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Question écrite n° 5-5590

de Fabienne Winckel (PS) du 9 février 2012

au secrétaire d'État à l'Environnement, à l'Énergie et à la Mobilité, adjoint à la ministre de l'Intérieur et de l'Égalité des Chances, et secrétaire d'État aux Réformes institutionnelles, adjoint au premier ministre

Nouveaux véhicules automobiles - Roue de secours - Absence - Obligation éventuelle

automobile
pneumatique
équipement de véhicule

Chronologie

9/2/2012Envoi question
16/3/2012Réponse

Question n° 5-5590 du 9 février 2012 : (Question posée en français)

Selon une enquête menée auprès de dix-huit fabricants automobiles au Salon de l'auto par l'association VAB, 80 % des voitures neuves ne disposeraient pas d'une roue de secours digne de ce nom.

Les fabricants remplaceraient la roue de secours classique par autre chose, soit pour gagner de la place et du poids, soit pour réduire leurs coûts.

Les fabricants privilégieraient plutôt les kits de réparation qui permettent de réparer les éventuels trous dans les pneus, mais ceux-ci ne seraient valables que pour les petites crevaisons.

Cependant, il semblerait que pour 51 % des voitures neuves, un pneu de secours peut en effet être ajouté, moyennant un supplément d'environ 84 euros.

Confirmez-vous ces informations ? La présence d'une roue de secours n'est-elle pas obligatoire à bord d'un véhicule ? Dans la négative, une roue de secours ne devrait-elle pas être obligatoire pour tous les nouveaux véhicules ? Dès lors, l'obligation incomberait-elle aux constructeurs ou aux consommateurs ?

Sinon, pourquoi ?

Réponse reçue le 16 mars 2012 :

Les enquêtes du VAB sont menées à titre privé et les résultats ne peuvent donc pas être confirmés.

Il n’existe aucune obligation légale, tant sur le plan national (code de la route belge) qu’européen, d’équiper un véhicule d’une roue de secours.

Je n’envisage pas d’imposer d’équiper un véhicule d’une roue de secours. Pour celui qui voudrait néanmoins équiper son véhicule de celle-ci , il est toujours possible de s’en procurer une auprès d’un vendeur mais les frais seront dès lors à charge de l’acquéreur.

À l’heure actuelle, un automobiliste est victime d’une crevaison en moyenne tous les 120 000 km. De ce fait, les constructeurs automobiles choisissent de plus en plus d’équiper leurs nouveaux modèles d’un set de réparation. Une diminution de poids du véhicule réduit aussi de plus la consommation de carburant. Un set de réparation pèse tout au plus deux kilos, une roue de secours environ dix fois plus. Une voiture munie d’une roue de secours voit dès lors sa consommation augmenter facilement de 0,2 litres aux 100 kilomètres, ce qui nuit à l'environnement.

L’industrie automobile développe actuellement un set de réparation comprenant un liquide sans latex. Après utilisation de ce set, le pneu peut être remonté.