Commission permanente de contrôle linguistique - Non-respect de la législation linguistique par les sociétés de transport public - Plaintes - Nombre - Suites
Commission permanente de contrôle linguistique
emploi des langues
transport public
Région de Bruxelles-Capitale
2/3/2012 | Envoi question |
17/7/2012 | Réponse |
Les lignes des sociétés de transport public qui desservent diverses communes doivent être considérées comme des services régionaux. Si elles desservent aussi Bruxelles-Capitale, le service doit, dans ces bus, être assuré dans les deux langues nationales, conformément à la législation linguistique (voir article 35, §1er, b). Bien entendu, cela ne s'applique pas à l'apposition de messages, par exemple, aux arrêts de bus de territoires unilingues traversés par des lignes qui desservent également Bruxelles-Capitale.
J'aimerais obtenir une réponse aux questions suivantes :
1) Combien de plaintes la Commission permanente de contrôle linguistique a-t-elle reçues en 2010 et 2011 concernant le non-respect de la législation linguistique par les sociétés de transport public ?
J'aimerais obtenir une ventilation par année, par société de transport et par commune réceptrice de la plainte.
2) Quelles suites ont-elles été données à ces plaintes ?
3) Qu'arrive-t-il si la société de transport concernée ignore la décision de la Commission permanente de contrôle linguistique ?
1.L'honorable membre trouvera ci-après les informations demandées:
Année |
Société de transport |
Commune où se sont déroulés les faits pour lesquels une plainte a été déposée |
2010 2010 2010
2010 2010 2010
2011 2011 2011 2011
2011 2011
2011 2011 2011 2011 2011 2011 2011 |
De Lijn De Lijn De Lijn
STIB STIB STIB
De Lijn De Lijn De Lijn De Lijn
TEC TEC
STIB STIB STIB STIB STIB STIB STIB |
Ternat Bruxelles Bruxelles
Bruxelles Bruxelles Bruxelles
Anvers Anvers Rhode-Saint-Genèse Bruxelles
Overijse Overijse
Bruxelles Bruxelles Vilvorde Bruxelles Vilvorde Bruxelles Bruxelles |
2. et 3.Dans cinq cas, la société de transport concernée a explicitement déclaré qu'elle donnerait suite à l'avis de la Commission permanente de Contrôle linguistique. Dans les autres cas, on ne sait pas quelle suite a été donnée à l'avis. On ne peut toutefois pas simplement en déduire que la société de transport concernée n'a pas tenu compte de l'avis de la Commission permanente de Contrôle linguistique.