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Question écrite n° 5-82

de Bart Tommelein (Open Vld) du 30 aôut 2010

à la ministre de l'Intérieur

Méphédrone - Stimulants de synthèse - Santé publique - Chiffres

substance psychotrope
toxicomanie
stupéfiant
trafic de stupéfiants

Chronologie

30/8/2010Envoi question
12/10/2010Réponse

Aussi posée à : question écrite 5-81

Question n° 5-82 du 30 aôut 2010 : (Question posée en néerlandais)

C'est l'été dernier que l'on a officiellement découvert pour la première fois de la méphédrone dans notre pays mais il est probable que celle-ci était déjà en circulation depuis un certain temps. Il s'agit d'une drogue issue de la recherche. Ses effets sur le consommateur n'ont encore été que peu étudiés. L'organisation anversoise de prévention de la toxicomanie, Breakline, est très claire quant aux risques de la méphédrone : elle n'en a pas la moindre idée ; la méphédrone n'a pratiquement pas été analysée et on ne connaît pas encore avec certitude les systèmes de neurotransmetteurs affectés et la manière dont ils le sont.

Cette drogue est surtout populaire et controversée en Grande-Bretagne, mais on trouve aussi des consommateurs en Belgique. Elle est associée à un certain nombre de décès. Jusqu'il y a peu, cette drogue était légale dans notre pays mais le gouvernement l'a inscrite sur la liste noire.

Je souhaiterais dès lors poser les questions suivantes :

1) La ministre peut-elle confirmer que la méphédrone figure bel et bien sur la liste des produits interdits ?

2) Comme elle le sait sans doute, de nombreux consommateurs de drogue s'approvisionnent sur internet. Dans quels pays de l'Union européenne (UE) la méphédrone est-elle interdite et est-il vrai que ce produit est encore en vente libre dans certains pays de l'UE, ce qui risque de donner naissance à un circuit d'importation ? La ministre ne craint-elle pas que la drogue soit importée d'autres pays de l'UE et peut-elle détailler sa réponse ?

3) La ministre peut-elle préciser si la consommation de méphédrone a déjà fait des victimes directes ou indirectes dans notre pays ?

4) La ministre dispose-t-elle de données chiffrées sur les quantités de méphédrone découvertes dans notre pays et/ou sur le nombre de consommateurs ? Peut-elle détailler sa réponse ?

5) Connaît-elle d'autres stimulants de synthèse ou drogues issues de la recherche ne figurant pas encore sur la liste des produits interdits dans notre pays ? Dans l'affirmative, de quels produits s'agit-il ? Quels risques présentent-ils pour la santé publique ? Ces produits ont-ils déjà été signalés dans notre pays ?

De quelle manière assure-t-on le suivi des évolutions relatives aux stimulants de synthèse ?

Réponse reçue le 12 octobre 2010 :

L’honorable membre trouvera ci-après la réponse à sa question.

Cette question parlementaire ne relève pas de ma compétence mais bien de celle du Service public fédéral (SPF) Santé Publique.