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Question écrite n° 5-7644

de Sabine Vermeulen (N-VA) du 24 décembre 2012

au vice-premier ministre et ministre de l'Économie, des Consommateurs et de la Mer du Nord

Biodiversité marine - Campagne « Waar is Gust?/Où est Suzette » - Coût - Résultats

sensibilisation du public
biodiversité
site internet
écosystème marin
protection de l'environnement
milieu marin

Chronologie

24/12/2012Envoi question
19/6/2013Réponse

Aussi posée à : question écrite 5-7645

Question n° 5-7644 du 24 décembre 2012 : (Question posée en néerlandais)

Le 22 mai 2012, à l'occasion de la journée internationale de la biodiversité, le ministre de la Mer du Nord, Johan Vande Lanotte, et le secrétaire d'État à l'Environnement, Melchior Wathelet, ont lancé, en collaboration avec le Muséum des Sciences naturelles et le Service public fédéral (SPF) Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement, la campagne de sensibilisation « Waar is Gust?/Où est Suzette ». Le visage de la campagne était Gust Vandekust, une huître plate menacée. En Wallonie, cette tâche était réservée à Suzette Lacrevette, une crevette grise. Cette campagne d'engagement informait le public de l'importance de la biodiversité marine, des lourdes menaces qui pèsent sur cette biodiversité et des actions que tout le monde peut entreprendre pour protéger la vie marine.

Mes questions à ce sujet sont les suivantes.

1) À combien s'élève l'ensemble des coûts de la campagne « Waar is Gust ?/Où est Suzette ? » ? (spots télévisés et radiophoniques, projet de campagne, conférence de presse, annonces, affiches, réseaux sociaux, …).

2) La campagne « Waar is Gust ?/Où est Suzette ? » a officiellement duré trois mois et faisait partie de la campagne « Je donne vie à ma planète » lancée en 2010.

a) Combien de personnes s'étaient-elles déjà engagées au préalable dans la campagne « Waar is Gust ?/Où est Suzette ? » par le biais du site web www.jedonnevieamaplanete.be ? (avant le 22 mai 2012).

b) Combien de personnes se sont-elles engagées à ce jour par le biais du site web ? (Depuis le lancement du site en 2010 à ce jour).

c) Le lien www.waarisgust.be est encore actif. Combien d'organisations et de particuliers se sont-ils encore engagés dans les différentes actions après le délai effectif de la campagne ? (après le 1er septembre 2012).

d) La campagne d'engagement « Waar is Gust ?/Où est Suzette ? » a-t-elle donné une plus-value et un essor exceptionnel à la campagne « Je donne vie à ma planète » ?

3) Une telle campagne vise aussi principalement l'enseignement et les écoliers. Ce groupe cible a-t-il davantage répondu à la campagne « Je donne vie à ma planète » durant la campagne « Waar is Gust ?/Où est Suzette ? » ? De quel essor pouvons-nous parler ?

Réponse reçue le 19 juin 2013 :

1.) Le budget de la campagne « Où est Suzette/Waar is Gust? » s’élève à 114 500 euros (dont 28 000 euros pour les spots radio et télé, 11 000 euros pour le site web, 45 000 euros pour les annonces et les affiches, …).

2.a) Le 21 mai 2012, le compteur de www.jedonnevieamaplanete.be indiquait 19 412 personnes et 71 715 gestes.

2.b) Depuis le lancement du site web, 21 134 personnes se sont engagées via le site web pour 75 716 gestes (situation au 8 janvier 2013).

Depuis le lancement de la campagne au 22 mai 2012, 1 722 personnes se sont donc engagées à réaliser 4 001 gestes.

2.c) Depuis septembre 2012 530 personnes se sont engagées.

2.d) La campagne d’engagement « Où est Suzette/Waar is Gust? » fait partie de la campagne « Je donne vie à ma planète ». Le compteur de la campagne « Où est Suzette/Waar is Gust? » n’est pas distinct du compteur général du site www.jedonnevieamaplanete.be.

Deux semaines seulement après le lancement de la campagne « Où est Suzette/Waar is Gust? », 1. 051 nouvelles personnes s’étaient engagées à réaliser 3 134 gestes ; une hausse particulièrement significative. Jusqu’en janvier 2013, 671 engagements supplémentaires relatifs à 867 actions ont été recensés.

Le site web a été visité deux fois plus durant le 1er mois de la campagne – de 22 mai au 28 juin 2012 – que pendant chacun des mois précédents le lancement de la campagne (12 678 fois, i.e. 6 595 fois pour la version néerlandaise et 6 083 fois pour la version française, par 11 356 visiteurs uniques).

Selon notre expérience, ce genre de campagnes « dite d’engagement » sensibilise davantage de public que ce qui est chiffré dans les statistiques. Bien plus de gens ont donc entendu parler de la campagne et ont été sensibilisés au thème de la biodiversité marine que le nombre de personnes qui se sont effectivement engagées au cours de la campagne. Nous avons aussi remarqué qu’un plus grand nombre d’exemplaires de la brochure « 366 gestes pour la biodiversité » ainsi que des autres publications traitant de la biodiversité a été commandé pendant la campagne.

3.) En septembre 2012, nous avons envoyé le flyer « Sauvez la mer avec Gust et Suzette » à 4 295 écoles néerlandophones et 3 386 écoles francophones (tous réseaux confondus) et ce en organisant un mailing commun avec SEED (Sustainable and Environmental Education – un projet de la Commission européenne). L’objectif du flyer était d’inciter les enfants à s’engager avec leur classe via le site web http://jedonnevieamaplanete.enclasse.be afin de préserver la vie marine. Le flyer donne des informations de base sur la biodiversité et indique le matériel et les jeux éducatifs disponibles sur le site. Ainsi, le jeu « Chaînes alimentaires » se concentre sur les relations alimentaires en mer du Nord ; la carte interactive « Ecosystèmes de Belgique » informe sur la mer du Nord, la plage et les dunes et renseigne les centres d’interprétation de la nature accessibles aux groupes scolaires. Le jeu « Biodivercities » est d’une nature plus générale, il permet de tester ses habitudes quotidiennes avec à la clé de nombreux conseils pour une vie plus respectueuse de l’environnement et de la biodiversité.

L’envoi du flyer a été suivi d’une très nette hausse de commandes de la brochure « 366 gestes pour la biodiversité » ainsi que et des autres publications sur la biodiversité dont la brochure « La mer du Nord belge : une eau vive ! ».