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Question écrite n° 5-4866

de Bert Anciaux (sp.a) du 23 décembre 2011

à la vice-première ministre et ministre de l'Intérieur

Services de police - Conflit étranger - Tensions entre des groupes de population dans notre pays - Anticipation - Affaires étrangères - Sûreté de l'État

ressortissant étranger
question du Kurdistan
question de la Palestine
sûreté de l'Etat
Office des étrangers
police
Turquie

Chronologie

23/12/2011Envoi question
25/7/2012Réponse

Réintroduction de : question écrite 5-3873

Question n° 5-4866 du 23 décembre 2011 : (Question posée en néerlandais)

Récemment, les tensions entre habitants kurdes et turcs se sont aggravées, conduisant à de violentes échauffourées à Anvers-Nord. Toutes les personnes impliquées se sont référées explicitement à la mauvaise influence de ce qui se déroule actuellement, en particulier le durcissement des relations entre l'État turc et la population kurdo-turque. Manifestement, la tension croissante en Turquie provoque une exportation de mécontentement et de violence vers la diaspora, où les deux groupes cohabitent souvent, comme à Anvers.

D'autres conflits tels que le conflit israélo-palestinien engendrent parfois des tensions, voire des actes de violence dans notre pays.

1) De quelle manière la police anticipe-t-elle sur les tensions susceptibles d'apparaître à cause d'un conflit à l'étranger ?

2) Y a-t-il une concertation et une coopération avec les services des Affaires étrangères et la Sûreté de l'État ? Comment cela est-il organisé ?

3) Certains conflits à l'étranger ou certains groupes de population et régions de notre pays bénéficient-ils d'une attention particulière et sont-ils suivis en permanence ? Dans l'affirmative, lesquels ?

4) Intervient-on de manière préventive et les groupes de population concernés sont-ils associés comme interlocuteurs ? De quelle manière cela se passe-t-il ?

Réponse reçue le 25 juillet 2012 :

Les renseignements en la matière sont échangés lors d’une réunion opérationnelle qui est organisée chaque semaine par le directeur général du Secrétariat Administratif et Technique de la police intégrée (SAT) auprès du département de l’Intérieur, en présence d’un représentant du premier ministre, des cabinets de la Justice et de l’Intérieur, de la Sûreté de l’État, du Centre de crise du Gouvernement et de la Police fédérale. Si nécessaire contact est pris avec le département des Affaires Étrangères. 

En fonction de la problématique, des représentants de certains groupes de population sont impliqués dans une concertation au niveau local.