Police - Contact avec les personnes souffrant d'une maladie mentale
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24/8/2012 | Envoi question |
24/7/2013 | Rappel |
28/4/2014 | Fin de la législature |
Il est question depuis longtemps d'une socialisation accrue des soins de santé mentale. On essaie, dans ce cadre, de mieux intégrer dans la société les personnes souffrant de problèmes psychiques, notamment en leur offrant un traitement et un accompagnement adaptés. La société doit, pour ce faire, accomplir des efforts, entre autres en termes de tolérance et de compréhension envers ces personnes et leur situation généralement précaire.
Les services de police sont eux aussi souvent en contact avec des personnes souffrant de maladie mentale, généralement en situation de crise. De telles situations nécessitent une approche spécifique. On ne peut en effet aborder ces personnes comme on aborde des personnes en bonne santé. En même temps, cette situation requiert une extrême prudence, car il faut éviter d'aggraver la crise. Souvent, on juge toutefois plus simple d'enfermer l'individu qui, en outre, fait souvent l'objet d'une plainte pour rébellion. Les conséquences sont catastrophiques pour la réinsertion d'une personne en liberté à l'essai dans le cadre d'un internement.
1. Existe-t-il des directives concernant les contacts entre les services de police et les personnes confuses ? La ministre admet-elle la nécessité d'opter pour l'intervention à la fois la plus efficace et la moins radicale ? Quelles assurances peut-elle donner ?
2. Une coopération est-elle menée à cet égard avec le secteur des soins de santé mentale ? Existe-t-il un service de crise pouvant être contacté par les agents de garde ?
3. Les agents sont-il suffisamment formés aux contacts avec des personnes souffrant de maladie mentale ? Existe-t-il des possibilités de perfectionnement et de sensibilisation ?