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Question écrite n° 5-5897

de Bert Anciaux (sp.a) du 19 mars 2012

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

Volontariat en Belgique - Étude systématique - Synergie avec les communautés

bénévolat

Chronologie

19/3/2012Envoi question
9/11/2012Réponse

Question n° 5-5897 du 19 mars 2012 : (Question posée en néerlandais)

Le Vlaams Stenupunt vrijwilligerswerk a récemment publié son rapport d'évaluation sur l'Année européenne du volontariat 2011. Outre une discussion sur les réalisations, ce rapport adresse aussi une série de recommandations aux différents gouvernements concernés dont, naturellement, le gouvernement fédéral.

Ce rapport constate que notre pays dispose de peu de matériel d'étude adéquat et surtout utilisable de manière longitudinale au sujet des volontaires et du volontariat. Il demande explicitement une étude appropriée sur le volontariat en Belgique, car son approche présente encore beaucoup de lacunes et les statistiques existantes ne tiennent pas compte des exigences de qualité en matière de monitoring.

1) La ministre fera-t-elle réaliser une étude qualitative sur le volontariat en Belgique, à la lumière d'un monitoring longitudinal de qualité ?

2) Dans l'affirmative, comment cette tâche sera-t-elle définie ? Y aura-t-il une collaboration intensive avec la société civile spécialisée ?

3) Y aura-t-il aussi dans ce contexte une synergie avec les initiatives des communautés dans ce domaine ?

Réponse reçue le 9 novembre 2012 :

1) Il serait en effet particulièrement utile et souhaitable que notre pays dispose de données scientifiques récentes qui nous permettraient de déterminer le nombre de volontaires qui y sont actifs, les secteurs dans lesquels ils s’engagent, le nombre d’heures de volontariat prestées, etc. À ce propos, il n’existe à ce jour pas de chiffres ou de chiffres précisément datés.  

2) La préparation d’un dossier est en cours en collaboration avec le Service public fédéral (SPF) Sécurité sociale et le Conseil Supérieur des Volontaires, de manière à ce qu’une étude destinée à établir la cartographie du volontariat dans notre pays puisse être réalisée. Il va de soi que dans ce cadre, la collaboration des différents acteurs du secteur du volontariat sera recherchée. Au niveau fédéral, il conviendra évidemment de recourir d’abord au Conseil Supérieur des Volontaires, lequel représente un large éventail de personnes exerçant le volontariat. L’une des missions du CSV, telle que définie dans l’arrêté royal du 2 octobre 2002 portant création du Conseil Supérieur des Volontaires, consiste en effet notamment, en vue de la bonne exécution de ses tâches, à entretenir des contacts avec les organisations, institutions et autorités qui, vu leur but, fonctionnement ou compétences, ont un rapport avec les volontaires et le volontariat.  

3) Le Conseil Supérieur des Volontaires pourra jouer un rôle de coordinateur en vue d’associer des partenaires à une réflexion commune au niveau des Communautés. À cet égard, le CSV compte d’ailleurs différents représentants des Communautés pouvant garantir les synergies requises.