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Question écrite n° 5-4864

de Bert Anciaux (sp.a) du 23 décembre 2011

à la vice-première ministre et ministre de l'Intérieur

Suicides - Pompiers - Chiffres - Évolution - Mesures

répartition géographique
suicide
statistique officielle
lutte anti-incendie

Chronologie

23/12/2011Envoi question
23/5/2012Réponse

Réintroduction de : question écrite 5-3823

Question n° 5-4864 du 23 décembre 2011 : (Question posée en néerlandais)

Le suicide (que certains préfèrent appeler mort volontaire) est un phénomène de société dramatique qui se manifeste dans toutes les couches de la société. La Belgique figure parmi les pays au taux de suicide le plus élevé.

Voici mes questions :

1) Durant la période 2006-2010, combien de suicides de pompiers a-t-on constatés chaque année ?

2) Comment ce nombre a-t-il évolué et quelles conclusions, interprétations ou hypothèses peut-on y associer ? Observe-t-on des différences régionales marquées ?

3) Le phénomène du suicide dans les services d'incendie se différencie-t-il des constatations portant sur la société en général ? Si oui, comment et pourquoi ?

4) Prend-on des mesures particulières pour prévenir les suicides de pompiers ?

5) Dans ces cas tragiques, prend-on des mesures particulières pour soutenir et accompagner les collègues ?

Réponse reçue le 23 mai 2012 :

L’honorable membre trouvera ci-après la réponse à sa question.

1-2-3 Le personnel des services d’incendie est actuellement du personnel communal. Je ne dispose pas de chiffres officiels concernant les suicides survenus au sein de ce personnel communal. Toutefois, selon des informations informelles, il s’avère que le suicide chez les pompiers est tout à fait exceptionnel.

4. En ce qui concerne la prévention du suicide parmi les sapeurs-pompiers, il importe au plus haut point qu’une bonne ambiance règne au sein du corps. Il est crucial qu’après une intervention, il soit possible de parler de l’événement avec les collègues et la hiérarchie. Le médecin du corps et les personnes de confiance doivent également être disponibles. Le rôle du chef de service est primordial, ce dernier doit en effet instaurer un cadre adéquat et prendre toutes mesures de prévention.

Durant la formation, il est prêté attention au stress post-traumatique ainsi qu’à l’organisation de débriefings en vue de prévenir de ce type de stress, et ainsi prévenir du suicide

5. Plusieurs corps appliquent le principe selon lequel des personnes spécialement formées apportent une assistance psychologique à leurs collègues à l’issue d’expériences traumatisantes vécues au sein du corps, il s’agit des FIST-teams.