Illégaux - Camps de transit - Incidents sur les voies ferrées à Ostende - Immeubles squattés appartenant à la Société nationale des chemins de fer belges
migration illégale
Société nationale des chemins de fer belges
transport de voyageurs
durée du transport
15/1/2013 | Envoi question |
18/2/2013 | Réponse |
Aussi posée à : question écrite 5-7727
L'augmentation spectaculaire du nombre d'illégaux à Ostende est due en grande partie à une approche plus sévère du phénomène en France. Les camps de transit y sont systématiquement démantelés et on y mène une politique volontariste de dissuasion. Depuis le début de cette année, 800 illégaux ont été arrêtés à Ostende. Toute personne qui vient dans le parc appelé « Bosje » peut constater elle-même qu'il est question d'un afflux d'illégaux.
J'ai connaissance de nombreuses plaintes de voyageurs qui voient régulièrement des illégaux circuler sur les voies ferrées dans le port d'Ostende. Les trains y subissent de ce fait pratiquement tous les jours des retards. Pour les illégaux eux-mêmes, traverser les voies est particulièrement dangereux.
Les trafiquants amènent les illégaux le plus près possible du port où ils peuvent s'introduire dans des camions. Pour ce faire, ils utilisent des « safe houses ». Il s'agit souvent d'immeubles inoccupés dans lesquels les illégaux demeurent provisoirement en attendant la traversée. J'ai appris que certains illégaux utilisaient des immeubles de la SNCB, inoccupés ou inutilisés et qui se trouvent près du port d'Ostende. Pour ce qui me concerne, ces immeubles doivent être évacués et fermés, en accord avec la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB).
Une politique conséquente peut endiguer l'afflux.
Je souhaiterais dès lors poser les questions suivantes.
1) Avez-vous entendu parler d'incidents où des illégaux circulant sur les voies ferrées mettent leur vie en danger ainsi que celle des voyageurs ? Dans l'affirmative, pouvez-vous détailler le nombre d'incidents qui se sont produits depuis janvier 2011 ainsi que le nombre total de retards de trains que cela représente (nombre d'heures, nombre de trains en retard) ?
2) Pouvez-vous indiquer ce que vos services font concrètement pour diminuer le nombre d'incidents ? Je pense à des clôtures supplémentaires autour des voies ferrées et au recours à des services de sécurité, privés ou non. Pouvez-vous donner des explications très concrètes concernant le nombre de membres du personnel et les investissements en clôtures et autres moyens ?
3) Êtes-vous prête à recourir à des patrouilles canines pour réduire ces faits extrêmement dangereux ?
4) Est-il exact que les illégaux logent régulièrement dans des bâtiments et entrepôts de la SNCB à Ostende ? Dans l'affirmative, pouvez-vous fournir des précisions (chiffres, bâtiments, etc.) et indiquer quels efforts la SNCB consentira pour évacuer ces bâtiments, si nécessaire, et les rendre inaccessibles ?
Je vous renvoie à ma réponse, publiée le 26 octobre 2012, aux questions identiques posées par M. le sénateur Bart Tommelein (question n° 5-4996).