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Question écrite n° 5-4978

de Bart Tommelein (Open Vld) du 23 décembre 2011

au vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes

Antarctique - Traité - Tourisme - Durabilité - Protection de la nature

Antarctique
recherche scientifique
tourisme
zone protégée

Chronologie

23/12/2011Envoi question
16/4/2012Réponse

Réintroduction de : question écrite 5-89

Question n° 5-4978 du 23 décembre 2011 : (Question posée en néerlandais)

Nous avons depuis longtemps des liens étroits avec l'Antarctique et notre pays continue à y investir, comme en témoigne la station polaire Princess Elisabeth. C'est la première base fonctionnant entièrement grâce aux énergies renouvelables. La recherche scientifique de Princess Elisabeth doit contribuer à une meilleure compréhension des mécanismes climatiques.

La Belgique est aussi une des douze parties originelles au traité de Washington sur l'Antarctique de 1959.

Les principales dispositions de ce traité sur l'Antarctique sont :

- l'Antarctique ne sera utilisé qu'à des fins pacifiques ;

- la liberté de la recherche scientifique ;

- l'échange et l'accessibilité des observations scientifiques ;

- tout le territoire antarctique, y compris toutes les bases et l'infrastructure, doit être ouvert en permanence à des fins d'inspection.

Ces dernières années, de plus en plus de touristes se rendent en Antarctique. Diverses compagnies minières lorgnent l'Antarctique et la nature y est déjà mise à rude épreuve par le réchauffement climatique.

Je souhaiterais une réponse aux questions suivantes :

1) Comment le ministre évalue-t-il l'efficacité du régime (international) actuel de protection de l'Antarctique, eu égard notamment à l'intérêt touristique croissant que suscite ce territoire ?

2) Estime-t-il que les réglementations internationale et nationale actuelles offrent une protection suffisante à ce territoire exceptionnel et très fragile ? Si oui, peut-il donner des précisions ? Si non, quels moyens voit-il pour améliorer la protection de l'Antarctique ? Les a-t-il déjà évoqués dans les réunions internationales ; dans l'affirmative, lesquelles et avec quels résultats ?

3) Peut-il indiquer, pour chacune des cinq dernières années, combien de touristes ont visité l'Antarctique et commenter ces chiffres ? Utiliserait-il le qualificatif « durable » pour cette activité ?

4) Étudie-t-on les effets du tourisme sur la nature, l'environnement et la faune sauvage dans la zone Antarctique ? Si oui, peut-il donner des précisions sur les résultats et les principales conclusions ? Si non, pourquoi pas ?

Réponse reçue le 16 avril 2012 :

J’informe l’honorable membre que sa question relève des compétences du secrétaire d'État à l’Environnement, M. Melchior Wathelet.