lesquelles figurent les campagnes « antibiotiques » annuelles et la création de groupes de gestion de l’antibiothérapie dans les hôpitaux. Par ailleurs, on ne s’est provisoirement pas encore focalisé sur une seule classe d’antibiotiques. Les directives de pratique clinique qui ont été développées par BAPCOC, de même que le guide belge des traitements anti-infectieux en pratique ambulatoire (dont la troisième édition a récemment été distribuée gratuitement aux médecins généralistes et aux pédiatres) indiquent par ailleurs très clairement que la place des quinolones dans la pratique ambulatoire est très limitée.

2. Il ne m’est pas possible de ventiler par région les résultats de l’étude d’impact effectuée en 2011.