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Question écrite n° 5-5161

de Martine Taelman (Open Vld) du 12 janvier 2012

à la vice-première ministre et ministre de l'Intérieur et de l'Égalité des Chances

Drogues - Produits quotidiens - Drogues « maison » - Intoxication - Évolutions - Tendances - Politique

répartition géographique
répartition par âge
stupéfiant
toxicomanie
substance toxique

Chronologie

12/1/2012Envoi question
6/3/2012Réponse

Question n° 5-5161 du 12 janvier 2012 : (Question posée en néerlandais)

La problématique de la drogue est souvent perçue à tort comme liée à des variétés de drogues connues, telles que la cocaïne ou l'XTC, produites ou importées en Belgique et distribuées par de petits dealers. Ces dernières années, on a connaissance de plus en plus de faits où des produits d'usage quotidien sont utilisés comme narcotiques. Sur l'internet, on trouve par exemple des recettes permettant de fabriquer soi-même le produit de narcose GHB, on y fait mention des boutiques où l'on peut acheter les ingrédients nécessaires pour le faire soi-même. Le gaz des briquets est aussi utilisé comme drogue, comme on a malheureusement pu le constater avec le décès d'une jeune de fille de 14 ans le 31 octobre 2011 à Turnhout. La popularité de ces drogues « maison » mérite donc notre attention.

Mes questions à la ministre sont les suivantes :

1) Quelles sont les évolutions perceptibles en matière de consommation de ces drogues « maison » ? Quels sont les produits régulièrement rencontrés ?

2) Combien de constatations de possession de ces drogues « maison » ou d'intoxication par ces drogues a-t-on faites ces dernières années ? J'aimerais la ventilation annuelle.

3) Existe-t-il des différences régionales quant à l'usage de ces drogues ? Si oui, lesquelles ?

4) Constate-t-on des tendances claires quant à l'âge des utilisateurs de ces drogues « maison » ? Si oui, lesquelles ?

5) Quelles conclusions la ministre tire-t-elle de ces données ? Comment traiter ce problème de manière optimale ?

Réponse reçue le 6 mars 2012 :

L'honorable membre trouvera ci-dessous réponse à ses questions.

Ces données ne sont pas disponibles au sein de mon département.

Je vous renvoie à ma collègue de la Santé Publique.