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Question écrite n° 5-7581

de Nele Lijnen (Open Vld) du 13 décembre 2012

au secrétaire d'État aux Réformes institutionnelles, adjoint au premier ministre, et secrétaire d'État à la Régie des bâtiments, adjoint au ministre des Finances et du Développement durable, chargé de la Fonction publique

Services publics - Cyberattaques - Sécurisation informatique - Logiciels de protection - Formation du personnel

criminalité informatique
protection des données
statistique officielle
virus informatique
Belnet
ministère

Chronologie

13/12/2012Envoi question
21/2/2013Réponse

Aussi posée à : question écrite 5-7566
Aussi posée à : question écrite 5-7567
Aussi posée à : question écrite 5-7568
Aussi posée à : question écrite 5-7569
Aussi posée à : question écrite 5-7570
Aussi posée à : question écrite 5-7571
Aussi posée à : question écrite 5-7572
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Aussi posée à : question écrite 5-7579
Aussi posée à : question écrite 5-7580
Aussi posée à : question écrite 5-7582
Aussi posée à : question écrite 5-7583
Aussi posée à : question écrite 5-7584

Question n° 5-7581 du 13 décembre 2012 : (Question posée en néerlandais)

De nos jours, l'usage des ordinateurs et d'internet est devenue la norme. L'administration vit avec son temps et emploie divers logiciels pour le traitement et l'échange de données. Il s'agit souvent d'informations confidentielles. Cette évolution vers une administration davantage numérisée représente une menace, car des lacunes dans la sécurité peuvent avoir pour effet de faire aboutir des informations dans de mauvaises mains.

Par exemple, les services de renseignement militaire et la Sûreté de l'État s'inquiètent de la sécurisation informatique de différents services publics. On a dit qu'une fois par semaine en moyenne, les services de renseignement militaire sont confrontés à une cyberattaque ciblée. Les intentions des pirates ou les buts du logiciel illégal varient : faire en sorte qu'un système se plante, recueillir des mots de passe ou d'autres données, etc.

Un premier problème est que la plupart des systèmes des administrations sont protégés par des programmes que le simple particulier peut se procurer. Ces programmes interceptent certaines attaques, genre virus ou logiciel espion, mais pas toutes. Les virus que le programme ne détecte pas peuvent cependant occasionner des dégâts. Un autre facteur possible est que l'utilisateur, à savoir le fonctionnaire, n'est pas conscient des nombreux dangers virtuels. Et lorsque l'utilisateur détecte une pratique répréhensible, il arrive qu'il ne la signale pas, ce qui veut dire que le danger reste invisible.

Je souhaiterais poser quelques questions :

1) Vos services se sont-ils occupés de sécuriser tout le réseau local ? En d'autres termes, tous les PC connectés à internet sont-ils protégés d'une manière ou d'une autre ?

2) Disposez-vous de données chiffrées sur les cyberattaques ou les problèmes causés à vos services par des virus, des logiciels espions, des pirates etc. ? Dans la négative, comment se fait-il qu'on ne récolte pas ces données ?

3) Les données et les ordinateurs qu'utilisent vos services sont-ils protégés par des programmes « ordinaires » qu'emploient aussi les particuliers, ou bénéficient-ils d'une protection supplémentaire ?

4) Les données confidentielles sont-elles échangées par le canal de réseaux particuliers sécurisés, ou bien via la même connexion centrale ?

5) Le personnel de vos services est-il formé à faire face à ces menaces éventuelles ? L'incite-t-on à rapporter ce type de problèmes ? Disposez-vous de chiffres sur les rapports ou plaintes ?

Réponse reçue le 21 février 2013 :

1. Le réseau local de la Régie est protégé vis-à-vis de la communication avec les réseaux externes par un firewall, une inspection de contenu et une authentification.

Tous les PC sont accessibles de manière restreinte par authentification et disposent d’un logiciel anti-virus qui est mis à jour de manière centrale.  

2. Les logiciels du firewall et les systèmes d’inspection du protocole rassemblent des informations statistiques afin de pouvoir adapter continuellement les configurations aux nouvelles menaces sur Internet. 

3. Les données et les ordinateurs de la Régie des Bâtiments sont protégés par des logiciels de sécurisation professionnels.  

4. L’échange de données confidentielles s’effectue via un protocole internet qui permet un transfert de fichiers sécurisé entre différents ordinateurs. Il est possible d’envoyer, de supprimer et de manipuler des fichiers et des dossiers via la connexion sécurisée. 

Grâce au cryptage des informations envoyées, la confidentialité et l’intégrité des informations est garantie. Cependant, le protocole considère que l’authentification de l’utilisateur se fait par la connexion entre le client et le serveur.

La Régie a un accès internet sécurisé par connexion au réseau FedMAN. 

5. À la Régie des bâtiments, un ICT-security officer a été recruté afin de mettre en place la politique de sécurisation ICT et de la tenir à jour conformément à la politique fédérale de sécurité ICT.  

Les remarques et les plaintes des utilisateurs sont enregistrées via les applications ICT helpdesk.